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[CR] Balade du 18 - 19 Mai - www.Tl1000forum.com


Messages recommandés

Je reviens de mon WK en Auvergne, trop genial !!!

Pour resume en qqe mots, 21 personnes, 18 motos, de belle routes, de la bonne bouffe est des amis belges qui pense a l'apero...


Photos en avant premiere :










Le camping :



Le chalet :






Ca rigole !!







Le motard est serieux :(il ne bois pas !)




Nos motos :



Le plus beau de tous !!!



Le motard c'est frotter :




Vive le soleil !



Miamiam !!














Le reconfort apres l'effort :



Ca roule



Les pauses :





Ca essai aussi : The Biker-Boule




Ca roule..




Ca bronze !







De superbe paysage :








PS: Aucun alcool avant ou pendant les balades moto, tt après ;-)

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Lafrac a écrit:
Bon, on ne t'avait pas menti hein !! C'est beau chez nous


Wink


c est vrai, je l avai vu en venant par chez vous, mais les photos............................
super, a moi de vous faire decouvrir la bretagne.....chiche

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Voila le CR pour les plus courageux : (redige par l'un de nos membre)

Et bien voilà, le première édition du meeting du forum s'est achevée ce matin.

Fraichement rentré d'auvergne, il m'est difficile de faire non pas le point, mais un compte rendu. Parce qu'en ce qui concerne le point, il est extrêmement positif!!! Le travail effectué par Draccula pour l'organisation de l'évènement est tout bonnement formidable, et ce serait pinailler que de chercher des points négatifs à inscrire au tableau.

L'hébergement, les randos, la « gastronomie », ... pour le prix demandé est vraiment quelque chose de magnifique et je pense m'exprimer au nom de tous en le remerciant chaleureusement pour nous avoir organisé un meeting aussi bien foutu.

Pour donner une idée de ce qu'il s'est passé du 17 au 20 mai et faire amèrement regretter ceux qui ne sont pas venus, ou plutôt non, pour donner férocement envie aux absents d'être présents lors de la prochaine édition, voici en gros ma vision des choses.

Jeudi matin, il est 6.00... la remorque est accrochée, la moto chargée, il est temps de se mettre en route. On en a pour 9 heures de routes sans compter les arrêts. Boule et Fred (le dingue) font la route avec nous, on doit se retrouver à la frontière française pour tracer ensemble vers l'auvergne.

Ma femme se demande comment va se passer le séjour, elle ne connait personne à part Draccula, Fred et Boule et elle a un peu peur de se retrouver agrippée derrière un furieux qui ne pense qu'à arsouiller sur sa TL tellement confortable pour le passager. Mais bon... on verra.

Dehors, il fait dégueulasse. De la bruine, de la pluie, un ciel bouché, lorsqu'on récupère Boule et Fred à la frontière on se pose tous la question de savoir si on va passer le meeting sous la pluie ou pas. Et des TL sur routes mouillées c'est plutôt délicat à conduire, pour ne pas dire dangereux.
L'Audi de Boule est chargée à bloque. Le coffre est rempli de casiers de bière... il y a de tout, et dans le lot, il y a de la bière qui passe les 10°... « Putain, les français quand ils vont boire çà ils vont tomber à genoux, c'est pas de la Kronembourg! ». Je veux bien le croire, Boule. Le ton est donné :o)

Tout le trajet se fait sous la pluie et le doute s'installe dans nos têtes, même si on ne veut pas y croire, on craint un week-end pluvieux.
Puis à 120 bornes de l'arrivée le soleil émerge enfin. Autant dire qu'on souffle un coup!

Saint-Nectaire... camping de la vallée verte. C'est là! Draccula déjà sur place nous accueille. Il est là avec sa copine et un pote à lui (Manu) qui roule en CB 1300.

Les chalets sont mignons et bien aménagés, ça donne un air de vacances et on est plutôt content de voir que le confort est au rendez-vous.

On décharge les motos, les bagages... puis les bières! On commence déjà à lâcher des vannes vaseuses mais on se marre comme des gosses! Chauds comme des bouillottes, on veut déjà prendre les bécanes. Faire le plein des brêles pour le lendemain est un bon prétexte pour enfiler la veste du cuir et descendre faire les cons sur de si belles routes.
Lors de la descente vers la pompe à essence, on croise Idefix qui nous attendra au camping. Plus loin, on croise PJ 1000 et ses deux potes (Jérôme et Sébastien je crois... si c’est pas çà, excusez-moi mille fois les gars). Draccula les guide au camp, nous on continue seuls faire le plein.
C'est le moment de m'apercevoir que ma femme stresse un peu derrière moi. Dès que je prends un peu d’angle, elle redresse la moto sans s’en rendre compte. Après un an sans être grimpée derrière moi, il lui faut le temps de retrouver ses sensations. Pourtant je roule comme une lopette, j'espère qu'elle va se relacher demain.
Par contre, Boule et Manu ne font pas les lopettes, eux! Ils descendent comme des branques! Un vrai Joe Bar Team!!!... D'ailleurs en bas à la pompe à essence, j'ai entendu un « mais non j'attaquais pas. T'attaquais toi? » (véridique)

Retour au camping, et on attend l'arrivée du reste de la troupe. FeuFeu, Jeff, Guiche, Motomorphose et Mastiff One font une partie de route ensemble. Un aligot un peu épais mangé sur le trajet et une pluie battante les ont retardé. Ils arriveront les derniers. Entre temps, PiouPiou est arrivé aussi, je crois accompagné d’un pote très sympa, sosie de Clint Eastwood, qui roulait en RSV 1000 et qui a troqué son twin pour une BMW…
Un pote de Draccula fait aussi partie de la bande. Il a une CRB 600 F et il est accompagné d’un jeune gars en CB 500 ( !!!!) qui roule en duo avec sa femme.
Je crois qu’à son arrivée, on s’est tous demandé si le moulin du CB allait tenir le coup en tentant de suivre les 1000 mais le petit gars s’en est bien sorti. Il a roulé à son rythme et on n’a jamais eu à l’attendre comme on l’aurait cru.

Tout le monde est là!

Les voix portent dans tout le camping et ci et là on entend des éclats de rires. On peut enfin mettre une voix sur les posts lus, un visage et parfois même une dégaine ou un accent sur les pseudos. Désormais les messages du forum n'auront plus le même goût. Y a pas à dire, ça fait chaud au coeur de se rencontrer tous!

Direction notre chalet (le 4) et Boule et Fred sortent les bières du frigo. Séance de dégustation de bières belges, tout le monde à l'air ravi! FeuFeu lâche des vannes avec son style inimitable, des groupes se forment, des discussions s'entament... « t'as eu de la flotte sur la route? », « t'es content de ta combi de pluie? » « c'est un mec qui rentre dans une boulangerie et qui commande une tarte aux concombres... » Bref, tout se passe bien... Ah oui, la question qu'on entend souvent revenir c'est « ils annoncent quoi comme temps pour demain? »

Après le souper (pardon... le dîner) on est trop crevés pour la faire longue. Demain il faut rouler et on a tous qu'une idée en tête : dormir.

Boule et Fred montent dormir dans des lits minuscules... Le camping de la vallée verte était sûrement à la base un camping pour nains. On a eu quelques dosent de fous rires pendant l’apéro et le dîner mais c’est pas fini : Boule dort dans un lit duquel il déborde de partout. Il manque d'en tomber et Fred à un fou rire qui fait un bruit idiot. J’entend Boule lui dire alors qu’il se marre autant que lui « Tais-toi, t’as un rire de pucelle qui en prend pour la première fois »!!! Putain, je vais pisser dans mon lit! J'ai mal la mâchoire et mes abdos me font souffrir! Je ris tellement que je n'arrive plus à reprendre mon souffle... je vais mourir en auvergne! Mais mourir de rire...

Vendredi matin, il fait gris. Sec mais gris. Il y a du brouillard... Personne n’a vraiment bien dormi. On prend le petit déjeuner qui fait du bien, et certains commencent déjà l’intox de l’arsouille à venir.
On enfile les combis et Idefix me propose de me prêter sa poignée passager (très bien faite) pour que ma femme ne souffre pas trop. Finalement il me la donnera. Merci amigo, tu m'as fait vraiment plaisir.
On fait prendre les bécanes… j’imagines que ça devait ressembler à un épisode de l’apocalypse ! Huit TL et des gros cubes qui se mettent en marche ça fait du boucan.
Un seul doute : la RF 600 de Guiche ! RF veut sûrement dire Rouille et Ferraille… il finira jamais le meeting sans perdre une roue ou le guidon… cette moto est archaïque. Pourtant…

Le RB (Road Book) nous mène d’emblée prendre un col à 1421 m. Hélas, le brouillard ne nous permettra pas de profiter de la superbe route et du paysage.
Il est trop tôt pour se jauger l'un l'autre mais une chose est sure, dès qu'il fait dégagé et bien sec, certains vont arsouiller.
Personnellement, je suis avec ma femme... les routes magnifiques me donnent envie de prendre de l'angle mais tant pis, j'ai pas le choix. Je ne serai pas venu en auvergne pour ouvrir en grand mais pour profiter du magnifique paysage. Et là c’est le pied. Par contre elle se décoince et enroule les virages en restant collée à moi et j’arrive à augmenter un peu le rythme. Finalement c'est bien agréable.

Le cordon s'étire et le groupe se divise en petits groupes avec des regroupements aux intersections. Tout le monde n'a pas de RB et il ne faut perdre personne. On fait des arrêts fréquents pour attendre les derniers et l’inévitable pause cigarette des fumeurs provoque des pauses plutôt longuettes et bien trop fréquentes au goût de certains dont je fais partie… Mais bon c’est pas bien grave. On le saura pour la prochaine fois. C’est d’ailleurs le seul petit reproche à faire (si on doit en faire un).

Vers midi, on prévoyait monter au puy de dôme mais c’est bouché… on n’y ira pas. Par contre au retour du Puy de Dôme, on nous averti que des flics prennent aux jumelles… D’ailleurs on les a vu. Mais un troupeau de vingt motards les a sûrement dissuadé de tenter d’en arrêter un pour le contrôler.

On s’arrête pour manger un bout. Mais trouver pour nourrir 23 personne d’un coup n’est pas facile. Un resto nous a même refusé. Des motards ça casse tout, c’est bien connu.
Finalement on trouve et ça se passe bien.

On reprend les motos direction le Puy de Sancy… La route est belle jusque là et la vue sur place est dingue : c’est magnifique. En cours de route, on croise Mateo qui fait un bout de chemin avec nous.

Sur place, on fait un break. C’est l’occasion pour moi d’essayer une moto de tantouze ! Boule me laisse essayer sa TLS :o) Au moment où je m’apprête à démarrer, j’entends Boule qui me dit « Eh Killt ! » et il me fait discrètement signe de la main de partir en wheeling… Je lui réponds par un clin d’œil complice… Il fait plein sur le parking et je pars en wheel comme demandé. Jouissif …

Bien sur, ma femme n’était pas derrière. D’ailleurs elle n’a pas osé regarder, elle manque de vomir de peur quand je fais le con à moto.
Je descends la route qui est aussi large qu’une autoroute comme une balle et j’enchaîne les quelques virages avec un réel plaisir… ça va quand même bien une TLS. Disons que c’est pas une moto de pédé pur et dur… mais d’homosexuel refoulé MDR
A la remontée, je plonge dans le dernier virage en mettant le genou à terre… rhâââ lovely !
Trop chaud pour en rester là, je remets çà avec ma moto… Ce sera mon seul défouloir de la journée.

On rentre au camp par de belles routes, on s’arrête faire le plein, on met les six TLR en ligne et on fait des photos. C’est trop rare pour ne pas en profiter… On repart et on s’arrête un peu plus loin prendre un pot à la terrasse d’un café. On commente la journée, c’est bien sympa. Tout le monde rigole et les sourires sur les visages en disent long.
Par contre une nouvelle va glacer l’ambiance : on vient d’apprendre que le lendemain, la pluie et les orages sont au rendez-vous dès le matin… putain de merde… On fait quoi ? Tout le monde est d’accord pour se dire que s’il pleut on plie bagages et on rentre.

L’info se confirme le soir : pluie pour samedi. Merde de merde… bah… on aura quand même bien rigolé.
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L’info se confirme le soir : pluie pour samedi. Merde de merde… bah… on aura quand même bien rigolé.

On prend une douche et on met une tenue plus décente. Ce soir on va manger chez Alphonse ! Une auberge bien chouette où on mange sous forme de banquet. Repas copieux et de qualité, Gratte-Cul en apéro, vin et bonne chaire (sauf pour Mastiff One)… l’ambiance est dingue ! On s’entend à peine parler au milieu des éclats de rire qui émanent de partout.
A la fin du repas on a droit à de la verveine verte. Un alcool immonde qui s’évapore dès qu’il est en bouche et qui laisse en bouche un goût de produit anti-moustiques une fois avalé !
FeuFeu s’amuse à remplir mon verre « pour les enfants ». On boit un verre au nom du sien, puis un au nom du mien, puis on nom de sa fille, puis de la mienne, … puis j’apprends qu’il a 17 enfants à lui et 29 non reconnus. Nom de Dieu, ils veulent m’enterrer à la verveine ! Déjà qu’il m’en faut peu pour faire le con et le mec bourré, si je rentre dans son jeu je vais finir par rendre ma saucisse dans la voiture. Je déclare forfait… n’empêche qu’ils se sont tous bien marré en voyant ma tête quand j’avalais l’alcool. J’avais sûrement la médaille olympique du concours de grimaces.

La soirée s’achève sur le devant de notre chalet. Les casiers de bière se vident un peu plus et Piou-Piou amène de la poire artisanale. A coté de çà, la verveine c’est pour les enfants de chœurs ! Je bois mon verre, et j’ai l’impression que mon oesophage fond en l’avalant. Mon estomac brûle et mes yeux pleurent… Si vous avez vus les bronzés font du ski, quand ils sont dans la ferme de montagne et qu’ils tombent à genoux, c’est pareil pour moi !

Les blagues fusent, tout le monde rigole, on en profite un maximum… demain on rentre plus tôt que prévu.

Une heure du matin… on va dormir.

Autant dire que même avec des clous dans le lit, j’aurai dormi comme une masse. Et au réveil… Putain !!!! Il fait un ciel radieux !!!!!!!!! Soleil, pas de nuages, il fait déjà chaud à huit heures du matin. La météo n’est pas une science exacte et nom de Dieu, ça fait plaisir de s’en rendre compte !
Tout le monde est content, mais moi je me sens un peu frustré. De si belles routes, une si belle météo… et madame derrière qui est une bride naturelle à mon élan de générosité sur la poignée de gaz. Fred et Boule se proposent de la prendre comme passager pour que je me défoule un peu.

C’est pas une mauvaise idée… Jeff est chaud et Guiche aussi… on pourrait bien s’amuser.

On démarre et ma femme filme avec la caméra de Boule. Assise derrière moi, elle tente de filmer comme au Tour de France. C’est pas facile mais elle s’en tire pas mal. Au moins on a un témoignage vidéo du meeting et du barouf que ça fait quand un groupe pareil se déplace.

On monte le col de la veille qui était bouché par le brouillard. Une fois dégagé, c’est splendide. Le panorama… et la route ! L’ascension de huit kilomètres est un régal et une fois au dessus on s’arrête pour prendre des photos.
Jeff me lance alors « Eh Killt… ça te dirait qu’on descende sans ta femme et qu’on se fasse l’ascension, toi, Guiche et moi ? »… « Oh putain ouais !!!! »

L’heure des règlements de compte a sonné ! Ni une ni deux, j’enfile mon casque et on descend… je teste l’adhérence, j’enroule quelques belles courbes le genou à terre et j’ai pas envie d’avoir l’air ridicule à la remontée.
Une fois en bas, je demande « qui part le premier ? » Jeff répond « Ben… toi ! ». OK la chasse est ouverte et je suis le gibier.
Gazzz !!! J’ouvre en grand… mais c’est pas facile d’attaquer quand on s’est traîné pendant 250 kms la veille. Premier freinage, je me jette par terre et sors du virage comme une balle. J’essaie de perdre le moins de temps possible et j’ouvre en grand jusqu’au deuxième freinage… Merde, mon frein rend l’âme (d’ailleurs le soir mes plaquettes neuves sont sur les fers, les pistons sont grippés). Mon levier touche la poignée de gaz… Bordel, j’ai pas envie de me faire dépasser ! Tant pis, je coupe un peu plus tôt et profite du frein moteur, mais faut que je vire le plus vite possible pour compenser et adopter des trajectoires hyper propres pour ouvrir le plus tôt possible.
La route est magnifique, les virages s’enchaînent rapidement et les sensations sont jouissives.
J’aperçois Draccula sur le bord de la route qui prend des photos, je pense être arrivé au dessus de la côte, je me relève et rétrograde pour m’arrêter… mais putain, il est seul ! C’est pas la fin de la montée !!! Merde merde merde !!! Je m’attends à voir débouler Jeff à coté de moi et mon sang ne fait qu’un tour. Je réouvre en grand et plonge dans les dernières courbes pour finir un bon kilomètre d’ascension roues dans roues.

Nom de Dieu !!!! On se congratule, on se tape dans les mains, Guiche et Jeff ont un sourire jusqu’aux oreilles, on s’est payé une bourre géante, un sprint énorme. On est bourrés d’adrénaline et on est heureux.
Je regrette de ne pas avoir refait une dernière fois la montée mais sur le moment même on était sur un nuage. Jeff est un sacré pilote et Guiche un barjot de première. Avoir réussi à nous suivre avec son tréteau qui date du jurassique relève de l’exploit. Même sans freins, une TLR reste une machine qui est difficile à suivre et Guiche nous a impressionné. Jeff et Guiche, respect messieurs !!! Dommage qu’on n’habite pas plus près les uns des autres, on roulerait souvent ensemble avec un plaisir sans fin.

L’adrénaline retombe un peu et on se remet en route. On fait escale pour faire le plein après que j’ai ouvert la route pour le groupe. La route était magnifique et large avec des courbes rapides. Même avec ma femme derrière, j’enquille à 180-200 avec des pointes à 240.
A l’arrivée à la pompe, Jeff me dit « t’as fait le con, c’est un piège à flic des routes pareilles » Oups, désolé, en Belgique on n’a pas ce genre de problème. N’empêche, on s’est bien amusé et heureusement, les condés étaient ailleurs.

Un groupe décide de prendre de l’avance et repart avant nous. La CB 500 a un peu de mal à suivre, ils pensent qu’on les rattrapera. En fait on les perdra et on ne les reverra qu’au soir.
D’ailleurs, le RB nous indique une direction qui n’existe pas sur les plaques. On finira par s’y retrouver à l’aide du GPS.

On s’arrête pour manger et ça s’éternise un peu. Boule mange le plat d’un autre sans le faire exprès, on fait les cons et le temps passe trop vite.
Dans le ciel, les nuages commencent à débarquer. Pas de doutes il va pleuvoir et si on traîne, on va en prendre.
On décide de couper au court pour le retour et ne pas suivre le chemin prévu par le RB.

On repart direction le camping. Un enquille sur une route rapide pendant 17 kms et au bout il manque FeuFeu et Mastiff One et Motomorphose.
Putain, on attend un moment (interminable) et ils n’arrivent pas. C’est pas normal. On commence à stresser.
Je débarque ma femme et remonte la route en sens inverse à leur recherche. Je suis accompagné de Guiche et on roule vite. J’en profite pour me défouler un peu seul. Ca fait du bien mais sous le casque j’ai peur de découvrir qu’un des trois s’est mis au tas. Vu la route celui qui sort, sort à haute vitesse. Je ne m’amuse pas sur la moto comme j’aurai dû.
Arrivé au rond point de départ, personne. Avec Guiche on en conclu qu’ils ont pris un autre chemin que le nôtre.
Le retour vers le groupe se fait vite… mais il commence à tomber deux gouttes. Merde de merde.

Arrivés près du groupe, il ne reste que Jeff, Boule et ma femme. Tous les autres ont préférés continuer pour ne pas tomber dans l’orage qui se prépare.
Par contre dès qu’on se remet en route, des trombes d’eau nous tombent sur le râble.
Heureusement, ça ne dure pas et on n’est pas trempés comme des canards. Juste mouillés mais pas transpercés.
A cinq kilomètres du camping Jeff propose de prendre un dernier verre avant de rentrer. On s’arrête à Murol en plein milieu d’une fête médiéval.
On est au milieu de mecs en cotte de mailles et musique moyen-ageuse avec nos combardes en cuir… décallage.

De retour au camp, on apprend que les trois déserteurs ont pris un autre chemin parce qu’ils n’écoutent pas ce qu’on leur dit et que FeuFeu met toujours trois plombes pour enfiler ses gants et mettre son casque. D’un coté il est pardonné par son grand age. C’est pas facile pour un papy de suivre le rythme MDR !!! Bordel ils nous auront fait flipper quand même.

Après avoir mangé, on traîne le soir à se remémorer le week-end, comme à l’accoutumée on rigole beaucoup, on picole un peu… puis on se mange un aligot, pour changer… en auvergne, y a pas que des volcans, y a aussi des patates et du fromage.

Puis on se concerte. On ne va pas en rester là. Faut qu’on se revoit… et pourquoi pas en dehors du forum et de son meeting. Mon cercle d’amis s’est agrandi, et ce week-end formidable restera marqué dans nos mémoires à tous.

Avant d’aller se coucher, on se demande où et quand faire un autre meeting. En Belgique, en France ? Ce qui est sur c’est que l’édition 2008 aura lieu et nous l’espérons avec encore plus de monde. Ce fut trop bon pour ne pas recommencer.

Au retour, dans la voiture on avait plein d’images devant les yeux. Des paysages merveilleux, des visages ravis et des sourires qui en disent long. Puis dans la tête résonnent les rires, les fous rires, les vannes idiotes et les échangent de conversations très intéressantes. Il traîne un petit air de nostalgie aussi… c’est passé trop vite. Mais ce n’est que partie remise.

Alors voilà, mon compte rendu est un peu long, mais on ne résume pas trois jours en deux mots. Il s’est passé un échange humain très beau, des belles amitiés se sont créées, une même passion nous a réunis et ça c’est magnifique.

Je tiens à remercier tout particulièrement Draccula de nous avoir concocté un meeting aussi réussi de bout en bout, et vous tous de l’avoir rendu si agréable !

On s’est quitté par une poignée de main, j’aurais aimé qu’on s’embrasse… même entre mecs. Une chose est sûre, on se reverra.

Merci à tous, merci pour tout, merci d’avoir fait de ce week-end quelque chose d’unique et de mémorable.

A très bientôt pour l’édition 2008…
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a ce que je peux lire ici et sur le forum TLR, vous avez tous la bananes. c'est cool.
moi perso je suis super comptent d'avoir roulé avec vous. dégouté de ne pas avoir pu faire plus ( passer carrement le week avec vous ) mais faut voir pour 2008 Wink .
tres contant d'avoir fait connaissance avec vous meme si ce fut cours.
on vous avait dit que l'auvergne en valait le coup....

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