Bien choisir sa carte routiere

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Embarquer une unique carte dans sa sacoche réservoir se montre rapidement insuffisant.
Deux, voire trois cartes représentent un investissement utile et (presque) indolore car leur TVA vient de chuter de 19,6 à 5,5 %. Pour les équipements de sécurité, on attend encore...
Fondamentale, l’échelle d’une carte exprime le rapport entre la distance mesurée sur la carte et la distance réelle.
Sur 1 cm de papier, une carte au 1/1 000 000e représente 10 km de terrain.
Ainsi, plus la carte décrit une zone limitée de terrain, plus elle fourmille de détails (routes vicinales, chemins, cours d’eau, dénivelés...).
Pour un voyage réussi, optez pour une carte couvrant l’ensemble des grands axes (au 1/1 000 000e le plus souvent) ; une seconde, au 1/200 000e, permettant d’aller plus avant dans la connaissance de sa région de villégiature ; en choisir enfin une troisième plus précise si vous êtes sensibles aux chemins de traverse. Veillez toutefois, à moins de pratiquer l’enduro, à ne pas descendre en dessous du 1/100 000e.

EN IMAGES

Bien vu !

Le plus souvent, c’est en cherchant à quitter une ville qu’on se perd. Certaines cartes intègrent le plan des principales cités de la zone couverte. Très utile, tout comme l’index des communes.


Mal vu !

La multitude d’informations qui brouille la lecture




* Opter pour plusieurs cartes : échelles, découpages, infos touristiques...
* Index des villes et des distances, plans d’agglomération facilitent la vie.
* Un modèle indéchirable convient bien aux contraintes de la moto.


La vitesse de déplacement d’une moto ne convient pas à de telles échelles, le changement de pli intervient trop souvent.

Thèmes
Il existe aussi des cartes thématiques intéressantes : routes historiques, gastronomiques, pittoresques... En revanche, fuyez les cartes des radars qui ne peuvent suivre leur rythme d’implantation. Une liste récupérée sur Internet constitue un bien meilleur rempart.

Encombrement
Le gain de place reste un souci à moto. Deux choix sont possibles. La carte de poche se loge dans n’importe quel recoin mais nécessite de bons yeux. La recto/verso avec par exemple le nord de la France d’un côté et le sud de l’autre se montre intéressante sous réserve que l’économie de place ne se fasse pas au détriment d’informations telles l’index des villages. Et puisqu’il est question de place, vérifiez - si vous envisagez l’achat d’une sacoche réservoir - que le porte-cartes soit suffisamment large pour contenir deux plis, soit 23 cm (voir MM n° 218).

Pérénité
Les cartes routières subissant de rudes de traitements (vent, pluie, pliage lors des manipulations) les fabricants éditent des versions « indéchirables » pour 2 à 3 euros de plus. Avantages : une bonne résistance à l’eau, aux séances d’origami et aux salissures. Quasi indispensable en deux-roues.
L’évolution perpétuelle des réseaux routiers rend les cartes obsolètes. Les éditeurs font donc souvent une mise à jour annuelle, voire semestrielle. Si la carte n’indique pas de millésime, un coup d’œil à son dos permet d’en connaître la date de mise à jour ou d’édition.

[The Pat 0]

un autre choix tout aussi utile suivant la balade , imprimer un road avec google map avec l'echelle que l'on souhaite