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LES MOTS BLEUS...


Messages recommandés

NB : division du sujet sur les matins d'hiver... Adrien

Lulu a écrit:
non j'avais pas vu le post , mais quand bien même , qu'est ce que je peux répondre???? non lulu et trés grande vitesse ça ne va pas ensemble et j'assume , je préfère rouler lentement et rester en vie que d'essayer d'aller au delà de mes limites et de me ramasser et il ne s'en trouvera pas un pour me dire le contraire !!!!! et toc mok2mok2


Malheureusement Lulu j'aimerais que tu aies raison, mais les gamelles en moto ne sont pas forcement dues à la vitesse .
C'est plutot une question de maitrise de la moto et des facteurs environnants extérieurs ( le chien qui traverse, refus de priorité, conditions clim etc...)
Pour ma part, j'ai raté il ya 2 ans un béquillage de ma bécane, il m'en a valu 2 opérations du pied et un an avant de pouvoir retravailler et marcher normalement.
Comme quoi , le mieux c'est que chacun roule à son rythme ... et en maitrisant sa moto.
Je roule moins :escargot: qu'à l'époque car j'ai pris de l'assurance en roulant avec des gens qui m'ont beaucoup appris.
Je suis aujourd'hui bcp moins frileuse dans les virages (sauf pour la t° extérieure).
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Tu as en partie raison Cat, mais la vitesse reste le plus souvent un facteur agravant en cas de chute !!

Il y a néanmoins des exeptions ...... A 16 ans, alors que j'étais couché sans casque sur ma honda 125 pour faire la course avec un pote, et alors que je roulais à 140 km/h en ligne droite son cale pied arrière est rentré dans ma roue avant car il me collait trop !!
:dubi:

Résultat : un , un passage sous un semi-remorque qui arrivait en face et le trou noir !! Cela m'a valu 1 mois de coma, 6 mois d'hosto, et 7 ans de réeducation pour retrouver mon bras droit .... et tout ça ne m'a pas empêché de reprendre la moto à la sortie de l'hopital.

Tu vois, depuis, je crois qu'il y a une heure pour partir et que la mienne n'était pas encore arrivée !!
:zen: :zen: :zen: :zen: :zen:

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Invité PoumPoum
G04 a écrit:
... et alors que je roulais à 140 km/h en ligne droite son cale pied arrière est rentré dans ma roue avant car il me collait trop ...


Vous rouliez en marche arrière ? ri5

... parce que sinon, il te collait trop en étant devant toi, et ça fait désordre ... :ri3:
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Ben G04, bien venu au club, j'ai vécu la même chose mais pas en moto en voiture. Non pas à la vitesse mais insécurité d'abrutis. 3 semaines de coma, fracassée de la tête aux pieds, normal, se mettre sous un 38 tonnes de pleine face à 100h/l ça ne fait pas de cadeau. 2 ans d'hosto dont rééduc, la perte d'un enfant, un mari qui se met la tronche en l'air n'ayant supporté la perte de son fils et sa femme fracassée, mais la force et le courage arrive à se remettre et revivre normalement. Comme tu dis, ce n'était pas l'heure, alors autant vivre, mais le pire de tout, c'est que l'on devient trop, trop en tout, à vouloir vivre, besoin de donner, de recevoir, et ça ne va pas dans ce monde de sauvage. :dubi:
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j'ai rien à rajouter papillon ,chaque fois que tu parles de cet accident , ça me remue , normal non?? mais c'est surtout l'admiration que j'ai face à ton courage , tu vas dire que tu n'as pas eu le choix, mais quand même , continuer ta route avec ça .... je suis à l'envers
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Toujours le mot pour rire poumpoum !!! mais tu as raison mieux vaut en rire qu'en pleurer !!
ri5

En ce qui te concerne papillon, chapeau bas !!! Je pense que tu fais exactement ce qu'il faut en continuant à vivre et à te battre, car pour la mémoire des tiens c'est ce qui t'honnore !!!
Saches que tu as toute ma sympathie et que si tu as besoin de mon aide ce sera avec grand plaisir !!!
Et crois moi je ne dis pas ça par pitié mais par admiration !!

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Invité PoumPoum
G04 a écrit:
Toujours le mot pour rire poumpoum !!! mais tu as raison mieux vaut en rire qu'en pleurer !!


Juste un détail : à nos ages (surtout le mien) on a plus ou moins tous eû à surmonter des situations dramatiques ...

Après, le drame est-il quantifiable ?
Existe t'il une échelle de l'horreur ?
Qui a souffert le plus ?
Qui s'est le mieux remis de ces souffrances ?

Voilà selon moi des questions qui resteront certainement sans réponses, la souffrance des uns n'étant pas celle des autres ...

D'aillleurs vous aurez remarqué que globalement , dans la société actuelle, les sujets prêtant à pleurer sont bien plus nombreux que ceux qui prêtent à rire ...

Donc revenons en un peu à ce que disait G04, il vaut mieux en rire qu'en pleurer ...

... et ceux qui rient le plus le font parfois pour ne pas pleurer ..🇵🇭
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?? merci beaucoup, je ne sais quoi dire pour remercier. Ce qui m'a permis de continuer ce sont mes deux autres enfants qui aujourd'hui sont grands, un fils qui va sur ces 22 ans et une fille sur ces 19 ans. Il avait besoin d'une maman pour leur apprendre la vie, à l'aimer, et si j'avais baissé les bras, que seraient ils devenus. Aujourd'hui une joie, un honneur de les voir heureux, vivrent pleinement et dans des bonnes résolutions. Hélas, la vie leur appris trop tôt ce que c’était de souffrir, la peur, les pleurs, mais avec force et courage, nous avons su voir l’autre côté, vivre, et malgré ces douleurs, elle est belle la vie quand on l’aime et lui sourit. J’ai pour principe, si c’est pour souffrir et vivre dans le mal, autant se mettre une balle de suite que de participer à sa propre déchéance. Ce n’est pas hélas ces aléas qui apportent le bonheur total, mais nous savons mieux apprécier les moments de bonheur et de peine, tout devient une belle importance à ça manière.
J’ai écrit un livre à ce sujet, je ne fais pas de « pub », mon éditeur s’en charge « normalement » :ri3: ri5 , mais dans le cas où vous aimez lire et voir que rien n’est terminé tant que la vie est là, ben…. ri4

http://www.societedesecrivains.com/html/ex_titre.php?sp=liv&livre_id=1448




Une preuve ri6 , j’aime la moto, les gens et encore un peu folle furieuse de la vie ?? .
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papillon83 a écrit:

pas nécessaire ma belle, ou prends des mouchoirs, alors un conseil gardes ton sourire et ta joie de vivre, :vv:


je crois que je vois ce dont tu parles. Et rien que de dire "il y a une vie
apres la mort" constitue une lumiere d'une incroyable clarté pour ceux qui restent ou ceux qui souffrent.

On
reste toujours tres seul devant ses propres souffrances. Le temps peut parfois
a peine les appaiser, et votre entourage n'est pas toujours en mesure de
comprendre.

Ecrire et parler devient alors une tres bonne idee.

Bises papillon

Phil.

pour en revenir au sujet : pour moi c'est le pantalon-collant decathlon qui laisse passer la transispiration et qui me donne le look mortel danseur d'opera casse noisette a la recherche de la scene.
Et pis quand c'est Crop Froid...c'est biere télé cheminée.



Je venais justement lui annoncer que, contre toute espérence, j'avais réussi mon travail !
Il ne répondit rien à ma question, mais il ajouta :
-- Moi aussi, aujourd'hui, je rentre chez moi...

Puis, mélancolique :

-- C'est bien plus loin... c'est bien plus difficile...


Je
sentais bien qu'il se passait quelque chose d'extraordinaire. Je le serrais
dans mes bras comme un petit enfant, et cependant il me semblait qu'il coulait
verticalement dans un abîme sans que je pusse rien pour le retenir...

Il avait le regard sérieux, perdu très loin :
-- J'ai ton mouton. Et j'ai la caisse pour le mouton. Et j'ai la muselière...
Et il sourit avec mélancolie.

J'attendis longtemps. Je sentais qu'il se réchauffait peu à peu :
-- Petit bonhomme, tu as peur...

IL avait eu peur, bien sûr ! Mais il rit doucement :
-- J'aurai bien plus peur ce soir...


De
nouveau je me sentis glacé par le sentiment de l'irréparable. Et je compris
que je ne supportais pas l'idée de ne plus jamais entendre ce rire. C'était
pour moi comme une fontaine dans le désert.
-- Petit bonhomme, je veux encore t'entendre rire...


Mais il me dit :
-- Cette nuit, ça fera un an. Mon étoile se trouvera juste au-dessus de l'endroit où je suis tombé l'année dernière...

Petit bonhomme, n'est-ce pas que c'est un mauvais rêve cette histoire de serpent et de rendez-vous et d'étoile...


Mais il ne répondit pas à ma question. Il me dit :
-- Ce qui est important, ça ne se voit pas...


-- Bien sûr...

-- C'est comme pour la fleur. Si tu aimes une fleur qui se trouve dans
une étoile, c'est doux, la nuit, de regarder le ciel. Toutes les étoiles
sont fleuries.
-- Bien sûr...
-- Tu regarderas, la nuit, les
étoiles. C'est trop petit chez moi pour que je te montres où se trouve la
mienne. C'est mieux comme ça. Mon étoile, ça sera pour toi une des étoiles.
Alors, toutes les étoiles, tu aimeras les regarder... Elles seront toutes
tes amies. Et puis je vais te faire un cadeau...

Il rit encore.
-- Ah ! petit bonhomme, petit bonhomme j'aime entendre ce rire !
-- Justement ce sera mon cadeau... ce sera comme pour l'eau...
-- Que veux-tu dire ?

-- Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes. Pour les uns, qui
voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d'autres elles ne sont rien que
de petites lumières. Pour d'autres qui sont savants elles sont des problèmes.
Pour mon businessman elles étaient de l'or. Mais toutes ces étoiles-là elles
se taisent. Toi, tu auras des étoiles comme personne n'en a...
-- Que veux-tu dire ?

-- Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une
d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme
si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire
!
Et il rit encore.
-- Et quand tu seras consolé (on se console
toujours) tu seras content de m'avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu
auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenêtre, comme ça,
pour le plaisir... Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant
le ciel. Alors tu leur diras : "Oui, les étoiles, ça me fait toujours rire
!" Et ils te croiront fou. Je t'aurai joué un bien vilain tour...



Antoine de Saint-exupery - le petit prince
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Vous comprendrez qu'on était loin des "matins d'hiver"...

Alors j'ai remplacé le titre d'une chanson (composée par les frères Seff) par une autre composée par Jean Michel Jarre... et qui convient mieux au nouveau ton de cette nouvelle discussion!


Tu as eu raison de parler de ton livre Papillon...
Discuter de sujets plus graves ou plus profond ou plus prégnants fait ausi partie de la vie du forum! Il est aussi là pour cela et je n'ai pas accolé le mot <tribu> à celui de moto par hasard... ri4

Et il y a de la place pour toutes les mouvances ici...
Sans trahir des secrets je sais que plusieurs d'entre nous ont traversé des épreuves extrêmement douloureuse au cours de leur vie!
Confronter les sensibilités de chacun aidera sans doute chacun à cueillir au fil des lignes ce qui est souvent essentiel mais "invisible pour les yeux"... n'est ce pas Falco! herisson

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Adrien a écrit:

Et il y a de la place pour toutes les mouvances ici...
Sans trahir des secrets je sais que plusieurs d'entre nous ont traversé des épreuves extrêmement douloureuse au cours de leur vie!
Confronter les sensibilités de chacun aidera sans doute chacun à cueillir au fil des lignes ce qui est souvent essentiel mais "invisible pour les yeux"... n'est ce pas Falco! herisson


yes....on ne voit bien qu'avec le coeur....
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  • 2 weeks later...
Désolée de ce retard et répondre si tardivement à ces écrits.

Mais ça m'a juste donné envie d'écrire ça, à l'instant sans chercher à comprendre et tourner les mots pour que ça fasse beau, ça vient à l'instant du coeur.

Quand tout devient invisible aux yeux,
La responsabilité ne vient t’elle pas du coeur
Celui qui ne sait pas vivre pour éteindre certains feux
Comprendre, donner, atténuer souffrance pour du bonheur.

C’est quand on refuse de laisser ce bonheur éclairer nos yeux
Le laisser s’engouffrer, réchauffer nos cœurs
Que ça caille dans nos vies malgré être deux
Et là, nous savons tous que tout devient pleur


C’est quand les étoiles ne scintillent pas
Pour éclairer nos nuits sombres
Pourtant nos yeux ne pleurs pas
Malgré que tout devient pénombre.

C’est quand on n’a rien à offrir que tout est con
Tout simplement ouvrons nous à nos sentiments
La mort viendra, elle ne nous fera pas faux bon
Vivement pleinement sans ce mentir et faire semblant

Papillon
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disons tout simplement que nous sommes tous dans le même besoin, partager, aimer se faire accepter et accepter, rien de compliquer quand tout est dit sans amertume ou souffrance, tout est si simple. Comme je dis et insiste, ce n'est pas la vie qui est bête, c'est nous qui sommes cons. Mais bon, vive les gens du coeur, ceux qui savent donner, partager, sans juger. Et merci à un qui va se reconnaitre du forum que j'ai rencontré aujourd'hui et où nous avons passé une agréable journée tapeaplo et comme pour lui et à vous tous, et je ne vais pas m'oublier quand même :ri3: que le bonheur soit présent. Pour ma part, je pense que le partage, l'écoute des souffrances, même si l'on ne comprend pas tout, c'est important, autant que l'on peut partager le rire et autre. Tout à une importance.

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papillon83 a écrit:
Désolée de ce retard et répondre si tardivement à ces écrits.

Mais ça m'a juste donné envie d'écrire ça, à l'instant sans chercher à comprendre et tourner les mots pour que ça fasse beau, ça vient à l'instant du coeur.

Quand tout devient invisible aux yeux,
La responsabilité ne vient t’elle pas du coeur
Celui qui ne sait pas vivre pour éteindre certains feux
Comprendre, donner, atténuer souffrance pour du bonheur.

C’est quand on refuse de laisser ce bonheur éclairer nos yeux
Le laisser s’engouffrer, réchauffer nos cœurs
Que ça caille dans nos vies malgré être deux
Et là, nous savons tous que tout devient pleur


C’est quand les étoiles ne scintillent pas
Pour éclairer nos nuits sombres
Pourtant nos yeux ne pleurs pas
Malgré que tout devient pénombre.

C’est quand on n’a rien à offrir que tout est con
Tout simplement ouvrons nous à nos sentiments
La mort viendra, elle ne nous fera pas faux bon
Vivement pleinement sans ce mentir et faire semblant

Papillon


Quand le papillon effleure les mots de ces ailes, c'est beau, et ca se passe de commentaires.

:loupbipbip:
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ri4 vu que je suis repartie dans mes écritures, :lol: , je vais vous faire partager quelques uns de ceux-ci. Vu les dernières lignes sur ce topic, je me permets de mettre celui-ci.

Toi ,le temps ,tu n’es qu’un au-delà

Remplis d’instants dont je me souviendrais

Toi ,le temps, tu me portes dans tes bras

Afin de vivre des moments qui ne reviendrons jamais.



Toi ,le temps ,et ton passé sans issue

Tu sais simplement me diriger

Dans une vie où j’ai beaucoup perdue

Mais tu ne te laces pas de me faire avancer



Toi ,le temps ,avec ton temps que tu m’as offert

Ta puissance pour détruire des jours et des nuits

Aujourd’hui tu me transportes encore dans tes mystères

Malgré ton empressement de passer, je ne veux pas que tu me fuies



Toi ,le temps ,qui est construit de galères

Je t’aime, depuis que je te connais, tu m’offres la vie

Je sais qu’un jour tu m’abandonneras pour le temps d’un repère

Le temps de me faire accepter que ma mort est ici


Toi, le temps ,transporte moi longtemps dans ton élan

Je ne veux pas connaître le temps ou plus rien n’avance

Non, reste là, et importes moi dans tes vents

J’ai bien le temps de mourir et ne plus connaître ta présence
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