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Protéger ses os et ses articulations


Messages recommandés

A ) Données anatomiques et traumatologiques

Si certains os (fémur/cuisse, humérus/bras, partie moyenne et inférieure du Radius/AV Bras) ne sont pas actuellement protégés par ce que proposent les équipementiers, les articulations, par contre, le sont.

1 ) L’épaule :

La tête de l’humérus qui s’emboîte dans la cavité glénoïde liée à l’omoplate, peut être fracturée, luxée de même que la clavicule (luxation acromio-claviculaire et articulation sterno-claviculaire entre le sternum et la clavicule) qui peut aussi être fracturée.

La protection doit être enveloppante et recouvrir largement ces zones et obéir à certaines normes d'homologation. Devant, elle devrait couvrir au moins la moitié de la clavicule, aidée en cela par telle coque additionnelle qui protège la clavicule avec un système de fermeture au niveau du sternum. Certains blousons voient les coques articulaires protéger toute la clavicule jusqu'à l'articulation entre le sternum et la clavicule.

Exemple : chute à petite vitesse, glissade finale sur le ventre, choc épaule contre le pneu de la moto arrêtée qui arrête la glissade du motard mais avec pour résultat une luxation de l’épaule.

Une excellente protection peut au moins minimiser les dégâts et éviter la luxation car la force transmise se répartit sur l'ensemble de la coque et non sur un point donné. Cependant, en cas de grande violence de l’impact, il est clair que la protection ne suffit pas mais limite les dégâts.

Un traumatisme ou un étirement de l'épaule et clavicule ou un étirement important du membre supérieur peut entraîner des fractures multiples mais aussi une paralysie de tous les nerfs du membre supérieur par impact sur le "plexus brachial" (rassemblement des nerfs dans une gaine) qui passe entre clavicule et 1 ère côte. Le membre est "mort" et ne sera plus fonctionnel.


L’humérus, peut actuellement être protégé à sa partie inférieure (coude) et supérieure (épaule) mais pas du ¼ supérieur au ¼ inférieur et une fracture de cet os peut avoir des conséquences :
- non négligeables avec traumatisme du nerf radial qui passe derrière et paralysie de ca nerf avec impossibilité de relever la main et donc pas possible de tourner la poignée des gaz.
- dramatiques avec rupture de l’artère humérale et risque vital voire amputation totale du membre atteint si la réparation chirurgicale est un échec avec ischémie du membre et nécrose.


Une fracture complexe et ouverte du membre supérieur (l’os a traversé la peau) posera de gros problèmes de risque d’infection, de non consolidation, de ré-opération…..Je ne parle pas des brulures occasionnées par des glissades : pizza.

2) Le coude
Sur le schéma ci-dessous, on voit une articulation du coude gauche. La tête du radius vient s’articuler sur la partie basse de l’humérus, à sa partie externe puis la partie haute du cubitus dont la tête va, comme le radius, s’articuler sur la partie basse de l’humérus, à sa partie interne.

Lors d’un traumatisme, il peut y avoir, par exemple, une simple fracture du radius qui, opérée, entraîne une incapacité d’assez longue durée, mais dont les séquelles sont en général faibles.
Une fracture de l’olécrane ne pose pas de problème majeur

Par contre, une fracture complexe du coude, comme ci-dessous, donne des suites qui peuvent être très complexes sans compter sur des séquelles parfois sévères dont une raideur du coude qui pourra nécessiter une nouvelle opération, un défaut de consolidation, une infection, une algodystrophie…….et plus tard, si indiquée, la pose d’une prothèse du coude.

Les coques doivent pouvoir ne pas sortir de leur emplacement lors d’une chute et devraient protéger depuis au moins 3 travers de doigts au dessus de l’articulation du coude jusqu’à la partie distale du cubitus (os long intérieur quand la main est face au ciel), tout près de l’articulation du poignet. Au niveau du coude, la coque doit être enveloppante et protéger les os que nous sentons et qui saillent sur les côtés.
Entre la pointe du coude et la tête du cubitus (l’os saillant sur l’intérieur, main face au ciel) c’est là que se trouve une gouttière où passe « le petit jésus », le nerf cubital : cognez-vous à cet endroit et vous comprendrez


Au niveau de l’avant bras (radius et cubitus), les coques actuelles (celles de qualité) ne protègent que le cubitus et la ¼ supérieur du radius : c’est pas mal mais on pourrait concevoir aussi une protection enveloppant radius et cubitus. Néanmoins la protection cubitale est efficace.
Exemple : Motard en BM 650 GS Scarver renversé par une voiture. Chute et rupture d’un bras plastifié placé sur le réservoir de la moto (c’est du dur et épais). Blouson avec coques de qualité. Résultat : RIEN. Sans protection, c’eût été une fracture du cubitus.

3) Le poignet :
une simple fracture du poignet non opérée c’est 6 semaines de plâtre puis rééducation en suivant. Une fracture plus complexe, chirurgicale (ici assez simple), c’est une chirurgie, un plâtre avec le risque de compression des vaisseaux et des nerfs (il doit être fendu au début) et entraîne une raideur de l’articulation qui doit être rééduquée sérieusement par le Kiné et quotidiennement au domicile : les murs sont faits pour ça.

Articulations du poignet et de la main

Les fractures de la main, fractures/luxations, les fractures du poignet doivent faire réfléchir à l’utilisation de gants protecteurs. Certains gants ont des protections multiples et pas inutiles. Zones à risques : les parties saillantes des articulations de la main sur la face dorsale (là où ça chatouille pas), la paume de la main à sa face externe (en regard du métacarpe du 5 ème doigt : os avant l’articulation du petit doigt), le petit doigt et le pouce (luxations). Certains gants ont un système anti-retournement du V ème doigt par liaison avec le IV ème doigt.

Analysez toutes les zones à risque de fractures et choisissez le gant le plus adapté. Le gant devrait remonter au moins à 4 travers de doigt au dessus de l’articulation du poignet, être bien fermé et le blouson bien fermé au dessus. Ainsi, lorsqu’il pleut, l’eau ne déperle pas à l’intérieur du gant. Ceci n’est vrai que pour ceux qui ne possèdent pas de HD ou autres équivalents : dans ce cas, les poignets sont au dessus des coudes et il faut que le gant recouvre le blouson et ainsi, lorsqu’il pleut, l’eau déperle vers le blouson et non à l’intérieur du gant.


4) Articulation hanche/fémur (coxo-fémorale) :
Rien ne protège le bassin. Le risque de fracture existe et, en cas de fracture du bassin, le risque de saignement interne est important. Parfois, il faut opérer pour remettre les articulations en place.

Les traumatismes des membres inférieurs sont les plus fréquents et peuvent s’associer à d’autres traumatismes : on parle de polytraumatisme. Tout peut être luxé/fracturé/abrasé mais les dégâts minimisés avec le port de pantalons adéquats anti-abrasifs munis de coques protectrices. Sur les « bons » pantalons il existe des coques placées en regard des têtes des fémurs, efficaces.


Le Fémur :

En regard de la tête des fémurs, l’os que l’on sent à ce niveau est le grand trochanter. Le bon pantalon absorbe en petite partie les chocs, protège contre l’abrasion mais c’est là que les coques ont une grande importance.

Exemple : glissade sur plaque de marbre enneigée avec le membre inférieur gauche qui fait le grand Salto, retombée à l’horizontale de 1 m de haut sur la dite plaque. Résultat :
- adducteur étiré à gauche
- RIEN sur la hanche droite, même pas un bleu
- plaque de marbre intacte malgré les 77 Kgs qu’elle s’est prise sur la tronche.

C’eût été, normalement, une fracture du col du fémur, comme pour les vieux qui glissent sur une peau de banane.


Une fracture du fémur est plutôt grave, d'autant si elle est "ouverte" exposant à un risque d'infection et de non consolidation pouvant à des semaines d'hospitalisation à des ré-interventions etc....Malheureusement, il n’existe pas de protections existante pour cet os, bien que l’on puisse imaginer une sorte de « cuissarde », intégrée au pantalon, liée en haut à la protection hanche, couvrant la face antérieure et latérale externe en lien avec la protection du genou et de la jambe avec un matériau aux normes les plus exigeantes, qui existe, nous le verrons.

5) Le Genou :

Il prolonge le fémur et s’articule à la partie supérieure du tibia (plateau tibial) par sa partie inférieure : les condyles fémoraux, extrémités du fémur. Des protections sont proposées couvrant bien au dessus de la rotule et protégeant les condyles fémoraux même latéralement, la rotule, le plateau tibial jusqu’au 1/3 inférieur de jambe et protégeant les parties latérales de l’articulation dont le col du péroné (sous la tête du péroné), qui, si il est fracturé peut entraîner une paralysie d’une branche du nerf sciatique et, par là, entraîner une paralysie des releveurs du pied : on ne peut plus monter les vitesses à gauche.

Le genou peut être fracturé dans sa totalité ou partiellement, telle une fracture de rotule, une fracture du plateau tibial, ici opéré :

On sera toujours confronté aux risques et conséquences d’un tel traumatisme dont une raideur du genou qui prendra bien du temps pour revenir à un angle de flexion suffisante.

Exemple : motard totalement et bien équipé dont un pantalon moto en cordura avec protections enveloppantes niveau hanche et genou-jambe. Chute à près de 60 Km/h en sortie de virage : impact genou sur gros cailloux implantés sur le sol et puis glissade sur près de 10 m. Résultat : une pièce de 2 cm2 de cordura en moins au niveau du genou, pas de lésions observées.
Avec un Jean, c’eût été : brûlure niveau de la jambe et de la hanche, fracture ouverte de la rotule au minimum. Le cordura offre une capacité anti-abrasive de 10/10 alors qu’un jean standart n’offre qu’une capacité anti-abrasive de 2 à 4 /10.


Tibia et péroné

La coque genou/jambe doit remonter à au moins 4 travers de doigt au dessus du genou (protection de l’extrémité du fémur, les condyles fémoraux) et descendre jusqu’aux 2/3 de la jambe. La fin de cette protection couvre la partie supérieure de la botte lorsque le pantalon recouvre la botte et peut permettre d’éviter sinon de limiter la gravité de ces types de fractures

.

6 ) Les chevilles :

La partie inférieure de la jambe, les chevilles, les os du pied, le calcanéum (talon) sur lequel s’insère le tendon d’Achille doivent être sérieusement protégés par des bottes adéquates.


On analysera :
- les parties antérieures et postérieures des bottes au niveau de la jambe, qui doivent être rigides et suffisamment enveloppantes,
- la présence de renforts latéraux limitant/empêchant le retournement du pied vers l’intérieur ou l’extérieur,
- le renforcement suffisamment large des chevilles au niveau des malléoles
internes et externes (os saillants correspondant à l’extrémité du tibia et du
péroné, les 2 os de la jambe)
- le renforcement rigide du talon
- le renforcement au niveau du coup de pied
- la qualité de la semelle de la botte

Bien sûr, une botte adéquate est une botte chère mais, ma foi, autant que les dégâts soient les moins sévères possibles : une fracture simple du tibia vaut mieux qu’une fracture complexe et ouverte, demande une hospitalisation de courte durée, laisse peu de séquelles. Dans l’autre cas cela peut conduire à une hospitalisation longue et douloureuse avec de multiples anesthésies, un risque d’infection majeur et peut aller jusqu’à l’amputation.


La suite en suivant : Comment et avec quoi se protéger ?
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Suite et fin...

B) Comment et avec quoi se protéger ?


1) Protéger sa peau en portant une tenue cuir ou textile de nouvelle génération, anti-abrasive est nécessaire pour ne pas se retrouver en Pizza lors de glissades. Une synthèse issue d'un comparatif fait par MotoMag révèle bien des informations et permet, éventuellement de faire un choix :




2) Protéger ses articulations est donc nécessaire mais pas n’importe comment car, à mon avis, certains critères doivent être respectés :

- La structure du matériau
- La surface de recouvrement de la protection

Parmi les protections que j'ai évalué chez différents fournisseurs (Dainese, furygan etc....), j'ai pu constater que certaines étaient des coques dures, d'autres étaient des coques molles, plus ou moins malléables, enfin elles étaient toutes plus ou moins recouvrantes, enveloppantes. Même si la tendance actuelle est à la mise en conformité des protections et même si les équipementiers font actuellement de réels efforts pour améliorer le niveau de protection de leurs produits, je n'en ai pas trouvé un seul qui puisse rivaliser avec l'équipementier BMW pour ce qui concerne la qualité des protections et la surface de "recouvrement" des zones anatomiques à protéger.

Pour information :
La force transmise après que l’on ait fait tomber une masse de 5 kgs de 1 mètre sur une mousse basique est de 200 Kn. Cette force va diminuer selon le niveau de protection offert par le produit testé et qui sera homologué :

Pour les protections articulaires :
CE EN 1621-1 : lorsque la force transmise est
CE EN 1621-1, niveau 2 : lorsque la force transmise est

Pour les dorsales :
CE EN 1621-2, niveau 1 : lorsque la force transmise est
CE EN 1621-2, niveau 2 :  lorsque la force transmise est

Les coques dures, autrefois communément placées (mais encore aujourd'hui) au niveau des articulations sont certes efficaces en cas de glissade mais, en cas d'impact, la force est transmise à la périphérie de la
coque et peut entraîner des dégâts ligamentaires ou musculaires dommageables. En effet, faites l'expérience suivante : vous prenez un bol en dur que vous placez, par exemple, comme une coque au niveau de l'épaule puis tapez un grand coup au sommet du bol. La tête de l'humérus ne sera pas affecté MAIS la force se transmettra à la périphérie et en particulier à la partie antérieure de l'articulation pouvant entraîner un traumatisme du biceps, par exemple
.

Exemple : chute d’une passagère à l’arrêt, la passagère restant scotchée et cramponnée sur le siège. Impact direct sur l’épaule et une assez forte douleur est constatée au niveau de la partie du biceps et du départ du muscle pectoral. RAS sur la tête de l’humérus.

Avec les nouvelles coques souples dite "à mémoire", parfois thermo-formables et correctement homologuées au moins CE 1621-2, niveau 1, la force se répartit sur l'ensemble de la coque et lapression exercée au niveau du point d'impact est moindre de 12 à 20 fois.

Il existe actuellement le D30, nouveau matériau de couleur orangé, de structure malléable qui durcit lors de l'impact pour revenir à sa structure initiale en 10 ms. Son niveau de protection varie selon la température, est CE 1621-2, niveau 1 avec une force transmise de 12-13 Kn en air ambiant pour le pour le T5 EVO PRO ST qui obtient la meilleure note de cette catégorie de produits, alors que la force transmise pour certains autres est de 22 Kn soit homologués CE 1621-1 (force transmise
On l'utilise aussi dans d'autres cas.

J'ai observé les protections faites de ce matériau et je les ai comparé aux protections articulaires (NPS2) proposées par l'équipementier BMW lesquelles sont homologuées 1621-2, niveau 1 avec une force transmise de 10 –12 Kn. J'ai constaté que si les niveaux de protection sont proches (mais un peu meilleurs chez BM), la surface protégée/recouvrée est la plus importante et la plus cohérente anatomiquement chez BMW.
Cependant, ce nouveau matériau, en vente, apporte un réel progrès eu égard à ce que nous proposaient et nous proposent encore certains
équipementiers.


3) Comparaison des protections BM vs D3O :

a) Surface de recouvrement

Protection épaule :



BM     D3o 

La BM recouvre bien la tête de l’humérus et l’articulation entre l’acromion et la clavicule et bien la moitié de la clavicule pour la NPS2 (plus recouvrante que la NPS1) plus la partie haute de l’omoplate.La D3o couvre à peine la moitié.

Coude

BM    D3o 

La BM protège bien radius et cubitus jusqu’à son extrémité (petit os du poignet saillant sur la droite quand la paume de la main droite est vers le sol).Elle protège nettement l’olécrane (l'os que l'on sent derrière) et les articulations entre le radius et l’humérus (palette humérale) et entre le cubitus et l’humérus et les parties latérales de ces articulations là où passent certains nerfs dont le nerf cubital dit le "petit jésus" : quand on se cogne la partie interne du coude (paume de la main vers le haut), ça entraîne une décharge électrique dans le petit doigt. Essayez... Ici, la 
Photo mal prise pour la D3o mais protège à peine la moitié, ne remonte pas suffisamment vers l'humérus ni ne descend suffisamment vers le poignet, comme quasiment toutes les protections intégrées d'autres marques, quand ces protections ne sont pas rigides en outre.

Hanche : pas de photos mais, là encore, supériorité nette de BM qui épouse parfaitement le grand trochanter, le truc qui fait une bosse à la partie haute et latérale du fémur.
J'ai testé son efficacité récemment en "live" : glissade pied gauche puis chute de tout mon poids sur une plaque de marbre avec impact sur la hanche droite. Résultat :étirement des adducteurs à gauche, rien à droite, même pas un bleu.


Genou et jambe :

BM    D3o 

Là encore, ça parle. La genouillère BM descend et recouvre la botte de 4 doigts. La coque D3O fait comme les autres, à croire que les équipementiers considèrent que seule la rotule doit être protégée et ne pas protéger le plateau tibial sur lequel repose l'extrémité inférieure du fémur

 

Genouillère gauche          Genouillère droite :
                  Face       Profil, face externe     Face interne    

L’on voit bien que la genouillère protège la rotule, les articulations entre le tibia et le péroné, la tête du péroné et les extrémités du fémur. Sur le côté externe du genou, il y a le péroné dont on sent bien la tête. Lors d'une fracture juste en dessous de la tête du péroné (le col du péroné), on risque fort une paralysie d'un nerf qui passe tout près (le nerf sciatique poplité externe) qui se traduit par une impossibilité de relever le pied....et ça, c'est pas bon.

Elle descend suffisamment bas pour recouvrir ou être recouverte par la partie supérieure de la botte

.

b) Protection offerte :

Le D3o est moins protecteur, la force transmise variant avec la température. Force transmise Protections articulaires : 
BM 10 à 12 Kn 
D3o 12,5 à 16,5 Kn


c) Prix : 12 € pour BM (10 € pour le renfort hanche), 17 € pour D3o

Ainsi, il faudra essayer ces protections dans votre blouson/pantalon puis les intégrer avec du velcro industriel. Un pote a intégré ces protections sur sa tenue et elles ont prouvé leur efficacité :

Gamelle à 90 – 100 Km/h avec roulades, sauts périlleux, tapages multiples……retrouvé dans un fossé où il a laissé son empreinte. Résultat :

- Entorse des 2 chevilles,
- ligament croisé et ligament latéral interne du genou D, petite  fracture non déplacée du plateau tibial D.
Le blouson textile s’est déchiré par endroit, les protections n’ont pas bougé.
.

A mon avis, les lésions existantes seraient bien plus importantes et d’autres lésions seraient apparues.
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Luluuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !!!!!!

Comme je ne me suis pas assez protégé les os quand j'étais jeune et que j'ai du me faire une douzaine de fractures diverses et variées , mainant , j'ai plein d'arthrose

C'est quoi le remède miracle ??? Old

J'ai à peu près tout essayé ( sauf Lourdes ) mais aucun résultats !!!

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  • 1 year later...
TINTIN a écrit:
Luluuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !!!!!!

Comme je ne me suis pas assez protégé les os quand j'étais jeune et que j'ai du me faire une douzaine de fractures diverses et variées , mainant , j'ai plein d'arthrose

C'est quoi le remède miracle ???

J'ai à peu près tout essayé ( sauf Lourdes ) mais aucun résultats !!!


Reste plus que Lourdes : tu vas dans la piscine avec la moto et tu ressors avec des pneus neufs Clin d\\'oeil
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  • 11 months later...

Topic modifié et mis à jour. Voici la mise à jour :

3) Comparaison des protections BM vs D3O :

a) Surface de recouvrement

Protection épaule :



BM     D3o 

La BM recouvre bien la tête de l’humérus et l’articulation entre l’acromion et la clavicule et bien la moitié de la clavicule pour la NPS2 (plus recouvrante que la NPS1) plus la partie haute de l’omoplate.La D3o couvre à peine la moitié.

Coude

BM    D3o 

La BM protège bien radius et cubitus jusqu’à son extrémité (petit os du poignet saillant sur la droite quand la paume de la main droite est vers le sol).Elle protège nettement l’olécrane (l'os que l'on sent derrière) et les articulations entre le radius et l’humérus (palette humérale) et entre le cubitus et l’humérus et les parties latérales de ces articulations là où passent certains nerfs dont le nerf cubital dit le "petit jésus" : quand on se cogne la partie interne du coude (paume de la main vers le haut), ça entraîne une décharge électrique dans le petit doigt. Essayez... Ici, la 
Photo mal prise pour la D3o mais protège à peine la moitié, ne remonte pas suffisamment vers l'humérus ni ne descend suffisamment vers le poignet, comme quasiment toutes les protections intégrées d'autres marques, quand ces protections ne sont pas rigides en outre.

Hanche : pas de photos mais, là encore, supériorité nette de BM qui épouse parfaitement le grand trochanter, le truc qui fait une bosse à la partie haute et latérale du fémur.
J'ai testé son efficacité récemment en "live" : glissade pied gauche puis chute de tout mon poids sur une plaque de marbre avec impact sur la hanche droite. Résultat :étirement des adducteurs à gauche, rien à droite, même pas un bleu.


Genou et jambe :

BM    D3o 

Là encore, ça parle. La genouillère BM descend et recouvre la botte de 4 doigts. La coque D3O fait comme les autres, à croire que les équipementiers considèrent que seule la rotule doit être protégée et ne pas protéger le plateau tibial sur lequel repose l'extrémité inférieure du fémur

 

Genouillère gauche          Genouillère droite :
                  Face       Profil, face externe     Face interne    

L’on voit bien que la genouillère protège la rotule, les articulations entre le tibia et le péroné, la tête du péroné et les extrémités du fémur. Sur le côté externe du genou, il y a le péroné dont on sent bien la tête. Lors d'une fracture juste en dessous de la tête du péroné (le col du péroné), on risque fort une paralysie d'un nerf qui passe tout près (le nerf sciatique poplité externe) qui se traduit par une impossibilité de relever le pied....et ça, c'est pas bon.

Elle descend suffisamment bas pour recouvrir ou être recouverte par la partie supérieure de la botte

.

b) Protection offerte :

Le D3o est moins protecteur, la force transmise variant avec la température. Force transmise Protections articulaires : 
BM 10 à 12 Kn 
D3o 12,5 à 16,5 Kn


c) Prix : 12 € pour BM (10 € pour le renfort hanche), 17 € pour D3o

Ainsi, il faudra essayer ces protections dans votre blouson/pantalon puis les intégrer avec du velcro industriel. Un pote a intégré ces protections sur sa tenue et elles ont prouvé leur efficacité :

Gamelle à 90 – 100 Km/h avec roulades, sauts périlleux, tapages multiples……retrouvé dans un fossé où il a laissé son empreinte. Résultat :

- Entorse des 2 chevilles,
- ligament croisé et ligament latéral interne du genou D, petite  fracture non déplacée du plateau tibial D. 
Le blouson textile s’est déchiré par endroit, les protections n’ont pas bougé.
.

A mon avis, les lésions existantes seraient bien plus importantes et d’autres lésions seraient apparues.

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-- Merci LULU pour cet éclairage

C'est vrai que notre pote s'en ait tiré sans trop de mal ......Vu ce qu'il aurait pu lui arriver sans ses protections...

-- Maintenant un bon conseil : " RESTEZ SUR VOS DEUX ROUES , NE JOUEZ PAS LES EQUILIBRISTES "

Pour ma part ........Ce n'est plus de mon âge .........Allez sur cela je vais à la ...sieste !!!!

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