Championne du monde féminine motoquad 2009 !

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Championne
du monde féminine motoquad 2009, Camelia Liparoti termine également
vice-championne du classement général quad mondial. Désormais, c’est
vers le Dakar que la Transalpine se tourne. Un challenge qui se veut
aussi une revanche sur le sort.


Si sur l’édition 2009 elle
est privée de podium, elle compte bien en janvier 2010 remettre les
pendules à l’heure. Le plateau est de grande qualité et Camelia connaît
parfaitement le défi à relever aujourd’hui...
« Le Dakar n’est
jamais une affaire très simple... Bien trop de paramètres peuvent
changer le cours des choses. Ce que je souhaite, c’est terminer
l’épreuve dans le bon wagon. Pour le résultat, je ne me risquerais pas
à un pronostic.
Il sera bien temps d’y penser le moment venu.
Cette année, le plateau est particulièrement relevé. Avec une trentaine
de quads, il s’agit d’une véritable reconnaissance pour nous et tout
cela est très valorisant. D’ailleurs, en détaillant la liste des
engagés, on voit qu’il y a du beau monde! Une dizaine de concurrents
sont capables de gagner. La lutte va être acharnée et les affrontements
de haut niveau. Je dois bien avouer que je suis fière aujourd’hui de
rouler dans cette catégorie... Mon seul regret, je serai la seule femme
en quad et il y en aura très peu en moto. »

Le Dakar est une
course exigeante tant physiquement que mentalement. Tenir deux semaines
au meilleur niveau de pilotage requiert une énergie sans faille.
Camelia n’a jamais négligé ce paramètre et travaille
avec
détermination son physique. Côté mental, il n’y a aucun souci à se
faire, bien conseillée par son parrain sportif Luc Alphand, vainqueur
en auto du Dakar 2006…
« Je m’entraîne avec un coach à Chamonix.
Cela m’aide beaucoup pour affronter le Dakar où les altitudes dans la
Cordillère des Andes peuvent donner le vertige. D’ici au départ de la
course le 1er janvier, je vais
continuer à me préparer avec raison pour être affûtée comme une lame ! »
À
la lecture attentive du parcours, Camelia commence à se faire une idée
de ce qui l’attend. Une étape a particulièrement retenu son
attention... celle qui précède la journée de repos !
« En plein
Chili, entre Iquique et Antofagasta (où aura lieu la journée de repos),
cette 7e étape me paraît receler de nombreux pièges, notamment un «
salar », d'environ 3 kilomètres... Un salar est une étendue désertique
jonchée de gros blocs de sel séchés où la vitesse peut chuter sous la
barre des 10 km/h... Cela me rappelle le Chott El Djérid en Tunisie où
j’ai vu bon nombre de très bons pilotes se faire piéger et perdre
beaucoup de temps. D’ailleurs, l’organisation acceptera les arrivées
jusqu’au lendemain 18h00 avant de prononcer la mise hors course ! C’est
un signe qui présage de la difficulté de cette étape... Quoi qu’il en
soit, j’aborderai chaque jour avec philosophie. Sur un Dakar, il n’y a
pas cinquante façons pour avancer... Il faut savoir rester sage et
toujours penser que le plus difficile reste à venir… »
Vous pourrez suivre chaque jour Camelia « on line » sur dakar.com



www.dakar.com