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Aprilia Mana vs NC 700 S DCT


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LES MOTOS AUTOMATIQUES DATENT DES ANNÉES 70

Mais si Honda met aujourd’hui le turbo sur sa boîte auto, la marque japonaise avait déjà proposé une moto automatique dans les années 70 avec les CB 750 et 400, diffusées à quelques exemplaires seulement en France. A l’époque, le motard n’était pas prêt. Aprilia, elle, a été une pionnière dans le domaine du roadster avec sa Mana 850, dès 2007. Lancée en pleine crise de la marque italienne, la Mana n’a pas connu le succès au point d’être retirée du catalogue en France en 2010, pour revenir cette année, et se placer ainsi comme seul challenger à la Honda NC 700S DCT.

Contrairement à la NC 700S, qui conserve une boite de vitesses, l’aprilia est équipée d’un moteur de scooter avec variateur. C’est le moteur 840 cm3 du scooter GIlera GP 800, installé dans une partie cycle de Roadster sportif. On trouve un sélecteur «électrique» et une palette au guidon pour passer les rapports si on le désire, mais ce sont des pseudos vitesses, comme on peut le trouver sur le Suzuki Burgman 650. La Mana avait également innové avec un coffre à casque à la place habituelle du réservoir, solution qu’à repris Honda pour sa NC 700 S.
Avec son roadster à boite robotisée, Honda relance la moto automatique où seule l'aprilia Mana tentait de séduire. La Honda NC 700 S se montre d'une facilité déconcertante à piloter et se montre d'une grande homogénéité. La Mana affiche un tempérament plus sportif et plus méchant avec son moteur de 75 chevaux, mais l'aprilia est moins homogène. La Honda NC 700 S propose une ligne plaisante, mais ce n'est pas le noir qui lui va le mieux !
HONDA NC 700S VS APRILIA MANA 850 : LE MATCH EN 5 ROUNDS

Voilà la présentation des protagonistes effectuées, et le mieux est donc de confronter ces deux motos dans un duel en cinq manches.

A ma gauche, la Honda NC 700 S DCT - 700 cm3 - 50 ch - 170 km/h - 227 kg - 6990 €
A ma droite, l’Aprilia Mana 850 - 840 cm3 - 75 ch - 200 km/h - 242 kg - 10190 €
ROUND 1 - STYLE

Même si nos deux motos jouent sur le registre du Roadster, leur style est différent. D’un côté la Honda NC 700S est plus basique et sobre, alors que l’Aprilia Mana joue la carte du sport. Le plus significatif visuellement est le train avant avec un freinage à double disque avant et étriers radiaux sur la Mana, contre simple disque sur la Honda, mais un freinage couplé. Il faut signaler que ces deux modèles sont dotés de l’ABS avant et arrière. Idem au niveau de la fourche avec une inversée contre une fourche traditionnelle de 41 mm sur la Honda, et des pneumatiques avec des gommes plus larges sur la Mana. La Honda offre un petit saute vent plus esthétique que protecteur.
Comme nous l’avons vu les concepts sont identiques avec réservoir sous la selle et coffre à casque à la place. Les positions sont également différentes, plus penchées sur l’avant sur la Honda et plus droite sur l’aprilia. L’aprilia offre un dosseret bien placé qui cale parfaitement à l’accélération; celui de la Honda est un peu loin placé et donc moins utile. Du bout du pied, on cherche le sélecteur sur la Honda, mais il n’y en a pas alors que l’aprilia, pourtant dépourvue de boite de vitesses, en propose un. Toutes les deux reçoivent un frein de parking mécanique, au guidon pour la Honda et sur le côté gauche du moteur pour l’aprilia.
Sur ces deux motos, les transmissions finales sont assurées par des chaines. On peut signaler que l’entretien de celle-ci est moins fréquent que sur une moto traditionnelle du fait de l’absence d’acoup au passage des rapports de boîte. C’est ce qui fatigue une chaine et impose des re-tensions régulières.

Comme on le voit, aucune ne prend vraiment le pas sur l’autre et ce sera une question de goût de son propriétaire avant tout. L’aprilia est plus massive et tout en muscle, la Honda, plus fine et un peu frêle… mais il faut bien choisir !

EGALITE HONDA / APRILIA

Le rouge est la couleur dans laquelle la Mana est sortie en 2007. Le duel est lancé avec de sérieux arguments en faveur de l'aprilia en terme de puissance, mais le poids et le prix joue contre elle. Face à la Mana, la NC 700S propose un tarif presque indécent et pourtant, la Honda n'a rien d'une basique. On prend du plaisir sur la Honda car elle pardonne volontiers et reste saine. Le moteur manque un peu de punch et de puissance en duo.

ROUND 2 - MOTEUR

D’un coté l’aprilia Mana qui reprend le moteur du Maxiscooter Gilera GP800 et maintenant de l’aprilia SRV 850. C’est donc un bicylindre en V de 840 cm3 à culasse 4 soupapes développant 75 chevaux qui prend place dans le châssis tubulaire de la Mana. Il est associé à une transmission par variateur de type scooter avec une courroie et un embrayage centrifuge. Pas de levier d’embrayage, donc et simplement trois cartographies en mode automatiques : pluie, touring et sport qui modulent les montées en régime. Il existe également un mode séquentiel qui est réalisé par un vérin électrique qui limite l’écartement des flaques du variateur et donc génère des rapports virtuels. Ces rapports se passent soit au guidon avec une palette, soit au pied avec le sélecteur. On peut intervenir en mode auto, pour rétrograder, au guidon ou au sélecteur, et disposer ainsi d’un frein moteur.
De l’autre côté, la Honda dispose d’un boîte de vitesses traditionnelle avec des pignons, mais un double embrayage. Simplement, les rapports 1,3,5 sont liés avec un embrayage et les rapports 2, 4 et 6 avec le second embrayage. Ainsi le passage d’un rapport vers le suivant est pré engagé. On gagne en temps et en onctuosité de fonctionnement par rapport au système conventionnel. Côté motorisation, nous avons ici un bicylindre en ligne de 700 cm3, également à culasse 4 soupapes, mais avec une configuration plus sage puisqu’il développe 50 chevaux. Le système comprend également plusieurs modes. Deux modes automatiques avec Normal et Sport, et un mode séquentiel où l’on passe les rapports avec les gâchettes au guidon. On peut ici intervenir sur le mode automatique en montant ou descendant un rapport au guidon, tout en restant ensuite dans le mode automatique de départ.
A l’usage le comportement est totalement différent avec un moteur Honda très réactif au démarrage, puis plus passif avec une poussée régulière. Il s’essouffle plus vite et nécessite donc souvent d’agir sur les poussoirs au guidon pour relancer la machine. Le poids en duo est également pénalisant en côte. Par contre son onctuosité en ville fait merveille. L’aprilia est plus brutal, avec des montées en régimes plus efficaces. Ici, on peut changer de mode en roulant, et uniquement intervenir en rétrogradant.

Vainqueur APRILIA

ROUND 3 - COMPORTEMENT VILLE

La Honda se prend en main de façon innée. Base de selle, enfin moins haute avec 780 mm, la Honda permet de mettre pied à terre plus facilement. La direction moins lourde est un régal et les remontées de files se font précises et stables. La NC se révèle être d’une efficacité redoutable dans cet usage avec son moteur prompt au démarrage et le mode automatique Sport. En mode normal, le système a tendance à monter les rapports très vite et l’on est souvent en sous-régime pour des relances efficaces. Il faut alors tâter du poussoir pour retomber un rapport et relancer la bête. Le passage des rapports automatiquement est quasiment imperceptible et rend le mode manuel inutile en urbain. On joue au début des poussoirs mais on s’en lasse vite, tant les modes auto sont fabuleux d’agrément. A la mise en route, le moteur démarre juste en actionnant le démarreur, puis l’on actionne le sélecteur de modes de la boite. On entend alors le passage du premier rapport qui s’affiche au tableau de bord. On est en mode Drive (D) standard. Il faudra donc agir une seconde fois pour passer en mode Sport, ou sur l’autre poussoir pour passer en mode manuel.
L’aprilia se fait d’entrée plus lourde à manier. Un peu plus haute de selle avec 800 mm, la Mana exige plus de maitrise pour remonter les files. Son moteur se montre vif, mais comme souvent avec les scooters, marque un petit temps de réaction qui fait partir la Honda devant, rattrapé quelques mètres plus loin. Le mode Touring convient parfaitement en ville et, comme sur la Honda, on oublie vite le mode séquentiel qui impose de passer les vitesses avec la palette au guidon ou le sélecteur. C’est juste une confirmation pour son propriétaire qu’il n’a pas un maxiscooter mais bien une moto entre les jambes. Ici, pour mettre en route le moteur, il faut agir sur le frein pour libérer l’action du démarreur. On peut démarrer le moteur sur la béquille latérale, mais si l’on vient à accélérer le moteur se coupe, par sécurité.

Le freinage de la Honda est également parfait avec une douceur d’usage et une progressivité remarquable. L’ABS ne se déclenche pas de façon intempestive ou trop préventive. Le couplage permet de bien gérer les freinages reflexes du débutant. L’aprilia est plus méchante au freinage et sa fourche plonge trop vite, perturbant la précision de la direction. On stabilisera avec l’arrière, puissant également, mais ici aussi l’ABS n’est pas intrusif.
Le passager est bien installé sur la Honda, même si la selle parait étroite. Il apprécie surtout les grandes poignées de maintien, solides et bien positionnées. Sur l’aprilia, la selle est plus épaisse et confortable, mais l’arceau arrière n’est pas très ergonomique pour se tenir.

Vainqueur HONDA

La puissance est là et fait son effet, mais le châssis ne suis pas toujours avec des suspensions un peu souples. Le coffre de la Honda loge sans problème un intégral même avec muni d'un spoiler. Sur la Mana, le coffre est plus juste et l'on aura du mal à rentrer certains casques volumineux. Par contre on y trouve éclairage et prise 12 volts. Le réservoir d'essence de 14 litres se trouve sous la selle passager. La selle de la Honda s'ouvre depuis une serrure située sur le flanc gauche, peu pratique.

ROUND 4- COMPORTEMENT ROUTE

Sorties de la ville, nos deux motos expriment mieux leur différence. La Honda se fait toujours aussi facile et exige moins de bagages, mais procure aussi moins de sensations. C’est efficace mais l’on touche vite la limite du jeu. Les virages se passent avec une telle aisance que l’on prend confiance et que les ergots des repose-pieds viennent alors frotter le bitume. Pas très grave car les pneus tiennent pas terre et l’on se dit que l’on va encore augmenter le rythme. Alors seulement, on sent le châssis de la Honda se tordre si l’on adopte une conduite plus brutale qui n’est pas dans son tempérament. De même si l’on repousse les freinages, on ne sent plus la même suprématie de son sujet, mais les arrêts restent courts. Pas grand chose à faire car les suspensions de la Honda ne sont pas réglables. Le moteur se plie à cette conduite uniquement en mode Sport, car le mode Drive est trop passif. Et encore, il faut souvent agir sur le poussoir «moins» pour tomber un rapport et relancer la Honda. On sent le moteur un peu juste dans une utilisation sportive, tout comme en duo, où les cotes sont insupportables.
Avec 50% de puissance en plus, la Mana joue donc favorite sur ce terrain. Il est vrai que le moteur est un régal avec des accélérations musclées. On en oublie même que l’on a une boîte automatique, car on peut se consacrer totalement au pilotage. Il faut dire que l’aprilia a tout pour cela. Larges pneumatiques en 17 pouces, double disque avec étriers à montage radial. On peut donc y aller franchement et seule la fourche trop molle perturbe un peu le tableau. Elle n’est pas réglable, alors que l’amortisseur arrière situé latéralement, dispose de 5 crans de ressort. La trajectoire est acquise, mais on sent tout de même le poids plus élevé que sur la Honda. L’aprilia est plus plaisante pour un pilote aguerri car le moteur a toujours un peu de «rab» à offrir et toute circonstance. La Mana laisse derrière la Honda dans toutes les phases d’accélérations et en vitesse de pointe l’oublie avec 20 km/h de mieux ! La Mana dispose également d’un mode Pluie, très appréciable pour rouler cool sous le déluge et d’un mode Touring, plus calme mais qui surprend par la perte du frein moteur lorsque l’on descend sous les 20 km/h. Et oui, on retrouve là le phénomène purement scooter.
Le freinage de l’aprilia est plus méchant, mais il faudra tirer fort sur la poignée pour stopper plus court que sur la Honda et maitriser une fourche qui plonge trop. Finalement, la Honda se rapproche plus d’un scooter dans son comportement. On retrouve d’ailleurs celui de l’Integra, le scooter Honda doté du même ensemble moteur-châssis. De son côté, l’aprilia colle plus à un comportement moto. Il n’a d’ailleurs rien à voir avec celui d’un GP800 dont il reprend le moteur.

Vainqueur APRILA

ROUND 5 - EQUIPEMENT

Dernier round de notre match celui de l’équipement et de la vie à bord. En premier lieu, on se demande pourquoi les constructeurs ont attendu si longtemps pour nous proposer un coffre à casque à la place de l’emplacement du réservoir et mettre ce dernier en position centrale et basse, sous la selle ? Gilera avait innové dans les années 90 avec la 125 CX qui disposait de cette configuration, mais personne n’avait repris ce concept pourtant très pratique. Alors sur l’aprilia, le coffre ne loge pas un casque intégral, mais un jet avec écran , contient une prise 12 volts et un éclairage et il s’ouvre électriquement depuis le guidon, ce qui permet d’y mettre sa carte de crédit pour les péages, son bip de parking, etc. Celui de la Honda contient un casque intégral, mais s’ouvre avec une serrure séparée, Il faut donc couper le moteur et rentrer la longue clé codée de la Honda dans une serrure mal positionnée sur le coté du moteur. Déplorable !
Ca commence mal pour la Honda, mais la Japonaise se rattrape sur l’instrumentation. Elle est complète et très lisible mis à part le compte-tours à segments. Les modes et les rapports s’affichent au tableau de bord avec une jauge à segment, une montre, les trips partiels et de nombreux voyants. Sur l’aprilia, l’écran est grand avec un joli dessin de la béquille en rappel si elle est dépliée, une montre des trips et de nombreuses informations que l’on sélectionne avec le poussoir au guidon gauche, mais pas de jauge de carburant ! Un intéressant bouton de démarreur qui fait coupe-contact, mais pas de warning sur l’aprilia, ce que possède la Honda.
Les freins de parking sont placés différemment; au guidon et en plastique pour la Honda avec un verrouillage qui impose les deux mains pour l’ôter; Sur le coté du moteur pour l’aprilia et nettement plus cossu avec une conception en aluminium. Les rétroviseurs offrent également une meilleure vision arrière sur la Honda.

Vainqueur HONDA

Sur l'aprilia, le réservoir est également sous la selle passager. Elle s'ouvre par une serrure située sous le feu arrière et on y rentre 15 litres. L'instrumentation de la Honda n'est pas très lisible, en particulier le compte-tours, mais il n'est pas utile en mode automatique. Compteur à aiguille sur la Mana, mais absence de jauge de carburant et de compte-tours. Le frein de parking est installé au guidon, mais fait un peu ajout et plastique.


MATCH TRÈS SERRÉ… SAUF POUR LE PRIX !

Sur le plan de l'usage ces deux motos à boite de vitesses automatiques, développent des concepts différents et des choix techniques opposés. Le match est très serré mais la Honda remporte finalement ce match de justesse avec son tarif. C’est un peu comme la puissance, l’Aprilia dispose de 50% de puissance en plus pour 50% de tarif en plus. A niveau consommation, c’est pareil avec 4,2 l/100 km sur la Honda et 5,9 pour l’Aprilia…
Tout se paye, mais le tarif de l’Aprilia n’a rien de surprenant car il est comparable à celui du Maxiscooter SRV 850, qui utilise la même technologie moteur, mais avec peut être moins d’équipement moto comme la fourche inversée ou les freins radiaux. La Honda s’avère pas chère du tout et pourrait même passer pour une basique dans le marché du roadster, alors qu’elle n’a rien de bas de gamme. On aimerait peut être un moteur plus démonstratif pour un usage plus routier et autoroutier. Mais bon, on n’est jamais content !

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Et bien moi j'ai reconduit (ou piloté plutôt) l'intégra de mon Frangin ce week end (lui étant sur ma Tiger évidement !) ... elle est vraiment sympa cette boite DCT double embrayage !!! juste le temps d'entendre le tchong et la vitesse est changée, sans accoup, sans avoir besoin de couper les gazs ... J'ai du le suivre dans les rues de Bordeaux dans lesquelles ils roulent à la parisienne, j'ai donc pas eu trop le temps de bien comprendre le tout, fallait que ça suive ! et ça a suivi !.

différence principales en l'aprilla et honda : le prix et la fiabilité ! en faveur de honda bien sur!
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