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les motards vu par certains journaleux


Messages recommandés

il me semble qu'il y a des coups de pieds au c..l qui se perdent, quand on lit ça on a une envie de distrbuer des claques!!!



Incivilités aujourd’hui, jungle demain.


Jean-Luc MARTIN, Le Monde 23.06.2008



La ministre de l'intérieur s'interroge, et avec elle le gouvernement, sur les résultats de la Sécurité routière, les blessés graves sur les routes sont moins nombreux en mai 2008 qu'en mai 2007, mais le nombre de tués a augmenté de 10 %. La violence routière monte d'un cran, les exemples de ces derniers jours (week-end du 15 juin) en témoignent. D'où vient cette brusque montée de la violence routière ? Je risquerai une hypothèse : paradoxalement, du comportement des deux-roues.

Certes, les deux-roues sont souvent des victimes de premier rang. Quelques chiffres le disent : les deux-roues motorisés ne représentent que 0,8 % des transports privés français, mais 23 % des tués et près de 30 % des blessés ! En rapportant la proportion au nombre de kilomètres parcourus, on a 20 fois plus de "chances" d'avoir un accident en tenant un guidon qu'un volant. Dans les accidents corporels moto/voiture, les voitures sont plus souvent responsables (48 %) que les motos (31 %). Mais la proportion s'inverse pour les accidents mortels (47 % pour les motos contre 45 % pour les voitures).

Les deux-roues sont donc victimes, mais ils sont aussi largement responsables. Quoi ? Comment ? Que dit-il ? Ces "pauvres" deux-roues, responsables de l'insécurité routière, alors que rien ne les protège, sinon leur casque, et encore, quand ils ont un intégral ?

Et pourtant ? Depuis quelque temps, les autorités politiques, préfectures, municipalités, favorisent, en ville notamment (et plus d'un Français sur deux vit en ville), les deux-roues. La voiture pollue, prend de la place, alors haro sur la voiture. Parking à 3 euros de l'heure, emplacement horodaté, parfois au même prix, radar, pluie de contraventions : la voiture a droit à un régime spécial que les deux-roues ne connaissent pas.

LES DOIGTS D'HONNEUR

Quel est le régime de faveur des deux-roues ? Ils se garent n'importe où (et c'est gratuit), sont en permanence en excès de vitesse (si vous habitez à Paris, regardez autour de vous, rares sont les deux-roues circulant à moins de 50 km/h), grillent des feux rouges, font fi des radars, oublient leur clignotant, prennent les sens interdits, doublent à droite, circulent sur les trottoirs, prennent les couloirs de bus, polluent plus que les voitures (2,5 millions de deux-roues consomment 1 % du carburant utilisé, mais émettent plus de 10 % des polluants), font du bruit (tendez l'oreille, on n'entend qu'eux), multiplient les doigts d'honneur pour vous faire comprendre, à vous les "caisseux", cyclistes et piétons, que la rue leur appartient... Arrêtons-nous, la liste serait trop longue.

Résultat, depuis l'essor du deux-roues motorisé, l'incivilité est devenue galopante. Car à qui les deux-roues donnent-ils le mauvais exemple ? Aux cyclistes, qui partagent maintenant la rue avec eux, mais surtout aux automobilistes, qui deviennent frustrés à ne pouvoir se déplacer avec autant de liberté et se disent : "Après tout, pourquoi je ne me comporterais pas comme un deux-roues ? A défaut de la rue, la route est à moi, alors sus à tous ceux qui voudraient me contraindre (la maréchaussée, mais surtout les autres, tous les autres, les automobilistes... et les deux-roues)." Et parmi ces automobilistes frustrés et agressifs, figurent bien sûr d'anciens utilisateurs de deux-roues devenus "caisseux", lorsque la famille s'agrandit, et qui conduisent leur voiture comme ils ont toujours conduit... à l'inspiration. La boucle est bouclée. Résultat : un retour du refoulé meurtrier qui s'accélère en proportion du taux d'incivilités accepté venant des deux-roues.

Car finalement, au nom de quelle loi, de quelle liberté, un deux-roues a-t-il le droit de faire plus de bruit qu'une voiture et de conduire comme bon lui semble et comme ça l'arrange ? Mais voilà, qui osera s'en prendre aujourd'hui aux jeunes, principaux conducteurs de deux-roues, dans une société où l'on estime qu'ils font déjà les frais de l'impéritie de leurs aînés ? Pourtant, la Sécurité routière pourrait être inspirée de passer par ces mêmes jeunes pour éduquer tous les utilisateurs de la route à un meilleur comportement... Une décision courageuse qui n'est pas de saison.

Jean-Luc Martin est ancien rédacteur en chef d'"Auto Moto" et de "L'Automobile Magazine".


Deux roues, zéro neurone ?

France WOLF et Patrick JACQUOT, Le Monde, 11.07.2008



L'insécurité routière a fait une victime de plus : Jean-Luc Martin, signataire dans ces colonnes (Le Monde du 24 juin) d'un article dénonçant le "vrai coupable" de l'insécurité routière, à savoir le comportement des deux-roues : ils se garent n'importe où, nous explique-t-on ; ils ne respectent ni les limitations de vitesse, ni les feux rouges, font fi des radars, doublent à droite, polluent plus que les voitures, montent sur les trottoirs et, pour finir, se comportent comme si la rue leur appartenait. Un tel individualisme rejailliraitt sur tous les conducteurs, nous dit-on. Au contact des deux-roues, personne n'est épargné : cyclistes, piétons et, bien sûr, automobilistes n'ont pour alternative que de (se) conduire en véritables sociopathes.

Nous ne saurions trop conseiller aux "victimes" de ces préjugés une visite de la capitale. Ils y découvriraient des radars qui "flashent" majoritairement par l'arrière, de rares parkings dédiés aux deux-roues, et flanqués d'horodateurs, comme à la Défense. Ils y découvriraient le fossé abyssal qui sépare les deux-roues du nombre de places qui leur est dédié. Ils y observeraient qu'un stationnement, même respectueux, n'empêche nullement un enlèvement par la fourrière. Ils vérifieraient que les deux-roues ne bénéficient d'aucun traitement de faveur de la maréchaussée.

Il ne s'agit pas ici de nier des comportements asociaux, ils existent. Il s'agit plutôt de comprendre ce qui relève du mépris de l'autre d'une part, et ce qui relève de l'inadéquation des règles actuelles de circulation d'autre part. La stigmatisation des motards est cyclique depuis trente ans : elle a permis la mise en place d'une politique de sécurité routière essentiellement répressive, synonyme d'une multiplication aussi exponentielle qu'intéressée des radars. Elle s'est longtemps doublée du refus catégorique d'engager des études sur l'accidentologie moto, confinant le motard dans le rôle du bouc émissaire, sur fond de dramatisation perpétuelle de l'insécurité routière et de diabolisation de la vitesse.

SCÉNARIO ÉCULÉ

Patatras ! En 2004, sous l'égide de la Commission européenne, une première grande étude sur l'accidentologie moto est venue bousculer ce scénario éculé, et confirmer ce que la Fédération française des motards en colère (FFMC) et la Mutuelle des motards expliquent depuis près de trois décennies : dans 70 % des accidents impliquant un deux-roues, celui-ci roulait à moins de 50 km/h au moment de l'impact. Et dans plus de deux tiers des cas, sa responsabilité est nulle. En droite ligne du continuum éducatif pour une éducation routière dès l'école prônée par la FFMC, la Mutuelle des motards a ainsi proposé, dès 1996, lors du retour de l'équivalence permis auto-permis 125, un module de formation de douze heures ouvrant droit à une importante réduction de la cotisation annuelle. En comparaison, en 2007, le gouvernement Villepin a imposé trois heures de "sensibilisation" à la conduite du deux-roues aux détenteurs du permis B.

L'ironie du sort veut que l'on accuse les motards ou les "scootards" de "contaminer" les autres usagers de la route au virus du chacun pour soi, alors que les nouveaux conducteurs de deux-roues sont majoritairement des automobilistes lâchés sur la route sans la moindre formation. La même ironie conduit facilement à stigmatiser les jeunes, qui seraient intouchables, alors que l'âge moyen du conducteur de deux-roues motorisé est, en France, de 39 ans. Il est urgent de prendre conscience de cette nouvelle démocratisation du deux-roues et de ses enjeux.

Il est urgent d'en finir avec le fantasme du motard hédoniste, irresponsable, qui conforte pouvoirs publics et "fins" observateurs de la société française dans leur refus de comprendre que le deux-roues à moteur est devenu un mode de transport à part entière. Dans le cas contraire, on continuera longtemps encore à brandir la liste des morts sur la route en pointant du doigt motards et scootards. Car, en cas d'accident mortel, le mort, c'est souvent le motard. Et il ne peut plus se défendre.

France Wolf, coordinatrice du bureau de la FFMC et Patrick Jacquot, PDG de la Mutuelle des motards

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le probleme,c'est q'une minorité d'entre nous (du moins je l'espere) donnent un tres mauvais exemple qui finit souvent comme ca:

http://www.laprovence.com/articles/2009/06/06/835023-Region-en-direct-Gignac-double-accident-mortel-en-moto.php

http://www.laprovence.com/articles/2009/06/06/834922-Region-en-direct-Trois-motars-sont-morts-sur-la-route-en-4-jours.php

a force de lire des trucs comme ca,ca devient tres facile de faire l'amalgame aupres de la population............tous les motards sont des hors la loi,des fous de vitesse,etc etc....

une partie d'entre nous donne le baton pour se faire frapper,alors faut pas attendre de meilleur retour!!les accicdents sont inevitables dans certaines circonstances,mais dans d'autre,quands on en voit rouler certains,faire du slalom entre les boagnoles a vitesse importante,bref ,des trucs que tt le monde ici a deja vu........faut pas s'etonner d'etre mal vus!
et ce n'est pas pres de s'arreter!!

montrons nous plutot responsables!!
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