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GM met Saab, Pontiac et Saturn sur l'échafaud pour séduirel


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Aux USA, l'administration Bush n'a manifestement pas l'intention de donner l'aide supplémentaire de 25 milliards de dollars réclamée par tous les constructeurs américains. L'augure d'une faillite rapide ne change rien à la donne, il faudra attendre la prise de fonction officielle d'Obama fin janvier pour espérer bénéficier de cette manne qui est, selon les constructeurs, la dernière chance pour éviter la mise en cessation de paiement.

General Motors qui a laissé filer près de 7 milliards de dollars durant le dernier trimestre est aux abois et désormais on envisage toutes les possibilités. Afin de convaincre le Congrès américain de leur voter cette aide, Rick Wagoner aurait consenti à se débarrasser de quelques autres bijoux de famille supplémentaires et à instaurer une politique de réduction de la masse salariale d'au moins 10% en Europe (par une baisse des salaires et de la durée du temps, de travail dans un premier temps).

Les bijoux de famille évoqués sont au nombre de 3 : Pontiac qui a vu ses ventes plonger de 21% depuis le début d'année, Saturn qui suit la même tendance avec -19% de ventes et surtout Saab qui a littéralement dégringolé de 31% sur la même période.

GM possède au total 8 marques en Amérique du Nord. On se rappellera que Oldsmobile n'est plus qu'un souvenir depuis 2000, que Hummer est en vente, ce qui revient à dire que le plan de General Motors pour séduire les membres du Congrès, c'est de se concentrer uniquement sur Chevrolet, Cadillac, GMC et Buick.

Là, on atteint le degré ultime du rééquilibrage.

via Les Echos
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GM et les conséquences d'une faillite : le Sénat US veut aider, le gouvernement pas pressé



Les appels au secours désespérés de Rick Wagoner le patron de General Motors n'ont toujours pas débouché sur du concret. Le spectre d'une faillite du géant de l'automobile n'émeut pas outre-mesure les membres du gouvernement Bush qui ne se pressent pas pour aider le patient arc-boutés qu'ils sont sur les préceptes de la régulation automatique du marché. Barack Obama qui, lui, veut aider le secteur ne sera effectivement en fonction que le 20 janvier prochain et GM est contraint de patienter même s'ils affirment ne pouvoir attendre jusque là !

Bref, nous ne sommes pas en France et l'état d'esprit diffère sur bien des points. Wagoner qui a souhaité communiquer publiquement sur la situation a visiblement irrité les hautes sphères économiques du gouvernement et désormais, son temps est compté. Mais il persiste.

Selon lui, les conséquences d'une faillite dévasterait carrément l'économie américaine. Wagoner affirme que les répercussions seraient bien plus grande que le montant de l'aide que réclame le secteur automobile (25 milliards de $). Pour Wagoner, cette aide ne peut être considérée comme une "nationalisation du secteur automobile" mais bien comme un coup de pouce passager permettant de résister à une crise financière qui bloque le système du crédit dans tout le pays, aussi bien pour les entreprises que pour les particuliers.

Pour Wagoner, aller jusqu'au dépôt de bilan est suicidaire car GM ne pourrait pas se relever ensuite:

"L'idée voulant qu'il suffise d'invoquer le Chapitre 11, se tenir tranquille pendant trois mois et accepter de réduite sa dette et s'abstenir de payer ses fournisseurs est tout simplement une vue de l'esprit", a-t-il dit, ajoutant que la plupart des consommateurs "cesseraient d'acheter des véhicules produits par un groupe en situation de faillite."

Entre-temps, le Sénat américain à majorité démocrate (Obama) a dévoilé une proposition de loi accordant 25 milliards de dollars d'aide remboursables sur 10 ans (sous forme de crédits à 5% d'intérêts sur 5 ans puis à 9% sur les 5 années restantes) au secteur automobile avec des contre-parties drastiques. En échange, les entreprises bénéficiaires s'engageraient à ne verser aucun dividende aux actionnaires durant la durée du prêt et à éradiquer les parachutes dorés de ses dirigeants.

Ces 25 milliards proviendraient du Plan Paulson qui doit injecter 700 milliards dans l'économie américaine (surtout les banques) afin de lui faire passer la crise. Ces 25 milliards s'ajouteraient à 25 autres milliards déjà votés en début d'année qui prévoyaient d'aider là aussi les constructeurs américains dans la conception de véhicules plus économes en carburant.

Pendant ce temps, l'Europe réfléchit elle aussi aux modalités d'une aide au secteur automobile.
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Ford se débarrasse d'une partie de Mazda, GM liquide ses parts dans Suzuki

Lâcher du lest pour tenter de sortir la tête de l'eau, voilà à quoi sont rendus les grands constructeurs américains. GM qui se dit très proche du dépôt de bilan et Ford qui accumule les résultats déficitaires n'ont plus qu'un seul moyen pour assurer le financement du quotidien : vendre les meubles.

L'annonce concomitante est symptomatique. D'un côté General Motors qui avait déjà rendu à Suzuki sa liberté pour s'extraire de la première claque d'une crise qui dure maintenant depuis 3 ans, vient de se séparer des dernières parts qu'il possédait dans le constructeur japonais. Pour retrouver un bout de queue de la cerise qu'ils aimeraient se refaire, les financiers de GM ont donc céder les 3% trouvés au fond de leur portefeuille pour une somme de 230 millions de $.

Cette opération boursière met définitivement fin à une association inaugurée en 1981 et qui avait permis à GM d'être le principal actionnaire (20%) de Suzuki.

Ford qui a déjà dispersé son Premium Group (Jaguar Land Rover Aston Martin) vient lui aussi de vider une partie de son portefeuille. Comme pressenti, c'est Mazda qui est en partie cédé à .... Mazda lui même (!) ainsi que des investisseurs trouvés chez les sous-traitants ou partenaires financiers de la marque (20 compagnies au total).

De fait, Mazda qui était sous le contrôle de Ford depuis 12 ans repasse sous direction japonaise. Ford a vendu les 2/3 de ses parts soit 20% des actions Mazda. Il en détient encore 13.4%.

La direction exécutive de Mazda est donc entièrement refondée avec la mise au rencard de 2 des 3 hommes anciennement placés par Ford. Hisakazu Imaki, 41 ans, devient le patron de la marque d'une marque qui a très vite fait de célébrer son retour dans le giron japonais.

Pour l'instant, la coopération technique n'est pas remise en question et le cash engrangé permettra à Ford de résister un peu plus longtemps à la crise puisque le gouvernement Bush n'a pas vraiment l'intention d'aider rapidement le secteur automobile US.

L'action Mazda a bondi de 6.4% à la bourse japonaise.
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Risque de faillite : Ford et Chrysler se joignent à GM pour crier au secours !

Jusqu'à présent les projecteurs et les critiques (ainsi que les menaces d'éviction) se sont concentrés sur GM et son patron Rick Wagoner qui était effectivement celui qui osait crier haut et fort son besoin urgent de capitaux frais pour faire tourner la machine. Mais il serait faux de croire que General Motors est le plus touché des 3 américains.

Devant le Sénat, le patron de GM é été rejoint par ses homologues de Ford (Bill Mullaly) et de Chrysler (Bob Nardelli) qui ont relayé l'appel au secours et le besoin d'une aide urgentissime pour éviter la faillite. L'heure est très grave. Les 3 patrons étaient soutenus par le dirigeants de l'UAW, puissant syndicat des ouvriers de l'automobile.

Ce n'est donc plus GM seul qui risque la faillite dans les 2 mois, mais bien les 3 constructeurs américains dont la durée de survie ne dépasserait pas les 3 mois si rien n'est fait !

Tous ont répété qu'il était nécessaire d'aider le secteur sous peine de voir une catastrophe économique majeure se jouer dans les prochains mois. Selon eux, ce n'est pas que l'avenir des 3 constructeurs qui est en jeu puisque une faillite des 3 provoquerait un effondrement général de l'économie américaine dans son entier. Rien que ça.

Le Senat à majorité démocrate est prêt à aider sous conditions strictes mais le secrétaire américain au Trésor, Henry Paulson a une nouvelle fois refusé de revoir son plan qui doit sauver le secteur financier en injectant 700 milliards de dollars dans les seules banques. Les premières estimations indiquent qu'une faillite globale du secteur automobile pourrait mettre près de 3 millions de personnes au chômage quasi instantanément !!

Chaque patron a donc réclamé une aide urgente. Nardelli de Chrysler s'est dit prêt à abaisser sa rémunération annuelle à 1$ symbolique et a précisé qu'une faillite de sa firme entrainerait 56.000 suppressions d'emplois directs, ferait disparaitre la couverture santé (20 milliards de dollars) assurée par la firme et mettrait les fournisseurs sur la paille. Par exemple, Getrag vient de se mettre en faillite suite au désistement de Chrysler qui devait leur sous-traiter la conception et la fabrication (une usine a été construite pour) de boîtes à double embrayage.

Chez GM, on s'engage à réduire ses coûts de fonctionnement annuel de 35%, soit 15 milliards d'ici 2011. Chez Ford, Mullaly a indiqué que ne rien faire était une décision hautement risquée et que pendant ce temps la production sera réduite de plus de 200.000 unités en cette fin d'année.
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