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De Puniet: "Une première impression très positive"


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Randy de Puniet a bouclé lundi après-midi ses premiers tours de roues sur la Kawasaki Ninja ZX-RR avec laquelle il fera ses débuts en MotoGP en 2006. Le jeune pilote français a ainsi pu prendre contact avec sa nouvelle monture et son nouveau team avant d'effectuer deux journées complètes d'essais, mercredi et jeudi. Il sera alors épaulé par Olivier Jacque, le pilote essayeur de Kawasaki, tandis que Shinya Nakano est déjà rentré au Japon afin de faire soigner une blessure au poignet, conséquence de sa chute survenue vendredi dernier.

« Ce ne fut qu'un bref roulage, une douzaine de tours en tout, mais cela m'a déjà permis de me faire une première impression de la Ninja ZX-RR, » explique de Puniet. « C'est une machine très différente des 250 que j'ai pilotées jusqu'ici ; elle est plus lourde, et évidemment beaucoup plus puissante. C'est en sortie de virage que l'on ressent le plus la différence en termes de puissance. Je sais qu'il me faudra boucler de nombreux tours avant de pouvoir exploiter à fond une machine de MotoGP, mais j'ai hâte de démarrer pour de bon quand nous entamerons un véritable programme d'essais mercredi. Globalement, ma première impression est très positive, mais c'est mercredi que nous commencerons à travailler sérieusement. »


Voila qui est prometteur
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  • 2 months later...
De Puniet parle de son apprentissage en MotoGP




Comptant parmi les rookies de la catégorie MotoGP cette année, Randy de Puniet est en pleine phase d’apprentissage avec le team Kawasaki. Entre deux séances d’essais, le français fait le point sur son adaptation à la Ninja ZX-RR et son acclimatation à sa nouvelle catégorie.

Tu débutes cette année en MotoGP. Passer dans la catégorie reine, qu'est-ce que ça représente pour toi en tant que pilote ?
C'est un grand bond en avant, le MotoGP, c'est la meilleure catégorie, c'est là où sont les meilleurs pilotes et les meilleures machines. Courir en MotoGP, c'est le but de tout pilote. Piloter pour Kawasaki, pour un team officiel, c’est une opportunité fantastique et j'espère pouvoir prouver que je mérite la confiance que l'on m'accorde.

Quelles furent très premières impressions quand Kawasaki t'a contacté, avec la perspective d’obtenir un guidon en MotoGP ?
J'avais du mal à y croire : c'était un rêve qui devenait réalité. Je vivais alors une saison difficile en Championnat du Monde 250cc et soudain, je me vois proposer une place en MotoGP pour 2006, c'était incroyable.

Ayant obtenu un guidon pour 2006, tu as pu être un peu plus serein durant l'hiver...Tout à fait. Sachant pour qui je piloterais en 2006, j'ai pu me concentrer à fond sur ma préparation pour la saison à venir. Après les essais de Sepang, fin novembre, j'ai pu me consacrer entièrement à mon entraînement. Cela a payé car j'étais en pleine forme pour les premiers essais de la nouvelle Ninja ZX-RR, quand nous sommes revenus à Sepang à la fin janvier.

Il doit y avoir une grosse différence entre la petite 250cc 2-temps que tu pilotais l'an dernier et ta nouvelle monture, la Ninja ZX-RR. Y a t’il des points communs ?
Non, pas vraiment. Tout est différent. Le seul point commun, c'est le fait d'avoir deux roues et un moteur. Après mon premier test, j'avais du mal à croire que cette moto soit aussi bonne : c'est la moto de course ultime. Après avoir testé une MotoGP, je ne veux plus toucher à autre machine ! La puissance de la Ninja ZX-RR est incroyable et à piloter, c'est une expérience fantastique.

Comme toute les MotoGP, la Ninja ZX-RR fait appel à une gestion électronique très sophistiquée. A quel point l'électronique simplifie les choses pour le pilote ?
Nous avons en effet des systèmes électroniques assez complexes - il ne s'agit pas seulement de l'anti-patinage, mais aussi la façon dont la puissance du moteur est délivrée. Franchement, cette moto est si puissante qu'elle serait presque impossible à piloter sans ces assistances.

L'électronique, comme les suspensions et le châssis, doivent être mis au point selon les caractéristiques de chaque circuit. Le fait qu'autant de paramètres puissent être modifié doit compliquer les choses, non ?
Une MotoGP est évidemment plus délicate à mettre au point qu'une 250cc, mais c'est pour cela que l'on fait des essais. Les essais nous servent à définir des réglages de base que nous pourront ensuite modifier selon les circuits. La plupart du temps, cela marche, mais parfois on peut rencontrer un problème sur un circuit donné et il faut repartir de zéro. Dans ces cas-là, l'expérience des mécanos est importante, car il faut travailler étroitement avec eux afin de trouver une solution rapidement, les essais libres et les qualifications ne donnant pas beaucoup de temps.

Penses-tu que le développement de la moto devrait être axé sur un domaine en particulier ?
Pour le moment, je n'utilise pas tout le potentiel de la moto, j'en suis encore à adapter mon style à la puissance de la machine et aux spécificités d'une MotoGP. Il s'agit donc de se concentrer sur mon pilotage avant de penser au développement de la moto.

Comme toi, Shinya Nakano a fait ses classes en 250cc, mais avez-vous des styles de pilotage similaires ? Pouvez-vous utiliser les mêmes réglages et échanger des informations ?
Mon style est un peu différent de celui de Shinya et nos réglages ne sont pas identiques, Nous adoptons aussi des positions différentes sur la moto, et cela joue évidemment sur les réglages de la moto. Mais le fait que nous ayons à peu la même taille et le même poids signifie que nos réglages ne sont pas non plus complètement différents. Nous échangeons des informations, et nous avons tendance à utiliser les mêmes pneus. Avoir un coéquipier tel que Shinya est un avantage - c'est un ancien pilote 250cc et il sait donc ce que je vis en ce moment. C'est un bon coéquipier, il est facile de bien s'entendre avec lui et il est assez ouvert. Je pense qu'il m'apprendra beaucoup de choses cette année.

Quels sont tes objectifs pour ta première saison en MotoGP ?
Je veux me donner à 100% à chaque course et en apprendre un peu plus à chaque fois que je prends la piste. Shinya devrait représenter une bonne référence, et j'espère que je serai capable de me rapprocher de lui au fil de la saison. Je pense que nous avons un bon potentiel - la moto, le team et moi-même - et je pense qu'il sera possible de faire de bons résultats. Mais le plus important est de gagner de l'expérience à chaque Grand Prix, et pour cela, il faut finir toutes les courses - une chute me ferait perdre du temps.

Le fait d'être le seul français en MotoGP doit ajouter un peu de pression, surtout quand tu arriveras au Mans...
Evidemment, il y a une certain attente du public français, surtout quand on sera au Mans. Cela fait monter la pression, mais c'est une pression positive, je sais que je suis soutenu par le public. J'ai fini quatre fois sur le podium au Mans par le passé, mais je dois être réaliste pour ma première course au Mans en MotoGP. Je veux faire un bon résultat, mais je ne dois pas perdre de vue mes objectifs pour l'ensemble de la saison, je ne peux pas penser à une seule course.
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