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[CR] Mon Road Trip Auvergnat


Messages recommandés

    Bon, les vacances sont bel et bien terminées. Le boulot a repris hier et c'est avec nostalgie que j'entame ce Compte Rendu.
Après tous ces mois à attendre et à préparer ce Road Trip Auvergnat, c'est avec une certaine euphorie que j'ai pu apprécier les prévisions météo du dimanche soir, veille du départ.

 
 
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Lundi 2 Septembre - La Guerche (37) > Egletons (19)
Road Book Jour 1
 
  Mes affaires sont prêtes. Le sac à dos est rempli de fringues, la sacoche de réservoir elle, contient mon appareil photo, des sandwichs et tout plein de bordel "lourd", le GPS et la Go Pro sont fixés au guidon, la visière du casque est toute propre.
Départ à 10h00 du matin de la Guerche (37) après une bise à môman qui me regarde avec appréhension partir du domicile parental où j'ai dormi pour la nuit afin de gagner 70 bornes. Wink
  En prenant la route direction le Blanc, la Châtre puis Gueret je trouve déjà rapidement le temps long au vu de ces routes trop droites. Je m'arrête donc après 50 bornes pour brancher mon Mp3 et je repars en chanson en gueulant à tue tête sous mon casque. :siffle
 
  Une odeur de liquide de refroidissement brulé m'oblige à m'arrêter peu avant la Chatre. La durite de sortie de radiateur mal serrée, j'ai perdu une bonne partie du liquide de refroidissement de la machine. Les vacances commencent bien... Sad
Après avoir resserré la durite tant bien que mal avec mes outils de fortune, j'essuie les traces sur le moteur et mes bottes pour revérifier qu'elles ne reviennent pas dans quelques bornes. Au final non, je peux continuer et referai l'appoint de liquide plus tard.
 
  Arrivé à Gueret, le relief commence à se faire sentir et les virolos aussi -Je vous rappelle que je suis parti du fin fond de la plaine culminant à 76 mètres d'altitude- Voyant ma jauge à essence sur trois barres, je pars du principe que je m'arrêterai plus loin...:vroum:
Sauf que dans la Creuse, les stations services ne sont pas distante de 5/10 bornes. Le voyant de réserve s'allume quand j'arrive à une station fermée tous les lundis. Un régional m'indique un bled plus loin où il y en a deux, je me crois sauvé jusqu'à ce que j'arrive à la première. Là, la pompiste m'indique qu'elle n'a plus de Sans plomb quel qu'il soit car l'autre station étant en travaux, les locaux ont vidés ses cuves... Je ris jaune quand elle m'indique la prochaine à 25 bornes. Décidément, je suis vraiment pas un routard chanceux et prévoyant. Après 25 bornes à rouler à un régime acceptable ou carrément en roue libre dans les descentes, j'arrive enfin devant une pompe ouverte avec des cuves pleines...
Le plein fait, je note ça dans ma mémoire pour que cela me serve de leçon. cheers
 
  La direction suivante est Bourganeuf pour enfin trouver des virolos et paysages en entrant dans le parc régional de Millevaches.
 

 
  C'est à ce moment là que mon GPS top fashion craque et me réoriente sur des routes pas plus larges qu'une serviette de table.
Je passe à deux pas de la source de la Creuse et je décide de m'arrêter au bord d'un joli lac pour manger mes p'tits sandwichs préparés plus tôt.
Après une heure de pause, je repars - le ventre rempli - par ces mêmes petites routes. Malgré ca, je suis heureux comme un pape car c'est le début des vacances, le soleil brille et le paysage est fort sympathique.
 

 
  Arrivé à Meymac (au lieu de Treignac) je me rapproche de ma destination finale de cette première journée en passant d'une "Route à chèvre" (comme les Auvergnat les appellent) à de belles routes larges sinueuses avec un grip comme j'en ai rarement vu depuis que je fais de la moto.
 
  En arrivant à Egletons, j'ai près de 300 kilomètres au compteur mais je suis en avance sur mon planning, ma dose de virolos n'a pas été assez grande et il parait que le village de Treignac est un des plus beaux villages de France.
Le GPS reprogrammé, je repars d'Egletons dans le sens inverse pour une soixantaine de bornes aller-retour direction Treignac.
 

 
  Et là, j'emprunte sans doute la plus belle route sur laquelle j'ai pu rouler depuis l'obtention de mon permis et mes 20 000 bornes faites sur mon ZR7...
Pas un gravier, pas une seule trace de tracteur, des virolos très propres avec un bitume ayant un grip monstrueux. Mon Diabla Rosso neuf de samedi en perd d'ailleurs ses bandes de peur et je vois pour la première fois mon pneu dans un état pareil.
Les vacances s'annoncent fantastiques et on est que lundi.
 

 
  Afin d'économiser les frais, je m'essaie au Couchsurfing. C'est un site internet sur lequel on trouve des hôtes vous accueillant gratuitement chez eux. Ils vous prêtent un bout de canap', la chambre d'amis ou autre en fonction de leur situation. Vous pouvez ou non ramener ou laisser quelque chose.
  "A ma guise" comme il dit. Etant déjà bien chargé je ferai la vaisselle. Mes hôtes sont de jeunes Cantalou de 25/30ans installés en Corèze car Jean-Loup est charpentier sur des maisons en rondin de bois apparemment interdites depuis peu dans le Cantal. Claire, sa chérie à ouvert sa librairie à Aurillac. Ces deux Corésien d'adoption sont tellement attachés au Cantal qu'ils me vendent leur département très facilement en sortant du fromage et de la charcutaille auxquels je ne saurais résister bien longtemps.
  La veillée autour de la table du salon, d'une bière (ou deux) et de ma carte Michelin m'amène à changer mon Road Book du lendemain. Ce jeune couple formidable m'a accueilli chez eux comme un pote de longue date et le fait qu'ils soient Auvergnats me donne un avant gout de mon périple et de ce que ce voyage va pouvoir m'apporter.
 
Aller, bonne nuit, demain c'est l'Auvergne..
 
 
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Mardi 3 Septembre - Egletons (19) > La Chapelle-Marcousse (63)
Road Book Jour 2
 
   8h00, réveil dans la chambre d'amis de mes hôtes du jour. Jean-Loup est déjà parti bosser et Claire doit partir avant 9h00.
J'avale un bol de lait et des mures sauvages cueillies la veille avec Claire puis je me prépare à partir.
La moto a passé sa toute première nuit dehors mais ni brume, ni rosé ne l'a agressé dans la nuit. Ouf !!!
Je réinstalle tout mon équipement, fait une bise à Claire en la remerciant de leur accueil si généreuse et chaleureuse et je prends la route.
 
   La veille, Jean-Loup, Claire et moi avons épluché mon Road Book de la journée et ces deux Cantalou dans l'âme m'ont changé une bonne partie de celui-ci. Initialement je devais remonter vers Bort les Orgues pour aller voir ce fameux barrage que mes collègues m'ont conseillés d'aller voir. J'avais bien repéré mes routes sur Street View et ça me semblais être que du bon.
Mais au final c'est une route direct vers Mauriac que je vais prendre, qui d'après Claire, "Donne mal au ventre tellement elle tourne". Gé-nial !!!
 
   Comme, le Road Book jusqu'à Mauriac à changé, je dois m'orienter avec ma simple carte avant de reprendre le GPS. Pas un très gros problème me direz-vous vu qu'une fois la bonne route sous mes roues, c'est "tout droit".
   En plus, Jean-Loup m'a dit "Au bout de la route, tu prends à Gauche puis la première à droite". Qu'à cela ne tienne, je pars de la maison et au bout de la route, je prends à droite puis la première à gauche...
Oui je sais, Boulet... Mais bon, je ne suis pas matinal du tout. Donc 10 bornes plus loin après avoir pris plaisir sur une route bien sympathique d'ailleurs, je m'arrête et sort la carte.
   Prise de conscience de ma connerie, je béquille la moto, pose la carte, enlève mon blouson et fait une pause "réveil". J'en profite pour checker Facebook avec l'iphone et appeler môman et un pote qui m'ont ordonné de leur donner des nouvelles chaque jours vu que je suis seul.
 

 
   Il est 10h00, je suis au bord d'un bois, le soleil me réchauffe tranquillement à travers les branches en prenant de la hauteur et je me décide à reprendre la route.
Demi-tour, je reprends cette petite route bien sympathique, reviens sur le carrefour de départ, et trouve enfin mon tracé.
Cap à l'Est avec le soleil dans la visière qui me fait garder mon calme sur la moto. Je m'arrête à Lapleau pour faire le plein et ne pas faire un remake de la veille. A la station, un local me demande ma destination et me confirme que ma route est un régal pour les motards. On peut lire un grand sourire sur mon visage quand je remets le contact.
   Je repars sur une route propre mais un peu plus utilisée que celles de la veille. Cela ne m'empêche pas de faire chauffer doucement les pneus en attendant le plaisir que l'on m'a annoncé.
 
   Le plaisir, je le trouve, la route après Lapleau en direction de Mauriac est une folie furieuse. Le décor est à tomber. Les montagnes se dessinent devant moi et la falaise abrupte me rappelle qu'il vaudrait mieux garder les yeux sur la route. Je m'arrête donc pour prendre deux trois photos et repart aussitôt. Une longueur plus loin -je n'arrive pas à me faire une idée des distances en montagnes tant je tourne tout le temps- je passe un petit village et arrive sur une route bien moins sympathique.
   Les paysages sont toujours aussi beaux mais le dernier véhicule qui est passé sur cette route doit être une carriole avec deux chevaux de trait dans les années 30. Il y a de l'herbe au milieu et elle se rétréci à vu d'œil.
Je commence tout juste à prendre mon mal en patience quand je tombe sur le barrage de Chalvignac. Sortie de nul part, ce n'est qu'après que j'apprendrai que c'est à ce moment la que je suis rentré mes bottes, ma Triumph et moi en Auvergne.
Pause photo car c'est quand même jolie et comme je travail chez EDF, l'arrêt s'impose.
 

 

 

 
   Aller Hop, en route pour Mauriac. La où mes vacances commencent pour de vrai car je serai enfin sur mes Road book d'Auvergne.
Arrivé dans ce village, je remets GPS en route pour rattraper ma route direction Anglards-de-Salers puis Salers pour monter ensuite au Puy Mary.
Tout au long du chemin, j'hésite à m'arrêter tout les 30 mètres pour faire une photo du Puy avec des vaches en premier plan mais je suis tellement impatient de monter la haut que les vaches attendront.
 

 
   Salers, un joli petit village tout ce qu'il y a de plus touristique où je trouve une belle équipe d'octogénaire en bus, voiture, vélo ou fauteuil roulant. A vu d'œil, je ne suis pas le seul à vouloir faire les routes d'Auvergne en Septembre.
Je ne m'arrête pas dans le village par peur d'attraper des rides. Par contre, deux kilomètres plus loin, la vue qui s'offre à moi est à couper le souffle.
Le soleil, le ciel bleu sans nuage, la verdure à peine jaunit par l'été, la route presque déserte et ces montagnes. Je suis rendu dans un coin de paradis et je m'arrête (comme un connard) au bord de la route pour immortaliser cet instant.
J'en profite même pour mailer une photo d'iphone à une collègue au boulot que j'appelle dans la foulé pour lui mettre un peu plus les boules.
Je me sens libre et je n'ai encore pas attaqué les grosses pentes menant au col du Puy Mary.
 

 
   Après être redescendu, je vois enfin ce panneau tant attendu m'annonçant que la montée du col est ouverte.
   Le Street R me donne l'impression d'être aussi impatient que moi de monter là haut. Ce petit 3 cylindres me donne un plaisir indescriptible. Son couple me permet des relances après chaque épingle, sa facilité à prendre l'angle me donne une belle perspective sur les falaises et sa légèreté m'offre un plaisir de conduite magique.
   Les premiers kilomètres de foret font place à un décor rocailleux, je croise des cyclistes qui me font limite pitié (leur langue touche presque le bitume). Le pourcentage de la pente ne cesse d'augmenter et je pense aux pauvres voitures qui luttent pour monter là-haut. Moi, je suis couché sur mon réservoir car je passe de la 1ère à la 2ème et inversement tout les 50 mètres et l'avant se déleste trop facilement avec le poids, la pente et l'accélération.
   Après une longue montée, j'arrive enfin au sommet, les camping-cars me gâche tout le paysage, Je pose la moto sur une petite place pour aller boire un coup et faire quelques photos. Un couple de motards sudiste font le tour d'Auvergne eux aussi avec leur gros custom japonais. On boit un verre ensemble puis ils repartent.
De mon côté, je trouve des consignes me permettant de poser tout mon bazar afin d'aller prendre des photos un peu plus haut. Je n’irai pas bien loin, j'ai une cheville en carton, il fait chaud, je suis en bottes et ma flémingite est si prenante que les dix premières marches montant au sommet auront raison de moi.
Bref, deux photos et c'est reparti car j'ai de la route...
 

 

 
   Hier, Jean-Loup m'a dit : "Descend du côté de la vallée de la Jordanne, la route est magnifique pour les motards et il y a une rando pédestre à faire à Saint Cirque de Jordanne."
Je retiendrai uniquement la première partie de cette phrase.
Donc maintenant que je suis au sommet du Puy Mary, je me lance dans un aller-retour jusqu'à Saint Cirque de Jordanne.
   Là j'ai l'impression d'être seul sur Terre, je croise très peu de personnes (quelques voitures, un ou deux cycliste et deux trois motards).
J'enroule, je freine, j'accélère, je freine, j'accélère, j'enroule, etc. etc... Moment magique ou mon cerveau se vide de tout.
   Si c'est ça la liberté, je veux bien prendre cette route chaque jour que Dieu fait.
J'ai l'impression de ne faire qu'un avec ma machine et je regrette de ne pas avoir laissé mes affaires dans la consigne plus haut vu que je repasse par la tout à l'heure.
   Le paysages et somptueux, les falaises sont effrayantes et la peur du vide fait place à la peur de se prendre un rocher sur la gueule lorsque je croise les panneaux "Chute de pierre".
Arrivé à Saint Cirque, j'ai l'impression de ne pas avoir respiré depuis un quart d'heure. Je prends une bonne respiration et repart dans l'autre sens.
Mon ventre cris famine, il est bientôt 13h00 et j'ai une faim de loup.
 
   Un "Buron, pas cher, super bon et local". Claire (mon hôte de la veille) n'avait que ces mots à la bouche. J'avais ordre de m'arrêter au premier buron à droite après le col du Puy Mary en redescendant du côté de Dienne.
Ce petit resto a beau être minuscule et proposer une cuisine bien locale à base de fromage, charcuterie et bourioul. Ce qui le démarque de tous les restos dans lesquels j'ai pu manger... C'est ce décor.
   Je suis dehors, sur une table en bois bancal à l'ombre d'un parasol et ce paysage à 360° s'offre à moi.
D'un côté le Puy Mary, sur sa gauche des vaches Salers en bas d'une falaise broutent tranquillement, puis la ville plus bas.
Et enfin ce buron, vieux refuge de berger transformé en resto d'altitude d'où sort cette petite dame et ma bourioule appétissante à base de fromage local et de viande de salers sur cette grosse crêpe au sarrasin.
 

 

 
   Les bretons n'ont qu'à bien se tenir avec leurs galettes !!!
 

 
   Cela fait un petit moment que je profite de ce paysage, l'heure tourne et le soleil aussi. Je me décide donc à reprendre la route avec le ventre bien remplis.
Ça va d'ailleurs avoir raison de mon "chrono" car je repars tranquillement et passe autant de temps la tête en l'air qu'à regarder la route.
La suite de mon Road book c'est Dienne, Ségur-les-Villas, Riom-és-Montagnes puis Condat.
La route est belle, je redescends un peu en altitude et tombe sur de grosse section roulantes ou le trafique est plus important.
Mon dos et mes fesses frémissent de plaisir de pouvoir enfin être "tranquille".
   Pas pour longtemps car après Condat, c'est le retour sur de toute petites route pour traverser la réserve naturelle des Sagnes de la Godivelle et celle du Rocher de la Jacquette en direction de Ardes puis la Chapelle-Marcousse.
Sur cette route je fais une pose photo au bord d'un champ car le paysage est encore sublime.
   Plus loin, je croise un panneau "Lac d'en Haut" près de la Godivelle. Je décide donc d'aller y faire un tour pour appeler de ce point mon hôte des deux prochains jours tout en espérant pouvoir y mettre les pieds et faire de belles photos.
 

 

 

 
Le coup de file, c'est fait mais les pieds dans l'eau, c'est interdit et y'a des retraités portant des bobs ou des grands foulards pour se cacher du soleil qui me font peur. Par contre, je fais de belle photo et je trouve même des vaches qui tapent la pose.
   Meuuuh oui !!! C'est un minimum de faire des photos de vaches en Auvergne.
 

 
   Aller, dernière ligne droite. Je programme mon GPS pour Ardes et celui-ci me fait descendre au sud pour reprendre la D23. Petite route longeant des courts d'eau au fond d'une gorge bien sympa.
  J'arrive dans ce village qui aurait pu être sublime s'il n'y avait pas eu 2 cm de gravier étalé sur du goudron fondu sur la surface total de la ville.
Je souffre intérieurement d'entendre les graviers ronger mon garde boue avant et essai de sortir de cette M... au plus vite !!!
Puis après un petit quart d'heure de route, j'arrive enfin au lieu dit où je passerai deux nuits
 
   Mon hôtes, c'est Christian. Mais ça, j'en parlerai dans le CR du 3ème jour...
 

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Mercredi 4 Septembre – La Chapelle-Marcousse (63) > CSR > La Chapelle-Marcousse (63)
Road Book Jour 3

  Mercredi, c’est le jour des enfants comme dirait Christian. Christian c’est un prof des écoles retraité qui m’accueille pendant deux jours. Il aime partager, parler, échanger alors qu’il habite dans un petit lieu-dit bel et bien perdu introuvable sur les cartes. Il est passionné de sa longère qu’il retape à flan de montagne avec une vu imprenable.
  La vu...  Shocked 



Il est aussi batteur dans un groupe de musique cubaine alors qu’il n’a strictement rien de cubain.
  Bref, Christian est un homme en or (seul) qui trouve compagnie comme il le peut grâce à différentes activités. Et comme Christian m’accueille pendant deux jours. Aujourd’hui je peu partir avec mon unique sacoche de réservoir et ainsi profiter pleinement de mon futur Road Book.  cheers 

  Aller, après un petit déj et une douche. Je demande à Christian où trouver une station sur ma route. Il me dit que j’en trouverai une petite sur le chemin de Besse « certainement » ouverte si les patrons sont pas en vacances. Hum Hum, Ouai ?!  scratch  C’est en arrivant à la station que je comprendrais le « certainement ». Imaginez-vous une vieille maison isolée au croisement de deux routes vraiment perdu. Cette maison héberge les « proprios » qui tiennent un bar, relais colis, épicerie, pompe à essence et je ne sais quoi d’autre. Je dois même aller chercher la pompiste au fond de son propre garages dans son arrière cuisine. Et c’est avec le sourire qu’elle vient me faire le plein en me demandant d’où je viens et où je vais. Un sourire plein de bonheur pour partir rouler.  sunny 

  Mon but est de rejoindre Besse-et-Saint-Anastaise. Pour y aller, j’emprunte des routes viroleuses pas forcement impeccables mais pour débuter une journée, c’est très bien. Je traverse des plaines puis des forêts sur quelque relief. Je croise également un groupe de randonnée pédestre qui me fait un grand « coucou » d’un chemin longeant ma route. Je croise également un panneau m’indiquant une cascade. Je m’arrête pour aller voir ca de plus près mais me rend vite compte qu’il faut marcher un bon p’tit moment pour voir ce décors. Pas pour cette fois avec bottes et barda.
  Arrivé à Besse-et-Saint-Anastaise, mon but est le CSR. J’ai découvert le CSR sur un Forum Auvergnat et c’est pour eux « LA » route d’Auvergne à ne pas manquer. Le CSR (où col de la Croix Saint Robert) est une route de 25 kilomètre qui serpente à flan de montagne et qui permet de rejoindre le Mont-Dore de l’autre côté. Sur ces 25 kilomètres, il y a environs 10/15 bornes de paradis. Un billard qui tourne tout le temps avec une visibilité sur les prochaines courbes si importante qu’on n’hésite pas à mettre du gaz. D’ailleurs, chaque année s’y déroule une course de côte. J’avoue avoir déconnecté au moment du passage sur la ligne de chronométrage. Et puis va savoir pourquoi, un cycliste m’encourager dans un des virages. Sans doute un mec comme moi qui n’avais pas regardé les dates de la course.
 boulet 

  Arrivé au Mont-Dore dans une ville balnéaire remplie de retraité à cette période de l’année, je ne m’arrête pas. Mon GPS m’oriente à travers la ville pour continuer mon chemin direction Orcival au nord ou je dois faire une halte particulière. Je pensais rouler tranquille car les routes repérées sur Street View me semblaient bonne mais trop large donc « trop roulante ».  Crying or Very sad 
  En fait pas du tout. C’est encore mieux que le CSR, les routes sont effectivement large, et l’état de celle-ci sont tout aussi bonne voir même meilleurs que le CSR. J’enroule avec un plaisir non dissimulé quand je passe devant un paysage à couper le souffle. Je suis tellement diviser entre la route et les décors que c’est qu’un kilomètre plus loin que je m’arrête pour faire demi-tour. Revenu devant ce point de vu remplie de retraité, je discute avec des tourangeaux d’une soixantaine d’années venu jusqu’ici en vélo. Pas tout à fait net les vieux. Sans doute l’âge et le soleil qui frappe trop.  jocolor 



  Arrivé à Orcival, je m’arrête à un relai motard. Un mec y a ouvert, un hôtel restaurant accueillant qui veut y venir mais surtout des motards. A l’intérieur à coté du bar est garé le tout dernier 690 Duke et les bandes de peur ne sont plus à faire. Je bois un verre en sa compagnie et discute de mes road books à venir. Pour lui tout va bien aller car j’ai fait un bon boulot de repérage. Merci Google.  OK 

  Je reprends ma route en continuant sur la départemental direction Nébouzat, la route est tout aussi bonne mais je ralenti le rythme car si je continu comme ca. J’aurai fini mon Road Book avant 15h00. Ensuite je prends direction Aydat au sud-est pour aller voir le lac. La je suis dans une plaine magnifique avec une vue sur les montagnes tout autour de moi. Je m’arrête prendre quelque photo (à contre sens car ce sera plus jolie) et repars aussitôt car il cogne Marcel. Le lac en vue, je ne m’y arrête même pas. C’est un lac sans intérêt pour touriste voulant se tremper le cul ou faire du pédalo.  vomis 



  Retour au Mont-Dore -oui ma route y passe trois fois aujourd’hui- car je veux prendre la D996 pour rejoindre Chambon-sur-Lac puis Murol où j’avais prévu de faire une halte au Château. Le « ik » ? C’est qu’on est à 5 bornes de Saint-Nectaire et que la seule chose à laquelle je pense à ce moment. C’est manger. Je monte tout en haut de la colline de Saint Nectaire et je n’y vois que des restaurants qui m’inspirent le piège à touriste. Je cherche donc un local pour lui demander conseil.  euhh 
  J’ai bien eu raison. Un petit papi sortant ses courses m’indique le restaurant «  Les Baladins » qui sert des plats du coin et d’où on ressort sans la faim. Qu’à cela ne tienne, me voila à la recherche du dit « précieux ». Je crois m’être perdu après avoir traversé toute la ville quand je tombe sur cette brasserie qui longe la route. Je m’installe à l’ombre des arbres et mange le meilleurs Aligot accompagné de charcuterie de ma vie. Si vous y allez, n’hésité pas. La quantité et la qualité est si bonne que je ne prendrai même pas de dessert.  silent 
  Je remonte sur le Street en mode « rodage » car la digestion se fait sentir. La fin du Road Book n’a rien de très émoustillant à raconter. Les routes sont parfaites et belles, les paysages aussi. Repartant de Saint-Nectaire, je file direction Le Rivalet pour redescendre ensuite vers Besse que je traverse de part en part direction Picherande au sud-ouest. Christian m’a dit d’aller voir le lac Pavin mais j’irai au retour car je dois le retrouver plus tard pour manger avec lui à Besse.

  La route de la Picherande à la Bourboule en passant par la Tour-d’Auvergne est génial. Petite et pas forcement de super qualité mais elle offre un jolie panorama sur le sud-ouest de l’Auvergne et il n’y a pas trop de monde.  I love you 



Arrivé à la Bourboule, je repars vers le Mont-Dore et à la vue de l’heure je décide d’aller boire un verre en plein centre en attendant l’heure de retrouver Christian. Petit appelle à Môman, achat de cartes postales pour les collègues et coca bien frais à la terrasse d’un café à surveiller les p’tits vieux admirer la classe de mon anglaise. Je profite pleinement de ce moment de détente avant de reprendre le CSR dans l’autre sens pour retourner à Besse. Cette fois-ci je m’arrête prendre quelques photos.  cyclops 







  Avant de retrouver Christian je retourne au Lac Pavin pour admirer ce magnifique lieu. Ce lac est un volcan endormi rempli d’eau. Deux vues s’offre à toi quand tu va voir ce lac. La première d’en bas ou tu es à l’ombre des arbres tout proche de l’eau qui te semble aussi sombre que le cul d’une vache salers et l’autre vu à couper le souffle tout en haut avec d’autre couleurs bien plus charmante à mon gout. nickel 



  Je téléphone ensuite à Christian pour lui payer un p’tit resto comme il m’accueille deux jours. Il me rejoint en voiture et je découvre le «Tripou ». Je ne préfère pas en parler j’en ai de mauvais souvenirs. S’en suis le retour à la maison de nuit et la les routes paraissent de suite moins accueillante.

Aller, au lit car demain est une nouvelle étape qui ne se déroulera pas comme prévus…  Mad
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charly37 a écrit:

Aurais-tu moyen de mettre ton rb ici :
http://www.moto37.net/f75-road-book

et surtout localiser les petites adresses sympas (resto, point de vue ...) que tu sites ?
nickel 

Y'a pas de topic "Et ailleurs en France"
Ca pourrai se faire mais je passe déjà masse de temps à faire ce compte rendu donc à voir si c'est nécessaire vu que je met le lien de mes RoadBook de chaque jours.
Pour le point d'arrêt je peu aussi même si je décris assez bien ou c'est et je poste les photos en fonction de mon récit Wink
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  • 2 months later...
  • 1 month later...
  • 2 weeks later...
Édition du premier post pour ne pas tout reprendre !!!

Les gars j'avais vraiment la flemme car c'est super long à faire et j'ai pas l'impression que ca intéresse grand monde les CR.
Donc je l'ai fait pour vous car j'me faisait chier mais c'était la galère...
Bref, le troisième jour est en ligne...
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jipe61 a écrit:
Je pense que ca interesse mais tout le monde ne le dit pas forcement
Moi ca m'interese
merci en tout cas


Merci de ton intérêt et tu as surement raison mais passé 2h/2h30 à faire une journée de CR c'est long...
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