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De petites manufactures américaines, italiennes ou françaises assemblent en séries limitées des motos d'exception. Le carbone, l'aluminium, le titane et le platine sont les matériaux essentiels de ces mécaniques rares.

Luc Debraine
Mercredi 3 décembre 2008


«C'est vraiment la niche de la niche», concède Marc Delbreil, consultant en marketing établi à Bulle. Sa société, Endeavour Development, importe depuis une paire d'années en Suisse des motos exclusives, d'origine italienne ou française. Il n'en écoule pas plus d'une dizaine par an, tant la production de ces machines artisanales est lente, et surtout leur clientèle rare. «Les passionnés de belles mécaniques automobiles, mettons les personnes attirées par les automobiles britanniques Morgan ou TVR, sont déjà peu nombreux. Mais l'échantillon se restreint encore lorsqu'il s'agit de trouver ceux qui ont un permis moto!» remarque Marc Delbreil.



Ces motos sont assemblées à la main dans de petits ateliers par des artisans mécaniciens. Les Wakan, par exemple, sont fabriquées dans un petit village de l'Hérault, près de Montpellier. Il faut compter quatre mois pour réaliser un exemplaire de ces splendides roadsters (café racers, diraient les puristes) propulsés par un moteur V2 d'origine Harley-Davidson. L'esprit d'une Wakan est celui de Carroll Shelby, le légendaire préparateur californien des Cobra ou des Mustang: du muscle, du râble, du style. Le V2 d'une Wakan est un 1640 cm3 de 120 ch et 165 Nm à 41250 tr/min. Comme la moto ne pèse que 183 kg, puissance et agilité sont au rendez-vous, au contraire du confort, résolument spartiate.

Les autres marques proposées par Endeavour Development sont italiennes. Elles sont spécialisées dans des machines très sportives, aux solutions techniques innovantes, aux composants de haute qualité et aux matériaux coûteux, comme la fibre de carbone ou le titane. Les Bimota et les Vyrus sont construites autour de puissants moteurs Ducati. D'autres marques confidentielles, comme Terra Modena, optent pour des architectures routières plus hautes et plus maniables, de type Supermotard. Terra Modena a demandé à la société de Piero Ferrari (le fils d'Enzo) et à 2000 Engineering (la société qui a développé les premières boîtes de vitesses électroniques pour la F1) de concevoir son moteur monocylindre.

La plupart de ces marques recourent en effet à des spécialistes ou à des équipementiers externes pour les composants principaux de leurs machines, qu'ils s'agissent des moteurs, des suspensions, des commandes ou des échappements. Elles sont souvent faites sur mesure, selon les désirs des clients. Tel un Tom Cruise qui a demandé l'an dernier à ce que sa Vyrus ait un maximum de pièces de carbone ainsi qu'un cadre et une fourche anodisés noirs. Le tout pour 80000 dollars.

Même si leur coût est bien inférieur à celui d'une voiture hypersportive, ces motos d'exception peuvent valoir entre 30000 et 100000 francs, voire davantage. Un tiers de leurs possesseurs les utilisent régulièrement, un tiers épisodiquement par beau temps ou sur circuit et un tiers ne tournent jamais la clé de contact. Pour la bonne raison que leur machine trône dans leur salon, objet rare parmi les objets rares. «Des clients fortunés au Japon ou aux Etats-Unis achètent même un modèle à deux exemplaires: l'un pour rouler, l'autre pour être exposé chez eux», sourit Marc Delbreil.

Celui-ci tire de lui-même un parallèle entre cet univers de passion mécanique et celui de la haute horlogerie, avec ce que cela comporte de recherche de beauté exclusive, d'originalité technique, de matériaux nobles, de manufacture et d'investissement réfléchi sur des pièces rares qui sont aussi des pièces de collection. A point nommé, Terra Modena a reçu le soutien de la marque horlogère IWC. Et MV Agusta offre une montre Girard-Perregaux Laureato EVO3 F4CC avec chaque exemplaire de sa terrible F4CC, fabriquée à 100 exemplaires et vendue 100000 euros l'unité. Fusée à deux roues, la MV Agusta F4CC dispose d'un moteur quatre cylindres de 200 ch, dépasse au besoin les 310km/h et offre du carbone et du titane à foison. Près de 90% de ses composants sont fabriqués à la main, pièce après pièce.

La marque italienne MV Agusta, célèbre pour ses multiples victoires en GP avec Giacomo Agostini dans les années 60, vient d'être rachetée par Harley-Davidson. Celle-ci possède une autre marque de motos sportives: Buell. Cette filiale de HD, créée il y a vingt-cinq ans par Erik Buell, produit un peu plus de 10000 motos par année dans son usine du Wisconsin. Mais la production n'est pas automatisée: les neuf modèles de Buell sont assemblés à la main sur les lignes de montage. La marque est connue pour ses innovations audacieuses, souvent reprises par la concurrence, comme le pot d'échappement placé sous la moto pour abaisser le centre de gravité, l'huile qui prend place dans le bras oscillant, l'essence dans le cadre ou encore le frein à disque périmétrique. Comme le confiait récemment Erik Buell au magazine Time: «Je veux que chaque partie de mes motos ait deux fonctions, si ce n'est trois ou quatre. Cela implique d'inventer des pièces auxquelles personne n'a pensé auparavant.»

Malgré leur fabrication manuelle, les Buell restent dans le registre de la production industrielle. Ce qui n'est pas du tout le cas d'une autre marque américaine, elle située dans le sud profond, à Birmingham dans l'Alabama. Confederate sort au compte-gouttes des sculptures roulantes, largement taillées dans des blocs d'aluminium, moulées dans le carbone et le titane, vendues à des prix exorbitants (environ 80000 dollars). Là aussi, sur ces motos dépouillées, le cadre fait office de réservoir et les effronteries techniques sont nombreuses, comme la fourche de type Girder sur l'extraordinaire B120 Wraith fabriquée à 250 exemplaires.

La dernière création de Confederate est la Fighter, une série limitée (45 exemplaires) réservée au catalogue de Noël des magasins Neiman Marcus. Prix de vente par correspondance de la bête: 110000 dollars.
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