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Motard décédé lors du Paris-Dakar

Andy Caldecott est décédé lors de cette neuvième étape du Dakar. L'Australien, pourtant habitué des pistes africaines, a effectué une chute mortelle au kilomètre 250 des 599 de la spéciale la plus longue du rallye entre Nouakchott et Kiffa. Alerté de la chute du motard en fin de matinée, les organisateurs ont immédiatement envoyé un hélicoptère. Mais les secours n'ont malheureusement rien pu faire, Caldecott ayant sans douté trouvé la mort sur le coup. Il s'agit déjà du 23e mort en 28 ans d'épreuve...

Caldecott est décédé en Mauritanie.La fin de l'aventure. Brutale. Andy Caldecott, motard expérimenté de 41 ans s'est tué ce lundi au cours de la neuvième étape du Dakar. Une épreuve qu'il n'aurait pas dû disputer puisqu'il avait remplacé au pied levé son coéquipier chez KTM, l'Espagnol Jordi Duran. Sans réelle préparation, Andy Caldecott avait parfaitement tenu son rang en remportant notamment la troisième étape, disputée entre Nador et Er-Rachidia, tout en conservant une honorable dixième place au classement général.

C'était avant cette neuvième étape... "C'est au kilomètre 250 de la 9e étape entre Nouakchott et Kiffa, sur une portion roulante, que le pilote a chuté", ont expliqué les organisateurs. Une chute sur une portion roulante signifiant sans aucun doute à pleine vitesse.... "Nous avons pris connaissance de l'accident à 11h31 et l'hélicoptère a atterri à 11h55. Sa mort a été confirmée à 11h57. Sa famille a été prévenue", confirme Etienne Lavigne, le directeur de l'épreuve.

Une formalité désormais malheureusement bien connue. L'an dernier, l'Espagnol Juan Manuel Perez puis Fabrizio Meoni avaient trouvé la mort. La caravane du Dakar est en effet une nouvelle fois endeuillée comme c'est le cas quasiment tous les ans. La fatigue, la difficulté de l'épreuve et la chute qui arrive si souvent. Celle-ci aura donc été fatale à l'Australien. Il laisse derrière lui une femme et un enfant...


MadMad

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Pareil.

J'ai lû la nouvelle en fin de journée, j'étais terriblement désolé et attristé.

C'est le 23ème concurrent du Dakar qui se tue au cours de l'épreuve depuis sa crétation en 1978, pratiquement 1 par an.

C'est trop.

Mais le concurrents qui prennent le départ d'une telle course sont grands et vaccinés, ils connaissent, normalement, tous les tenants et aboutissants d'une telle épreuve.

Après plusieurs jours à galèrer dans le sable, je pense que la concentration ne doit plus être la même qu'au départ. Et c'est là le danger. Parce que lancé à fond sur les pistes, + de 160 km/h, une rocaille ou une saignée, ça de ne pardonne pas. No

Paix à son âme.

Il laisse une femme et 1 enfant derrière lui, quelle tristesse. Crying or Very sad

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Blade a écrit:
Mais le concurrents qui prennent le départ d'une telle course sont grands et vaccinés, ils connaissent, normalement, tous les tenants et aboutissants d'une telle épreuve. Crying or Very sad


Les boules, il y a surement certaines choses à revoir comme la durée des spéciales...

C'est vraiment du gachis! Mad
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C'est clair, c'est vraiment triste... surtout pour la petite famille qu'il laisse derrière lui. Malheureusement, comme dit Erick, une épreuve comme le Dakar comporte forcément des risques (comme tous les sports mécaniques, d'ailleurs). R.I.P. No

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Fab29 a écrit:
Je suis de moins en moins convaincu par ce genre de courses. Evil or Very Mad


Pour être franc, ça fait des années que je guette la pétition en faveur de la suppression pure et simple de cette course stupide.




Comment ça, "désagréable" ? Rolling Eyes
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Andy Caldecott ne sera donc pas le seul disparu sur ce Dakar 2006. Après avoir frappé les rangs des concurrents, la mort a surgi vendredi dans un village guinéen que traversait la course pour venir faucher, en même temps que le Oscar 4x4 du duo letton Saukans (36 ans)-Dambis (47 ans), classé 14e vendredi matin au départ de l'étape, un jeune garçon venu assister au passage de la course avec ses parents. Boubacar Diallo n'était âgé que d'une dizaine d'années et se faisait, sans doute, comme l'essentiel de la population de ce village, une joie de voir le Dakar de près. A 10 heures, vingt-cinq kilomètres après le départ de la spéciale du jour reliant Labé, en Guinée, à Tambacounda, au Sénégal, la course, aveugle, a pourtant encore tué.

Percuté par le véhicule alors qu'il aurait tenté de traverser la route pour rejoindre sa famille, dans une montée située à l'extérieur du village, le jeune Guinéen, alors encore en vie, aurait été rapidement secouru par une première équipe médicale, puis par les hélicoptères dépêchés sur les lieux du drame par la direction de course. Malgré l'intervention des secours, le garçon allait décéder lors de son transport vers l'hôpital de Labé. Une nouvelle fois, le Dakar avait semé le deuil lors de son passage et ce nouveau dérapage ne manquera évidemment pas de réveiller une polémique déjà vive l'an dernier quand cinq personnes liées de près ou de loin à la course avaient trouvé la mort, dont une petite fillette de cinq ans au Sénégal (*).


voila les explications MadMad
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Il y a déjà pas mal d'années de cela, mon père (paix à son âme) conduisait un camion sur lequel était collé un sticker du Paris Dakar.
Quelques lettres avaient été découpées sur l'autocollant et au lieu de lire Paris Dakar on lisait : pa dak
Je commence à penser que lui et les quelques routiers de l'époque qui avaient fait la même chose étaient dans le vrai.
Maintenant pour ce qui est de réussir à faire arrêter une telle course quand on voit les retombées en matiére de sponsoring, de droit télé, de publicité, (et il faut bien admettre aussi la compensation financière apportée aux états traversés Exclamation ) je me demande comment seulement quelques signatures pourraient partir en bataille contre les lobbies que nous connaissons tous et qu'il est inutile de nommer ici.
C'est pas le premier autoctone qui CREVE sous les roues d'un concurrent.
Moi ce que je regrette le plus c'est la non-médiatisation des vrais passionnés qui font (je devrais dire galèrent) le rallye avec leur argent leur sueur et leurs tripes.
Remarque forcément ceux là y'a pas écrit Tatol et Masourichi sur leur brêlon...
à méditer.

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Mourir en course, c'est navrant mais ça ne me choque pas plus que ça... chacun est libre de ses choix et doit en assumer les conséquences.
Mais que chaque année ou presque des mômes africains y laissent la vie, là je ne suis pas d'accord!
Le minimum serait que le parcours évite autant que possible les zones habitées...
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