BMW Série 1 M Coupé : Timides s'abstenir

[kiki7266 0]

En attendant de révéler ses caractéristiques détaillées, dès demain, la nouvelle BMW Série 1 M Coupé fait rugir son six-cylindres en ligne biturbo de 340 ch dans une courte vidéo. Tout en nous dévoilant enfin sa robe musclée à souhait.



La sportivité des modèles BMW M se fait de moins en moins discrète. Comme les X5 M et X6 M, la nouvelle Série 1 M Coupé a en effet opté pour un kit carrosserie très suggestif. Ailes élargies, bouclier très acéré, quadruple sortie d'échappement, rétroviseurs profilés... les signes qui la distinguent d'une "simple" 135i pack Performance de 326 ch sont nombreux ! Pourtant, l'écart de puissance est plus modéré qu'il n'y parait, puisque la plus performante des Série 1 ne devrait pas dépasser 340 ch. Elle reprendra en effet le six-cylindres en ligne biturbo du Z4 sDrive35is, associé à une classique boîte manuelle à six rapports.

En revanche, pour ses trains roulants, la plus petite des BMW M a préféré piocher dans la banque d'organe de la M3. Elle lui emprunte en effet son train arrière et son différentiel autobloquant M Variable. Elle semble aussi lui reprendre son système de freinage à étrier flottants, même s'il a été vivement critiqué pour sa tendance à voiler les disques. Il faudra donc faire une croix sur les gros étriers fixes de la 135i. Présentée au prochain salon de Detroit, cette future ennemie jurée de l'Audi RS3 préserve cependant quelques zones d'ombres. Rendez-vous dès demain pour tout savoir sur les caractéristiques de cette BMW Série 1 M Coupé.

source : www.automobile-magazine.fr

[gt-jerome 0]

moi je l'aurais préféré en version "classique", type Berline série 1, avec tout ce look et le moulin, ca aurait un bel engin démoniaque, j'aime moi la version coupé

[bishopraz 0]

Le six en ligne... je désespérais, une bonne nouvelle.

[kiki7266 0]

BMW Série 1 M Coupé : M3 à l'échelle Une

Ce que Ludwig Willisch n'a pas daigné concéder aux fondus de la marque, c'est Segler, son successeur à la tête de M GmbH qui le leur accorde. À savoir une M3 en réduction qui, outre un ultime coup d'éclat dans la carrière d'une Série 1 bien mûre, constitue la confirmation du retour à des engins plus légers et plus abordables. Petit avant-goût du nouvel esprit M.















À un mois de sa présentation officielle au Salon de Detroit et à quatre mois seulement de sa commercialisation, la version M de la BMW Série 1 Coupé s'amusait encore à titiller l'imagination des amateurs en gardant secrètes ses caractéristiques techniques. Un an que cela dure !

Rarement BMW s'était permis de jouer de la sorte avec nos nerfs. Aujourd'hui enfin, c'est la délivrance ! Le dernier coin de voile se lève sur la Série 1 signée Motorsport, ultime version de la seule propulsion parmi les familiales compactes, née au Mondial 2004.

La Série 1 arrive au terme d'une magnifique carrière commerciale et, à l'instar des matins de Noël les plus mémorables de notre enfance, réserve pour la fin le plus beau des cadeaux. Bien sûr, il existe toujours le risque d'être déçu au moment du déballage. Mais avec la BMW Série 1 M Coupé, la probabilité reste faible.

Ne l'appelez surtout pas M1, elle n'en a ni l'impertinence ni le droit. À lire sa fiche technique pourtant, elle saurait presque se montrer digne du célèbre coupé à moteur central produit deux ans durant, jusqu'en 1981. Sous son capot loge en effet le fameux six cylindres en ligne 2 979 cm3 TwinPower à injection directe, dans sa version Turbo M développant 340 chevaux (250 kW) à 5.900 tr/min et offrant à la Série 1 un rapport poids/puissance de 4,4 kg/ch. Contre 4,7 kilogrammes par cheval pour la M1 de 1979 !

Ainsi gréée, la BMW Série 1 M Coupé – qui n'accuse que 1.495 kg sur la balance – abat le 0 à 100 km/h en 4,9 secondes ; le 0 à 200 km/h en 17,3 secondes. Lorsqu'elle refrène ses ardeurs et sombre dans l'excès inverse, elle prétend pouvoir contenir son appétit jusqu'à 9,6 l/100 km, consommation moyenne officielle mixte sur cycle européen (224 g/km CO2).

La mécanique sulfureuse de la Série 1 M est appariée à ce qui peut se résumer à une version à empattement raccourci du châssis de la BMW M3. L'essieu avant à jambes de suspension à double articulation et l'essieu arrière à cinq bras sont tous deux réalisés en aluminium matricé et suspendus à des ressorts en alu et à des barres antiroulis creuses. Le couple est envoyé vers un pont autobloquant M, surveillé par un contrôle de trajectoire avec Mode M Dynamic (MDM) autorisant virevoltes et cabrioles que BMW appelle pudiquement "survirage dynamique pour des dérapages contrôlés en virage".

Côté freinage, les disques ventilés et perforés en fonte grise, présentant un diamètre de 360 millimètres à l'avant et de 350 millimètres à l'arrière, sont reliés de manière flottante avec le bol en aluminium du disque par des goujons en acier spécial insérés à la coulée. La direction à crémaillère est associée à une assistance purement hydraulique Servotronic variable.

Le meilleur pour la fin : avec ses 340 chevaux, ses voies élargies et sa suspension optimisée, la Série 1 M ne devrait coûter selon nos estimations que six à sept mille euros de plus qu'une 135i Coupé de base (43.600 euros). Le Docteur Kay Segler, qui remplace Ludwig Willisch aux commandes de M GmbH depuis le printemps 2009, avait promis une voiture digne du blason M, mais plus abordable financièrement. Sur le papier, l'objectif semble atteint et BMW ne se prive d'ailleurs pas de multiplier les références à la M3 originelle

Les aficionados ne peuvent s'empêcher d'esquisser un sourire. Quoi de commun entre un quatre-cylindres atmosphérique si pointu et un six-cylindres à la respiration forcée ? Kay Segler a beau souligner à leur attention que le régime de puissance maxi de la Série 1 M est perché à 5.900 tr/min, rien n'y fait, les amateurs craignent de devoir subir les affres d'un turbo qui tarde à s'éveiller et plafonne vite. En somme, la fin d'une tradition.

"La cartographie du moteur TwinPower adopte pour l'occasion un débit de puissance qui privilégie le régime", poursuit le patron de M GmbH, que les coups d'éclats durant son règne chez Mini en tant que directeur du marketing ne prédestinaient pas à un poste réservé d'ordinaire aux ingénieurs purs et durs. De là à soupçonner les fidèles de douter de ses compétences…

Quoi qu'il en soit, les amateurs du monde entier demandent à voir les performances réelles de la Série 1 M Coupé. BMW avait tenté tout à la fois d'attiser leur curiosité et d'apaiser leurs craintes en permettant voici quelques semaines à une poignée de journalistes de prendre les commandes d'un prototype durant une vingtaine de minutes. Leur verdict ? À ce jour, chacun fait une appréciation variable du délai de réponse du turbocompresseur et de son influence sur le caractère général de l'auto. Affaire à suivre, donc !

source : http://automobile.challenges.fr

[titou31 0]

franchement je kiff

[Rom Kese 0]

elle est belle