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[prophety 0]

Ca me fout les glandes



Les ONG fustigent le renvoi des réfugiés birmans chez eux
[2008-05-31 13:24]

par Aung Hla Tun

RANGOUN (Reuters) - La junte militaire birmane doit cesser d'obliger les personnes sinistrées à regagner leurs habitations délabrées, où les conditions de vie sont pires que dans les centres pour réfugiés, estiment les organisations de défense des droits de l'homme.

Les autorités ont entrepris vendredi d'évacuer les familles victimes du cyclone Nargis des camps d'accueil pour réfugiés, semble-t-il parce qu'elles craignent que de tels camps se pérennisent.

"Il est aberrant que les généraux birmans forcent les victimes du cyclone à retourner dans leurs habitations dévastées", a déclaré Brad Adams, directeur pour l'Asie de Human Rights Watch.

"Faire état d'un retour à la 'normalité' n'est pas un argument pour renvoyer des gens à une misère plus grande et peut-être à la mort", a-t-il ajouté.

Des habitants et des travailleurs humanitaires ont déclaré vendredi que 39 camps de la région de Kyauktan, à une trentaine de kilomètres au sud de Rangoun, étaient en cours d'évacuation dans le cadre d'un plan général d'éviction.

Un responsable de l'Onu présent à Rangoun a estimé que le rythme des fermetures avait surpris de nombreux organisations.

"Nous savions que cela allait se produire, mais nous ne nous attendions pas à ce que cela soit si rapide", a dit ce responsable, sous le sceau de l'anonymat.

Marie Okabé, porte-parole des Nations unies, a déclaré à la presse à New York que "tout déplacement forcé de populations est inacceptable".

La presse officielle birmane fait état samedi d'un déplacement du numéro un de la junte militaire, le général Than Shwe, dans la région du delta de l'Irrawaddy, et reproduit des photos sur lesquelles on le voit réconfortant des sinistrés.

Les autorités birmanes estiment que les efforts de secours sont en grande partie terminées et disent se concentrer maintenant sur la reconstruction, mais pour les Nations unies, l'ampleur de la catastrophe est telle que la phase des secours après le passage du cyclone Nargis le 2 mai risque de durer dans les six mois.

Nargis a fait 134.000 morts ou disparus lors de son passage sur le delta de l'Irrawaddy le 2 mai.

De son côté, le secrétaire américain à la Défense Robert Gates n'a pas mâché ses mots, samedi à Singapour, où il a affirmé que plusieurs dizaines de milliers de personnes étaient mortes en Birmanie parce que la junte au pouvoir avait refusé l'aide proposée par la communauté internationale.

COMPARAISON AVEC L'INDE ET LE BANGLADESH

Le responsable américain a accusé les généraux d'être restés "totalement sourds" aux appels répétés de la communauté internationale en faveur d'une opération humanitaire de grande ampleur.

Gates a fait le parallèle entre l'obstruction de la junte et l'attitude de l'Indonésie et du Bangladesh qui ont accepté sans difficulté l'aide internationale après des catastrophes naturelles ces dernières années.

"Nous avons travaillé avec ces deux pays pour soulager leurs souffrances tout en respectant scrupuleusement leur souveraineté", a déclaré Gates, en faisant référence au tsunami de 2004 en Indonésie et au cyclone meurtrier qui a frappé le Bangladesh en novembre dernier.

"Avec la Birmanie, la situation a été très différente, au prix de dizaines de milliers de vies", a-t-il ajouté lors d'une réunion annuelle sur la sécurité en Asie.

"De nombreux autres pays, outre les Etats-Unis, ont eu l'impression d'être entravés dans leurs efforts", a-t-il ajouté.

Plusieurs appareils chargés d'aide de l'armée américaine ont pu se poser à Rangoun mais l'US Army a fait valoir qu'autoriser les navires et hélicoptères américains à accéder aux zones sinistrées serait beaucoup plus efficace.

Elle s'est cependant heurtée au refus des généraux birmans qui ne semblent pas décidés à lever les obstacles au déploiement du dispositif humanitaire international en dépit de la promesse faite au secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon.

Le cyclone qui a frappé le pays le 2 mai a fait 134.000 morts ou disparus et 2,4 millions de rescapés.

[prophety 0]

S'il y avait du pétrole la bas,ces gros c... de la communauté internationale se seraient bougé le cul pour renverser ce régime de tarés

[YODA01 0]

[sakura1 0]

[lolo-motards-de-provence 0]

le pétrole a ce st raison quela raison ignore malheureusement

pognon quant tu nous tien

[redjoe 0]

prophety a écrit:

S'il y avait du pétrole la bas,ces gros c... de la communauté internationale se seraient bougé le cul pour renverser ce régime de tarés

s'il y avait du pétrole les médias en diraient simplement moins de mal
faites le tour des pays de l'Opep , peut nombreux sont ceux qui respectent les règles démocratiques