Chacun ses rêves.

[Bob Du Gers-bobdugers 0]

La chaleur oppresse, le silence est omniprésent, seuls quelques tourbillons emportant du sable viennent troubler l’ambiance. Le ruban de bitume traversant ce plateau désertique disparaît à l’horizon dans une image déformée par les ondulations de l’air surchauffé. Tel un mirage, sans un son, apparaît pourtant un point lumineux qui apparaît et disparaît tel un phare au large. L’image commence à se fixer au moment où le silence se cache pour laisser place à des pulsations sourdes et régulières. Désormais on remarque la silhouette du biker sur sa monture, les mains perchées sur son « Ape », les pieds en avant et ses cheveux longs au vent.
Le couple passe, laissant derrière lui l’odeur caractéristique des gaz d’échappement mélangés aux vapeurs d’huile. Déjà l’image se trouble, le son disparaît et le calme revient timidement.
Le biker doit réveiller désormais d’autres contrées et laisser derrière lui des souvenirs et des rêves.

[freebird 0]

Tu as trouvé un texte qui va bien avec ta signature, Bob...

[Sport40 0]

C'est beau

[Obéron 0]

... Les yeux plissés comme des meurtrières fixent encore un instant l'horizon que l'image a rejoint.
Le son de sa respiration le ramène alors à lui-même. Il fait demi tour, les semelles de cuir font crisser la poussière ébouriffée de lumière crue, son pas, bien que lent, se répercute dans ses tempes où le sang afflue, à peu près chaque seconde, plus ou moins, je ne sais pas, il faudra que je regarde... Mais elle est là, qui l'attend.

[Bob Du Gers-bobdugers 0]

free bird a écrit:

Tu as trouvé un texte qui va bien avec ta signature, Bob...

Y'a pas de hasard ...
J'ai oublié de dire que l'auteur c'était moi.

[Obéron 0]

J'ai pensé que tu souhaitais une suite, que chacun poursuive et prolonge le rêve...

[Bob Du Gers-bobdugers 0]

Obéron a écrit:

J'ai pensé que tu souhaitais une suite, que chacun poursuive et prolonge le rêve...

+1

[gégé1 0]

Bob Du Gers a écrit:

La chaleur oppresse, le silence est omniprésent, seuls quelques tourbillons emportant du sable viennent troubler l’ambiance. Le ruban de bitume traversant ce plateau désertique disparaît à l’horizon dans une image déformée par les ondulations de l’air surchauffé. Tel un mirage, sans un son, apparaît pourtant un point lumineux qui apparaît et disparaît tel un phare au large. L’image commence à se fixer au moment où le silence se cache pour laisser place à des pulsations sourdes et régulières. Désormais on remarque la silhouette du biker sur sa monture, les mains perchées sur son « Ape », les pieds en avant et ses cheveux longs au vent.
Le couple passe, laissant derrière lui l’odeur caractéristique des gaz d’échappement mélangés aux vapeurs d’huile. Déjà l’image se trouble, le son disparaît et le calme revient timidement.
Le biker doit réveiller désormais d’autres contrées et laisser derrière lui des souvenirs et des rêves.

c'est tout moi ça !!
a part les cheveux !