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MILLE VACHES 1971


Messages recommandés

samedi 9h ....dec 71, je change encore la clavette du kick du 500 magnat debon de 1952 avec fourche telescopique et j ai ajouté un biplace (le side bernardet est demonte dans le garage , a refaire les lamelles d armotisseur ), je met des clavettes de velos ,car ca revient moins chere...
....caracas arrive avec son p50 honda sans pot.... bien sur;;;;
" tu viens pas comme ça" je t enmene..il rigole comme d hab...
Bien on se charge pas trop , 2 duvets , roulés dans une bache et le sac a ...outils chalut motard
pour l instant tout va bien , fait pas trop froid , fait pas chaud non plus....
personne sur la route vichy ...ussel , quelques dragons de clermont nous doublent ...on fait un 90/100 bien pepere....
c est facile a trouver , poasser st angel, le plateau n est pas loin, on suit toute la troupe, certain me regarde amusé... j ai mon altus , mes climax , mon barbour et des rangers rire caracas et pas mal non plus, un cromwel gris des lunettes de chantier, un annorack noir....
ca y est on est sur le plateau, c est immense , des tentes us et des motos autour ...pleins de monde deja c est a peine 15h ,
un parquet de bal , je crois ou une odeur de vin chaud nous fait nous garer a cote....
CRAC la bequille centrale a laché , ca va etre gai pour la demarer avec la laterale , que j ai monté....
Tintin de gueugnon est tout content de me revoir, il est venu avec la rgst (500 terrot, identique au mien) il est pas tout seul .....t auras pas froid qui me dit ... t as qu a rester avec moi , et manger et boire... meme pas vrai
En s inscrivant , on percoit la medaille , et on remplit la feuille..
on nous dit que quelqu un est decede et un hommage lui sera rendu...
je sens pas le froid , car le melange prune biere fait son effet....on a perdu caracas....heu non il vomit....quelle equipe , on me demande pleins de trucs sur le 500, et je sympathise avec pleins de gars, tintin sort le mange disque et fait peter ,whole wota love de led zepp, et tout content , danse autour du brasier , la nuit est froide mais pas de neige, on danse comme des indiens sur du led zep, santanna, etc......
on a quand meme mit le nez dans les duvets vers 6/7h jusqua 9/10h ou commence le ramdam , quelques anglaises chauffent en dunstall....
la remise des recompenses et hop , nous on rentre ....avec la bande de cebazat, et celle tintin de gueugnion , j en reviens pas , j ai meme pas eu une panne ........
chapeau bin en voila en ptit bout des mille vaches 71, car avec le temps....;;
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ça me fait penser à un truc tout d'un coup.....
je me souviens d'un gars (sur une 125 Mz, je crois), qui dans la première édition de 69....avait mis des élastiques de sièges de deuch....autour de son pneu arrière.....3, reliés par les crochets.....tous les vingt centimètres autour de sa jante,
efficace...il disait.....pour la neige....(bon à prévoir pour l'édition 2009....) mfou de toi

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gd87 a écrit:
ça me fait penser à un truc tout d'un coup.....
je me souviens d'un gars qui dans la première édition de 69....avait mis des élastiques de sièges de deuch....autour de son pneu.....3, reliés par les crochets.....tous les vingt centimètres autour de sa jante,
efficace...il disait.....pour la neige....(bon à prévoir pour l'édition 2009....) mfou de toi


Super Idée effectivement,
Merci Ged chalut motardtchine
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  • 2 weeks later...
coucou merci ,c est sympa de me permettre cette tite planche sur une concentre mythique des 70s,
il existait aussi" les chevaux de glace" par invitation a cote du lac de vassiviere, en fevrier , superbe endroit et bien agencé par ATC de st christophe , dont mrs soldat et forestier etaient les organisareurs.....si certain d entre vous y ont participé, j aimerai bien avoir quelques photos ...helas a l epoque , on n y pensait pas trop ...A bientot chapeau manxpompom
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  • 1 month later...

Merci pour ton récit. Bien content que mon voyage à Mada soit reculé pour que je puisse participer à ce re-nouveau des Millevaches.

J'espère que tu pourras faire la route même en voiture, on accepte tous les anciens des Millevaches. On serait heureux de vous y voir et de vous entendre de vive voix.

chapeauchapeau Respect.

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  • 5 months later...
Cette année là j’habitais encore en banlieue sud de Paris, à Montrouge.

Mon « parc » machines se composait alors d’une mob orange AV 89 (celle qui avait la fourche à balancier), d’un vélomoteur Motobécane D 75 et d’une Dresch 350 en cours de restauration.

Par le biais de cette Dresch, j’étais adhérent à l’AAMA fondée quelques mois plus tôt par Patrick Négro et quelques bénévoles dont Alain Grare, bien connus dans le monde de la motocyclette ancienne.



C’est au cours de nos réunions hebdomadaires qu’a germé l’idée de me rendre aux Millevaches. C’était décidé, j’irai avec la D 75.

J’avais acheté cette D 75 neuve au printemps 1970. C’était alors la plus grosse cylindrée française encore en vente. Les 125 LT n’allaient apparaître que quelques mois plus tard. Elle m’avait plu parce qu’elle avait tout d’une grande avec sa boîte séparée à 5 vitesses au pied droit. A dire vrai, j’ai vite regretté de ne pas avoir acheté une 125 MZ ou une CZ, autrement mieux taillées pour la route…Mais elle était là et j’allais lui en faire voir.


Au départ de Montrouge il fallait compter près de 500 km, soit environ 10h00 de route.

Le départ eût lieu le vendredi soir à 19h00 après un solide repas plein de calories.

La bête était chargée à mort avec le sac à dos sanglé sur le réservoir et la guitoune sur le porte-bagages. La veille j’étais passé chez LALA (qui était encore à Alésia à cette époque) pour lui acheter une bulle adaptable sur mon casque. Equipement tip-top…à condition de rouler tout le temps, sous peine d’être envahi par la buée.



Comme j’étais décidé à rouler, un coup de kick et me voilà parti, direction Montlhéry par la N20 en me tapant toute la banlieue sud. Le temps était clair et vers Etampes je commençais à me les geler salement, mais c’étais trop tôt pour attaquer mon moral. Le petit 2 temps ronronnait d’aise et m’emmenait gaillardement jusqu’à Orléans.[

Je n’avais alors encore rencontré pas une moto, pas une mob. J’allais aux Millevaches et je m’étais naïvement imaginé que tout ce que Paris comptait comme 2 roues était en route comme moi !



Vingt kilomètres plus loin, ravitaillement en carburant à La Ferté St Aubin, et au moment de repartir, le gros coup de cafard me prend. Voilà 2h1/2 que je me caille, j’ai l’impression de me traîner sur cette N20 en roulant poignée au taquet, pas une moto, à se demander si je ne me suis pas gouré de date ! Quand je pense aux kms qu’il me reste à parcourir, je me dis que je suis complètement cinglé et que je serais mieux dans mon plumard. Logiquement je pourrais y être dans 2h1/2.

Alors assez fait le zouave, demi-tour et retour « at home ». C’est peu glorieux, mais tant pis.

Je retraverse Orléans et en longeant la gare je vois rangées sur un trottoir devant un bistrot une dizaine de bécanes dont des sides, des p’tits cubes, des gros cubes, le tout avec armes et bagages. Aucun doute, ces gars là sont en route pour le Limousin.

Je m’arrête, on m’accueille chaleureusement, j’explique mon coup de blues et ils me remettent ma D75 dans le sens de la descente plein sud. Le plus beau est que le gars qui tient le bistrot est un membre de l’AAMA et que je ne le savais pas. Dominique Baulande, c’est son nom, tient là un relais routier qui accueillera des années durant de nombreux motards.


Nous voilà repartis. Les seules machines qui supportent mon rythme lent (maxi 80 km/h) sont une 125 MZ « banane » et une 175 Tobec chargée à bloc.

Les grosses bêtes filent devant et j’envie les attelages BMW visiblement taillés pour ce genre de virée. Ils ont pleins de phares ajoutés et quand je regarde ma modeste optique rectangulaire, elle me fait penser à une lampe de poche.

Qu’importe, cette fois-ci je roule en bonne compagnie et le bruit des moteurs est rassurant.

On passe Vierzon puis Issoudun où a lieu un arrêt carburant. Il est 23h00, le temps est clair depuis le départ, à part quelques brumes.

A La Châtre on trouve encore un troquet ouvert pour boire un chocolat chaud. Ce sera le dernier avant l’arrivée.



A Guéret on fait la jonction avec un attelage Ratier, une 125 MZ et une autre en 250 attelée. On se met tous en chasse d’une pompe à essence avant d’attaquer la montagne. On sillonne Guéret en tous sens et on finit par trouver une pompe ouverte avec des Belges en train de faire le plein de leur Yamaha 650 et Sunbeam S7. En fait ceux sont eux qui ont réveillé le pompiste qui a accepté de les servir. Du coup il se retrouve avec plus de clients que prévu et il est tout heureux de discuter avec nous. Une fois les pleins faits, les Belges partent devant et notre petite troupe s’ébranle à la suite.



Entre Aubusson et Felletin on trouve des traces de neige sur la route. L’attelage MZ ouvre la route avec un éclairage puissant. Je suis en avant dernière position avec la 175 Tobec derrière moi. Le rythme est soutenu. Depuis que l’on est dans la montagne, on sent l’arrivée proche. Et puis soudain le side en tête fait le crabe sur du verglas et de la neige durcie en ornière, les solos qui suivent passent comme ils peuvent, je réagis trop tard et mal. Sans comprendre ce qui m’arrive, ma D 75 se met à guidonner violemment, sans doute sous le poids du chargement, et je pars en soleil. Je me revois en train de glisser sur le dos avec ma machine passant au dessus de moi. Silence tout soudain et tourbillon de phare et de lampe autour de la scène. Je suis allongé et j’ai froid. « Vas-y bouge » me dit quelqu’un, « fais voir si t’as rien de cassé ». Je fais l’inventaire de mes membres et tout paraît OK. Je dis que ça va et on m’aide à me relever et à enlever mon casque. Ma bulle est toute labourée et m’a bien protégé. Ma machine gît au fossé. Inspection qui révèle phare cassé, guidon (fourche ?) de biais, garde-boue avant cabossé, repose pied gauche tordu, moteur bloqué, bagages éparpillés. Fichtre ! La Tobec qui me suivait n’a eu son salut qu’en allant au fossé tout rempli de neige qui a bien amorti la fin de course. A part moi personne n’a de mal.

A plusieurs on remet la roue avant et le guidon dans un axe convenable. Le garde boue est redressé avec une pierre et maintenu en place avec du fil de fer. Le phare est remplacé par une lampe de poche scotchée. Côté moteur, c’est en fait le repose pied tordu qui bloquait le plateau d’embrayage. Là je me rends compte que je pisse le sang d’un doigt avec une entaille profonde. Consternation, mais aussi solidarité et amitié.

Je recharge mes bagages avec cette fois-ci la guitoune sur le réservoir et le sac sur mon dos. Nous repartons et je ne suis plus très assuré. Avec le froid, mon doigt me fait mal et je peine à débrayer. Le sang a coagulé dans le gant ça va être mignon à ôter. Les plaques de verglas et de neige se succèdent, mais nous arrivons à les passer à petite vitesse avec parfois les pieds à terre en guise de patins.

Nous voici enfin sur le plateau. La route est droite et le ciel étoilé. Nous traversons Millevaches et continuons sur Meymac où nous arrivons bien fatigués. Des courageux organisateurs veillent et attendent les arrivants nocturnes. Nous y sommes enfin. Il est 4h30 du matin Nous découvrons un camp de toiles de tentes. On me propose de dormir dans une grande tente qui abrite une bonne dizaine d’individus. Sans demander mon reste, je me faufile entre les corps engourdis et sombre dans un vague sommeil frigorifique en me disant que je ne me réveillerai peut-être pas.

Il fait grand jour à présent et en sortant de la tente plein de courbatures, je vois toute l’étendue du rassemblement en même temps que l’étendue des dégâts sur ma machine.

D’abord un copieux petit (grand) dèj. Après quoi je cherche une pharmacie pour me faire un pansement correct. Je finis chez un toubib qui me pose 4 points de suture.



Retour au campement pour une séance de mécanique et tôlerie. Avec l’aide d’un guzziste et d’une ampoule neuve, j’arrive à redonner de la lumière dans le phare dont la parabole n’est plus très géométrique. La fourche à un bon pète mais elle doit pouvoir tenir pour le retour.

Je ne vais malheureusement pas pouvoir rester aussi longtemps que je le souhaitais. Du fait de mon éclairage défaillant, il va me falloir rouler au maximum de jour pour rentrer sur Paris.

A midi je casse la croûte avec des potes, après quoi je fais un tour du parc pour y admirer toute sorte d’engins qui me donnent déjà envie de revenir. je récupère ma médaille, dis au revoir aux potes et je recharge ma pauvre mule.



Sur la route du retour je dépanne deux gars en Ducati qui on cassé leur câble d’embrayage. J’en ai un d’avance qui va au poil. Je ferai halte pour la nuit à Guéret et là j’aurai le plaisir de passer la soirée avec deux journalistes moto qui se rendent à Meymac en essayant la toute nouvelle Suzuki 750 3 cylindres surnommée « la bouillotte ». Ils m’emmènent la voir soigneusement garée sous un appentis. Avec sa robe violine, elle est superbe. Avant de les quitter je leur conseille de se méfier du verglas. Ce serait dommage d’abimer une si belle machine.



Le Dimanche soir j’étais de retour chez moi, complètement crevé, perclus de douleurs, ma machine en piteux état, mais HEUREUX.

Promis, j’y reviendrai !
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Oui je serai parmi vous pour le 40ième rugissant (mugissant)
Je ne pourrais venir que le samedi 12, mais ce sera déjà bien.
Je viendrai en 500 Bullet qui est ma monture préférée depuis 5 ans. C'est elle qui me rappelle le mieux les sensations de la 500 RGST avec laquelle j'ai fait l'édition 1974 (récit à venir, ainsi que le récit de l'édition 1973 en 350 HCTL)
A bientôt donc

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vero72 a écrit:
Limobull a écrit:
Quelqu'un peut-il me dire comment je dois faire pour me déconnecter à la fin d'une séance de tchatche


tu as une petite case où il est écrit "deconnection", tu cliques dessus

Crogneugneu de crogneugneu!!!suis-je donc devenu si has been que ça
J'la vois pas ta case et ça fait huit jour que je suis connecté
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Limobull a écrit:
vero72 a écrit:
Limobull a écrit:
Quelqu'un peut-il me dire comment je dois faire pour me déconnecter à la fin d'une séance de tchatche


tu as une petite case où il est écrit "deconnection", tu cliques dessus

Crogneugneu de crogneugneu!!!suis-je donc devenu si has been que ça
J'la vois pas ta case et ça fait huit jour que je suis connecté



je peux t'assurer que tu n'es pas connecté sur la ChatBox


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  • 3 weeks later...

Respect Messieurs pour les galères que vous avez enduré. Et je croyais que j'avais été un dur. Oui, un dur à lever le matin. Je n'ai pas fait le /10 ème de ce que vous avez accompli.
Vous êtes VRAIEMENT DES PURS.....DES VRAIS DE VRAIS, chapeau.

Respect moi je retourne au chaud

Au plaisir de rencontrer des héros de la route

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Cher Nono ,
Il est vrai que l on etait habitué pour se rendre a un gp ou une concentre , a privilegier la caisse a outil , dans le pacot ,que l appareil photo ou tout autre objet desuet ...
Mais c etait devenu routinier , meme en italienne et anglaise.... pour les nipones de l epoque , elles apparaisaient deja plus fiables...meme en 2t... De nos jours...
C est la aussi que l on apperçoit du changement de comportement sur route , plus de panne , plus trop de solidarite... c est la vie moderne ....Faut faire avec...
Heureusement que des clubs comme celui çi perdure ...
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  • 1 month later...
[img][/img]1971
la bonne année qui me voit troquer ma 125 CD pour un 250 suzuki orange avec ma première paye, le top pour la ballade et l'arsouille.
De plus ca plait aux filles (surtout au départ!)
Bon je sais la couleur c'est un peu kéké mais bon .
et puis la lecture des récits sur moto revue et MJ de l'édtion de 69 et 70 nous donne envie de jouer aux vrais motards, c'est promis cette année, on les fait (les millevaches) .
Nous voila partis pour l'aventure BMW, 125 Suzuki flying leopard 125 CD et moi qui fume du castrol. cap au sud
Montargis, gien, aubigny,Bourges, Montlucon, Aubusson, felletin
pas d'autoroute soporifique mais de la merveilleuse route comme on l'aime échellonnée de bistrots ou il fait bon se réchauffer.

arrivés sur place transis sous le Cromwell après avoir cherché la neige pour les deux seules photos de cette mémorable ballade on plante la tente et en avant pour voir les machines.Il y a de tout, du très beau et de l'improbable, mais tout ca roule et satisfait son propriétaire donc c'est tout bon.
Le lendemain après un gros dodo retour par le même chemin sans problème majeurs à moins que je l'ai ai oublié ... (diable d'alzeim!)
A samedi Draknor
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