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Le 16 octobre 1987


Messages recommandés

La bretagne se réveille groggy. Une tempête vient de balayer nos côtes et retourné sans dessus dessous l'intérieur des terres.
A l'époque les médias en ont un peu parlé, mais sont vite passés à autre chose, entre autre le crack boursier de Wall Street, laissant la bretagne et les bretons se démerder.
Certains resteront un mois sans électricité...

A l'époque mes parents habitaient encore rue du chemin de fer à Lanester, et venaient de se porter acquéreur d'une maison avec Hangar du côté d'Inguiniel, la transaction allaient se signer dans les jours qui suivaient.

Le 15 vers 17H00 je revenais de Lorient à pied empruntant la passerelle du chemin de fer afin de rentrer chez moi le quartier du bas-chantier. Un vent du diable soufflait à décorner les boeufs et poussaient les piétons vers la balustrade. Par moment, certaines rafales soufflaient tellement qu' il fallait s'accrocher aux poutrelles d'acier.

Lorsque je suis arrivé chez mes parents, les rafales étaient quasi continues. Dans la soirée « Diaoul Avel » (le vent du diable) s'est lâché, obligeant à rattraper tant bien que mal un volet par-ci, réagissant au « boum » de quelques choses qui a heurté un mur sans pouvoir déterminé quoi et ou...

Puis une coupure électrique, une autre, et le Black Out...


Le 16, nous nous sommes réveillés et comme beaucoup de bretons nous avons découvert l'étendu des dégats. Par chance la maison ou nous habitions n'avaient pas été touchées mais arbre abbatu sur la route et sur les voies ferrées, fil pendant, goutières arrachées, jusqu'aux annexes de bateaux au milieu de la route sur Normandie Niemen, Kerentrech n'avait pas du voir ça depuis les bombardement de 44...

Un pilote de la base de lan bihoué n'a pas pu rentrer et du poser son Alizé dans un champ...
Le hangar que mes parents ont acheté n'existe plus, il est parti avec le vent. La charpentes et les toles qui le composaient sont allés se fracasser 200 mètres plus loin....

Dans le quartier, Nous avons eu de l'électricité 48 heures plus tard...

Un souvenirs de 20 ans ancré dans ma mémoire....

Et vous, vous qui avez vécu cette tempête, parlez en, faites nous partager votre souvenirs...


















Bébert, an dous breizh atav
D'ar meuzh 16 a viz Here 2007
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bouncebounce

Nous habitions a l'epoque HLM pasteur 4 eme etage et je me souviens du battement des volets impressionnant

J'ai surtout en memoire le chapiteau du parc des expo tout en alu tordu comme un fetu de paille
le bois en bordure de la route qui va a la Foret Fouesnant couche comme un enorme mikado
les bateaux rejete sur les bords de mer
les hangars des fermes arrachées


bouncebounce
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Mon père était en mer en Afrique

Tout seul avec ma mère et les volets qui bougeaient de partout, plus d'electricité, tout a coup un bruit terrible :

la planche a voile du voisin venait de se fracasser sur la maison. Neutral

Pas bcp dormi cette nuit la, le lendemain l'apocalypse

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A l'époque, on vivait dans le Lot, entre rocamadour, padirac, figeac...

On vivait en pleine foret, rien à des kilometres alentours.
On a plus eu de jus assez tôt dans la soirée pour ce que je m'en souviens.
Mais le plus impressionnant, c'était le vent.
Dans le coin, ça soufflait pas trés trés fort, quelques toitures endommagées, mais dans l'ensemble, elle resistaient bien.

Ce sont surtout les arbres arrachés qui m'on marqués. Notament un chêne tricentenaire, "cassé", plié, explosé, comme s'il avait reçus un boulet de canon.
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J'avais 5 ans, et je me souviens des deux nuits où nous étions à la bougie. Je ne me souviens pas de la tempête en elle même, j'étais trop petit (et je dormais bien), mais je me souviens par contre du jardin de l'immeuble, complêtement dévasté avec des tuiles partout... Même a 5 ans, je me souviens de cela, nous habitions Cherbourg.
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nous on avait perdu une partie du toit de la maison..
ça avait pris dans les faitieres et youp...
la nuit la tu dors pas t"es cloué au lit par la peur
tu bouges pas t"attends patiament la fin de l"apocalypse et de tout ce tintamare pour apres quand tout est redevenu calme se lever et constaté l"ampleur de ce qui s"est passé en entendant que des sirenes et pinpons
c"était terrible pale

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Dans mon esprit, deux evenement climatiques sont associés.
La tempete de 87 et l'hiver 84-85.

Cet hiver là, sur le causse, on a eu jusqu'a -28°.
Les pierres éclataient la nuit sous l'effet du gel. Les arbres aussi. On avait l'impression d'entendre des coups de canon.
On a passé plusieurs jours sans electricité. Un voisin est venus en tracteur jusqu'a la maison pour nous faire une trace. La voiture ne pouvait pas avancer, noyée dans la neige.
La nuit, ca gelait dans la maison malgré la cheminé.
On avait l'enorme congelateur sarcophage dehors. Il n'y avait plus de jus pour l'alimenter, mais dehors il faisait encore plus froid ! On l'a entr'ouvert, et tout est resté congelé.

Ces deux moments sont liés par les dégats dans la foret. Entre les arbres arrachés, ceux éclatés ou brisés par le poids de la glace.
(le premier qui me surnomme idefix, je le mords....)
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Nell a écrit:
Nath29-44 a écrit:
Personnellement je me rapelle + de celle du 26 decembre 1999 ...


tu n'étais peut-être pas en Bretagne ce jour là!


Effectivement, j'étais encore en région parisienne et je ne me rappelle pas que ca ait soufflé la bas ....
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Nath29-44 a écrit:
Nell a écrit:
Nath29-44 a écrit:
Personnellement je me rapelle + de celle du 26 decembre 1999 ...


tu n'étais peut-être pas en Bretagne ce jour là!


Effectivement, j'étais encore en région parisienne et je ne me rappelle pas que ca ait soufflé la bas ....



ça confirme le fait qu'à la capitale on a pas pris au sérieux ce qui a été une catastrophe pour certains!

Thierry et moi étions à Lorient, et la température dans la nuit était étrangement "chaude".
Au réveil, le lendemain, nous avons découvert la désolation dans les jardins, puis ensuite dans les campagnes affraid
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