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Les moteurs d'Indianapolis ont souffert (ferrari)


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Vendredi, lorsque la première séance d'essais libres débutera, Jean Todt se dirigera vers le muret des stands pour prendre son poste devant les écrans de contrôle de l'équipe Ferrari.

Un geste qu'il fit pour la première fois, il y a exactement 12 ans, lorsqu'il prit ses fonctions de directeur sportif de la Scuderia Ferrari, lors de la première journée du Grand Prix de France.

Jean Todt est arrivé chez Ferrari après un début de carrière très fructueux chez Peugeot. Un an après l'arrivée de Jean Todt, un autre Français débarquait à son tour chez les Rouges: Gilles Simon.

Aujourd'hui, Gilles Simon est responsable de la conception et du développement au sein du département moteur de la Scuderia. Ce week-end, il suivra le Grand Prix de France à la télévision, contrôlant constamment les données grâce au flux d'informations qui lui parviendra du circuit grâce à un système utilisé par Ferrari lors de chaque épreuve.

"Le circuit de Magny-Cours offre un tracé particulier, du moins pour les moteurs - déclare Gilles Simon - il y a l'épingle d'Adelaïde qui est très lente et qui est précédée par une longue ligne droite. C'est un endroit problématique pour ce qui concerne la pression de l'huile. Les voitures arrivent au freinage de l'épingle à pleine charge. Cela augmente bien sûr la pression de l'huile. Mais lorsque le pied du pilote quitte complètement la pédale de l'accélérateur pour négocier ce virage, cette pression chute très rapidement et la température augmente. Par le passé, nous avions déjà cassé un moteur à cause de ce phénomène."

En outre, ce qu'il s'est passé à Indianapolis ne va pas faciliter la tâche de Ferrari, ce week-end à Magny-Cours. "Le Grand Prix de France suit celui d'Indianapolis qui est l'un des plus durs avec les moteurs - explique Gilles Simon - les nôtres ont déjà fait plus de 600 kilomètres là-bas, et nous serons obligés de les utiliser encore à Magny-Cours. Nos adversaires, qui n'ont pas participé à la totalité de la course à Indianapolis, pourront adopter une stratégie plus agressive ce week-end. Aussi bien sur le plan du kilométrage que sur celui du régime moteur. Je dirais donc que cela représentera un petit avantage pour eux."

Le doublement de la durée de vie d'un moteur est l'un des plus grands défis que les équipes de F1 doivent affronter cette année. "Il s'agit d'un énorme changement - confirme le motoriste français - en 2004 on nous avait déjà imposé l'utilisation d'un seul moteur par week-end de Grand Prix, mais cela ne changeait quasiment rien pour nous, car notre moteur était déjà en mesure de boucler plus de 400 kilomètres. Ensuite, nous avons travaillé pour qu'il tienne 700 kilomètres. Cette distance supplémentaire est celle qui est parcourue lors des essais libres où nous pouvons limiter le régime du moteur afin de le préserver pour les qualifications et la course. C'est un défi difficile, mais très intéressant."

Aujourd'hui, Gilles Simon et son équipe ont déjà l'esprit tourné vers 2006 et le futur V8 de 2,4 litres. "Nous avons introduit une nouvelle évolution de notre moteur 055 à Indianapolis, mais notre travail sur le V8 limite celui qui est fait sur l'actuel V10. Nous aurons cependant une autre évolution pour le Grand Prix d'Italie à Monza."

Après être passé du V12 au V10 (en 1995), Ferrari va maintenant passer au V8. Un nouveau challenge qui n'est pas pour déplaire à Simon. "Cette nouvelle génération de moteurs V8 aura des dimensions et un poids très réduits. Dans notre département, personne n'a l'expérience de cette architecture, mais il est intéressant de se pencher sur un tel moteur pour une utilisation en course. Personne n'a encore atteint 18.000 ou 19.000 tours/minute avec une telle architecture et les résultats de nos recherches technologiques commencent à donner des résultats vraiment intéressants."



Le moteur Ferrari 055
"Dans le passé, lorsque le V8 était utilisé en F1, la technologie de l'époque ne permettait pas d'atteindre une telle vitesse de rotation - ajoute Simon - le moteur qui est en préparation chez nous et chez nos concurrents est un vrai moteur de F1. Je dois même préciser que le son qu'il produit n'est pas très différent des actuels V10. Cela ne ressemble en rien à ce que nous avions avec les anciens V8. Avec ces nouveaux moteurs, il nous faudra faire face aux vibrations qui sont plus importantes que sur un V10 et il est donc plus fragile. En outre, il était bien moins confortable pour les pilotes. Il nous faudra aussi surmonter ces problèmes, bien que ce sera différent, car notre moteur tournera plus vite et les vibrations devraient donc être supérieures de 30% par rapport aux anciens V8."

Pour en revenir au Grand Prix de France, Gilles Simon avoue que celui-ci n'est pas riche en souvenirs pour lui. "La F1 m'a toujours intéressé, depuis que je suis enfant. Mais déjà à l'époque, j'estimais que ces courses n'avaient pas le prestige de celles que l'on pouvait suivre à Spa, Monaco ou Monza."

Pour la première fois depuis 1966, il n'y aura aucun pilote français au départ du Grand Prix de France. Cela n'inquiète pas Gilles Simon, car la France est toujours très bien représentée dans les bureaux d'études. "Il y a de nombreux techniciens français dans le paddock. Il y en a quelques-uns qui travaillent chez Ferrari, mais aussi dans les équipes anglaises. L'une d'elles a même un département aérodynamique où il n'y a quasiment que des Français! C'est un sport où la technologie occupe une place très importante et la France est très forte dans ce secteur. Et puis, nous ne pouvons bien sûr pas oublier Jean Todt qui a fait beaucoup pour la F1 en France."

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Il aurait démenti récemment ... prétextant que'il n'avait de réelle motivation que pour la moto, mais bon ... vu le talent du garçon, il n'a pas fini de nous étonner thumleft C'est le genre de type qui serait capable de faire un podium pendant sa première saison ...

Vous en pensez quoi ? 😉

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arrêtez-moi si ma mémoire est défaillante Mr. Green

Il me semble, que pendant l'inter-saison 2004/2005, Rossi a effectivement réalisé un test à Fiorano.
Il testait la F2005 et a tourné à 2s environ du temps de Schumi sur la F2004 affraid ce qui constitue un exploit pour un débutant de la F1, tout expert moto qu'il peut être !

Sacré Dottore ! :geek: flower


Edith

Valentino Rossi Vendredi 13 mai 2005 - MILAN (AP) -- Le champion du monde de vitesse en moto, Valentino Rossi, veut tenter l'aventure en Formule-1. Selon un quotidien italien, il fera le saut en Formule-1 à compter de 2007.

Interrogé sur ses intentions, Valentino Rossi a affirmé que son contrat actuel se termine en 2006. Il a confirmé qu'il envisage poser sa candidature en course automobile.

Le sextuple champion du monde de moto affirme avoir déjà testé la voiture de Ferrari puisqu'il a de bons amis au sein de cette écurie.

L'Italien de 26 ans a bouclé plusieurs tours sur la piste de Fiorano l'an dernier. Il était resté à 3.5 secondes du record de la piste établi par le champion du monde de Formule-1, Michael Schumacher

C'est justement cette info que Vale a démenti.



Edith Biss

On pouvait aussi lire ça fin décembre 2004 :

MotoGP - Rossi quittera la moto pour faire du Rallye... mardi 28 décembre 2004

Le champion Italien de MotoGP Valentino Rossi pourrait ,à défaut de piloter une Formule 1, se tourner vers le monde des Rallyes. On nous rapporte que le flamboyant Italien aurait rencontré le vice-président du groupe FIAT, Lapo Elkann, lors du Motor Show de Bologne.

Cité par le magazine Autosport, Rossi aurait déclaré : ''Je voudrais piloter pour FIAT en rallye après ma carrière moto.''

Rossi a déjà vécu quelques expériences en rallye cette année, mais il a surtout effectué quelques tours du tracé de Fiorano au volant de la F2004 de Michael Schumacher.


Michto Bédo

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