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Femmes motardes : une déviance ?


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Je pense que dans certains cas, le stigmate (le défaut) de l'un renforce le stigmate (défaut) de l'autre. Cela n'arrange rien, si je peux me permettre de caricaturer.

Dans les deux cas, on aurait une transgression, une déviance.

L'homosexualité dévie de la norme : déjà par rapport au nombre.

Il y a peu d'homosexuels par rapport aux hétérosexuels.

Il y a peu de motardes par rapport aux motards. Il y a peu de motards par rapport aux voitures ...

Transgression et déviance : il faut se méfier des mots.

Pour répondre à ta question je dirais oui ET non. Ca dépend déjà des gens/des groupes et des situations.

Il est possible aussi qu'une motarde lesbienne féminine soit plus valorisé qu'une motarde hétéro masculine.

Il y a le stigmate (le défaut) qui se voit et celui qui ne se voit pas : je crois que les effets seront différents si le défaut se voit.

C'est un peu comme un petit garçon qui veut faire de la danse, il s'expose à "c'est un truc de pédé". Encore une fois, je caricature.

Une petite fille qui joue avec des jeux de garçon : on va dire que c'est un garçon manqué. Pourquoi désigner des jeux comme masculin ou féminin ? Une motarde est aussi d'une autre façon sur un terrain d'abord réservé aux hommes.
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Top Posters In This Topic

J'ajouterai à ta question autre chose.

On peut voir/supposer trois aspects dans ta question : le sexe (une femme motarde), le genre (féminine opposé à masculine : l'apparence) et l'orientation sexuelle (hétéro, homo pour faire simple).

Je ne te parle pas des transexuels car c'est encore plus compliqué... (exemple : un homme qui se fait opérer et devient femme, peut s'épanouir en affirmant sa féminité à travers la moto).

Au regard des "entrepreneurs de morale", entendre ceux qui étiquetent (Becker, voir plus haut) : le défaut (stigmate) sera soit le 1er aspect, soit le second, soit le troisième. Soit les trois en même temps. Soit les deux premiers, soit les deux derniers.

Une motarde masculine peut être considérée comme déviante alors qu'elle est hétéro, par exemple.

Autre chose : le défaut peut être connu mais pas forcément, il peut être visible mais pas forcément. Donc il ne produira pas le même effet.
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Et pour revenir sur l'aspect culturel en rapport avec ces 3 défauts :

L'étiquetage (voire sanction) n'aura pas les mêmes effets à Kaboul, à Bombay, à Naples, à Lyon, à Helsinki ou à San Francisco : les 3 défauts (sexe, genre et sexualité) dont j'ai parlés n'auront pas la même disgrâce, ne seront pas considérés avec la même impopularité/imperfection.

Ce rapport entre motarde et culture a un lien étroit avec la place de la femme dans la société dans laquelle elle vit.
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kroline91 a écrit:
Merci pour ce sujet intéressant...
Pour te répondre Carline j'avoue que les courses à moto ne sont pas super pratiques mais pour le gros "plein", comme j'haibte près d'un magasin je fais comme les mamies et me promène avec mon sac à roulettes et j'y vais régulièrement!! Smile


Merci Kroline91 pour ta réponse !

Je sais ce que c'est puisque mon compagnon n'a pas de voiture Wink
Il lui est arrivé de transporter de grosses choses sur la tomo style aquarium Very Happy
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Si je peux me permettre j'ai l'impression qu'on s'éloigne un peu du sujet et c'est dommage de justement tomber dans la caricature : femmes à moto = lesbiennes, idée reçue qui a encore la vie dure malheureusement!
J'avoue aussi que le mot "déviance" me gêne, que ce soit vis à vis des motardes que des personnes attirées par le même sexe.
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Difficile de répondre.

Je voudrais démontrer que l'on doit/devrait faire ce qu'on a envie de faire, que l'on soit un homme ou une femme.

Parler d'homme ou de femme revient d'une certaine façon à la même chose.

On devrait être libre de penser ou de faire des choses en dehors de ses deux catégories.
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C'est un peu comme l'image des motards.

Denis Berger, étudiant en master 2, a aussi travaillé sur la question dans le cadre d'un master 1 en sociologie, sous-titré "normes et pratiques d'un groupe déviant". Son mémoire est en ligne.

Je comprends que le mot déviance puisse déranger. Il y a des regards. Il y a notre "regard" et il y a le "regard" d'autres individus, regard parfois positif ou parfois négatif.
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J'imagine qu'il s'agit d'un terme technique, mais il serait bon de l'expliciter je pense, parce qu'il a une connotation particulièrement négative dans le langage courant.

J'attends avec impatience la seconde partie, démontage des préjugés j'imagine...
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Je tiens vraiment à vous dire merci car vous m'encouragez par vos réponses.

Vous me permettez d'expliquer ma pensée et ma réflexion par des mots. C'est très important car mettre des mots c'est très dur. Surtout d'être claire sur un sujet compliqué.

Oui le mot de déviance va être expliqué. Je me base sur le travail de deux sociologues américains : Becker et de Goffman. Ils ont bossé sur la déviance et le stigmate.
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et toc!!!!! pour la ponctuation . mais peut etre que mes propos . ne sont pas apprécier. je suis desoler mais ce topic est tres intéréssant mais je trouvais que desfois sa partais en désorde .mais toujours probleme de ponctuation Embarassed car meme moi je n arrive pas a comprendre ces gens compliquer qui vous interdise d etre heureuse. Very Happy

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Il va me falloir à un moment donné mettre de l'ordre dans tout ça.

Tes réponses sont importantes, Biloute ;-)

Le sujet est effectivement très vaste. Sache que je suis ravie que vous soyez rentrées dans le vif du sujet en donnant votre avis personnel sur les questions posées. Vos réactions et vos critiques sont les bienvenues !

Parallèlement à la question de la déviance, il va falloir que j'aborde la fameuse question du genre et des stéréotypes du genre. Ce n'est pas une mince affaire.

Voilà en gros ce qu'est le genre :

Le genre est le « sexe social » attribué par la société à chacun et chacune, bien au-delà du sexe biologique. C’est donc également l’ensemble des caractéristiques et des traits de caractères construits socialement et associés à chaque polarité : au féminin et au masculin.

Un vrai « garçon », ça ne fait pas ceci ou cela, une vraie « fille » se comporte de telle façon : voilà les règles que le genre induit dans toute société.

Ces règles vont ensuite construire l’ensemble des rapports sociaux de sexe. Car si le genre définit la façon « d’exister » des hommes et des femmes, il leur dit également comment se comporter entre eux. C’est en effet la résultante d’un double processus de différenciation et de hiérarchisation qui va socialement guider les individus dans les rapports entre hommes et femmes.

Les aspects collectifs des conditionnements de genre n’enlève rien à la liberté et à la responsabilité humaine.

Les différences de sexe que les scientifiques tentent de mettre en évidence reposent toujours sur des moyennes et ne tiennent pas compte des variabilités individuelles.

L’homme qui n’aurait que des caractères masculins ou la femme qui n’aurait que des caractères féminins n’existe pas. On ne peut parler qu’en termes statistiques.
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Je voudrais rajouter que ces conditionnements de genre sont variables. Il est évident que la femme est moins conditionnée dans la culture occidentale que dans certains endroits du monde.

Une motarde française, passionnée de moto, qui travaille à Kaboul, en Afghanistan, n'a pas le droit de faire de la moto, sinon elle est virée.

A Kaboul, il y a beaucoup de motards afghans. Il y a en revanche UNE motarde : elle est Allemande. Les Afghanes n'ont pas le droit de faire de la moto. Les hommes leur interdisent. Elles n'ont même pas le droit de faire du cheval.

Ce conditionnement de genre est d'ailleurs parfois vécu d'une façon inattendue. Un motard me disait "ma copine paye cher son maquillage, passe beaucoup de temps dans la salle-de-bain, etc. c'est de l'esclavagisme !".

Ce conditionnement de genre est parfois dépassé, heureusement pour chacun(e) de nous.

Par exemple, au moment de choisir des études, ou pour occuper ses loisirs, ou pour quelque choix de vie que ce soit, nous sommes influencés par ces stéréotypes profondément ancrés en nous et nous nous privons de pans entiers de possibilités…

Vous connaissez sans doute le film Billy Elliott, dont j'ai parlé plus haut, qui dénonce très bien cela, en y rajoutant très heureusement la ségrégation sociale, qui a sur les individus le même effet de rétrécissement des possibles. Un film que j’aime aussi parce qu’il montre comment un être humain peut dépasser ces stéréotypes pour faire ses propres choix, même si bien sûr cela n’est pas toujours facile.

Le rapport entre le groupe des hommes et le groupe des femmes, bien entendu, comme tous les rapports sociaux, n’a rien de naturel, il est socialement construit. "On ne naît pas femme on le devient", Beauvoir. Comme ce rapport est construit de façon globalement inégale, il peut être déconstruit pour plus d'égalité.

Voilà le but de mon travail. A partir du moment où on a choisi de faire de la moto, nous avons dépassé ce conditionnement de genre. Parce quelque part on est libre.

Oui on est déviante parce que nous avons transgressé un certain conditionnement de genre, parce qu'on dépassé les clichés/stéréotypes.

Il me faut donc vérifier cette idée de Becker : l'idée de déviance n'est pas dans la nature de l'action, du comportement, mais qu'elle est attribuée.

LA DEVIANCE EST DANS L OEIL DE CELUI QUI LA VOIT, comme la beauté est dans l'oeil de celui qui la voit.

Si vous avez d'autres réflexions, d'autres idées, d'autres points de vue...
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edit admin:
kiwi, ça commence à bien faire tes dérapages.
ceci est un propos homophobe et je ne le tolèrerai pas sur le forum.
dernier avertissement.


Ah bon ? on n'a pas le droit d'exprimer son opinion alors ?


Bon ok, alors je suis pour l'homosexualité à 200%, ça va là, j'ai été correcte ? pff... Rolling Eyes



Vive les lesbiennes !!!
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Ce n'est pas ma position.

Mon postulat de départ est : "toute réalité est une construction sociale".

Le fait d'être une femme ne doit pas nous réduire à certaines activités et nous exclure d'autres.

Je pense que la femme doit d'abord un être libre et doit avoir la possibilité de choisir ce qu'elle a envie d'être ou de faire ou de penser : d'être hétéro, d'être lesbienne, d'être bi, de faire de la danse, du foot, de se maquiller ou non, etc.

C'est valable pour les hommes. Le film "Billy Elliot" par exemple le démontre bien.
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wima a écrit:

Je pense que la femme doit d'abord un être libre et doit avoir la possibilité de choisir ce qu'elle a envie d'être ou de faire ou de penser : d'être hétéro, d'être lesbienne, d'être bi, de faire de la danse, du foot, de se maquiller ou non, etc.


T'as aussi le droit de péter au lit, mais si tu le fais pas, c'est mieux.
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Ma mère m'a fait une réflexion une fois en me disant c'est étrange une femme sur une moto!
Et elle a ajouté que j'étais un vrai garçon manqué quand j'étais petite et que ça ne l'étonnais pas! Curieusement je ne suis pas d'accord avec elle, car quand j'étais petite je jouais aussi bien à la poupée, qu'à la petite voiture majorette!
Et je suis totalement d'accord avec Simone de Beauvoir lorsqu'elle dit qu' " On ne nait pas femme, mais qu'on le devient». C'est la société qui créé ces stéréotypes, et j'espère qu'un jour ils disparaitront. On doit pouvoir choisir sa vie sans avoir ce genre de réflexions!
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Bonjour à toutes.

Je viens ici, juste y mettre un peu de mon vécu. Pas de philosophie aujourd'hui dans mes écris.

J'ai eu mon permis il y a 25 ans, je constate, que les choses ont vraiment changées. Il y a une différence au niveau des générations et plutôt vers le mieux et le bien voir le vraiment super comme les DA. Mais force est de constater pour moi motarde célibataire, mère de deux ados, et vivant seule ma passion, que dans ma génération au boulot comme dans mes relations, la moto reste souvent un problème d'intégration.
Elle affiche un coté "forte personnalité" que les hommes n'ont pas forcement envie de fréquenter... no comment. Au bureau, la moto n'a jamais été en ma faveur, j'attends mon CDI pour remonter sur ma belle. Je suis venue trois fois avec pour tester le terrain, sympa les choses se sont bien passées. Pourquoi, de tels réactions. J'arrive tout de cuir vétue, pour moi c'est le maxi, le top pour me protéger, pour certains à califourchon sur la moto cela à une toute autre signification dans leur référentiel ...

Voilà passé le cap des clichés, de la femme objet, de maman qui doit être en R5 pas en R6 de la jalousie etc, avec beaucoup de discussions et si les autres souhaitent vraiment me connaitre et jeter leurs vieux principes, les choses se passent bien, mais je répété avec les moins de 30 ans un peu mieux.

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Pour Manue : Tout à fait, je suis dans le bâtiment et c'est pareil

Je reviens sur ton post car la comparaison avec le bâtiment me paraît intéressante.

Le bâtiment reste un "bastion masculin".

Stéphanie Gallioz, sociologue, a essayé de comprendre pourquoi.

Selon elle, certains stéréotypes sexués rendent encore difficile l'intégration des femmes dans la plupart des métiers du bâtiment, où elles ne représentent qu'1 % des personnels sur les chantiers. Les stéréotypes sexués freinant l'intégration des femmes dans le bâtiment.

Les professionnels invoquent trois arguments : les femmes ne sont pas assez "costaudes" pour assumer le port de charges et la manipulation de matériel, elles sont moins à l'aise que les hommes face à la technique, et enfin plus hermétiques à la saleté, intrinsèque au secteur du bâtiment.

Une certaine représentation des femmes mène au fait qu'elles sont moins compétentes face à la technique. Image largement véhiculée aussi bien dans la sphère familiale que scolaire.
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Valbeya ...les choses ont vraiment changées. Il y a une différence au niveau des générations et plutôt vers le mieux et le bien voir le vraiment super comme les DA. Mais force est de constater pour moi motarde célibataire, mère de deux ados, et vivant seule ma passion, que dans ma génération au boulot comme dans mes relations, la moto reste souvent un problème d'intégration.

Oui mais. OUI les choses ont VRAIMENT changées MAIS ... la moto reste SOUVENT un problème d'intégration.

C'est le paradoxe. C'est que je voudrais comprendre.

Femmes motardes, femmes pompiers ou médecins, cadres d'entreprise, magistrates, candidates à la présidence du PS, conductrices de bus ou de camions, peintres en bâtiment, hommes sages-femmes, caissiers d'hypermarché, infirmiers, assistants sociaux, instituteurs en école maternelle, etc. autant d'exemples de l'AVANCEE en MIXITE dans des bastions longtemps monosexués. Donc par la fin de l'exclusivisme de genre attaché à certains métiers. Thème du livre de Guichard-Claudic "l'inversion du genre".

Maline On doit pouvoir choisir sa vie sans avoir ce genre de réflexions!
Tu as tout à fait raison.

Je disais plus haut, (texte de la Belge Françoise Claude) : nous sommes influencés par des stéréotypes sexués profondément ancrés en nous et nous nous privons de pans entiers de possibilités… MAIS un être humain peut dépasser ces stéréotypes pour faire ses propres choix, même si bien sûr cela n’est pas toujours facile.
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Je relance peut-être un peu le sujet, juste pour donner mon avis Wink

Perso, étant dans un milieu très sportif (et disons surtout que je pratique un sport "à risques"), mon entourage comprend et m'encourage même dans le monde de la moto...
Après, c'est sûr que certains me taquinent plus que d'autres, mais c'est aussi une façon pour eux de montrer un peu leur virilité, et j'avoue que ça m'amuse beaucoup Laughing

Dans le ski par exemple (le sport que je pratique, donc), en descente, on se fait sacrément lyncher par les mecs... Parce que eux, ils vont plus vite, que leurs descentes sont plus impressionnantes, qu'ils skient plus engagés que nous ! Et faut le reconnaitre, les gens préfèrent regarder les hommes à la TV (dans toutes les disciplines du ski), que les femmes...
Je dirais que ça s'applique un peu à la moto parfois, les motards skieurs rigolent gentiment de mes capacités en moto... Mais bon, d'un autre côté, il suffit que je roule avec eux pour qu'ils changent finalement d'avis ! Donc bon, certes, je suis habituée à me faire taquiner en tant que femme, mais je le prends plus avec plaisir de leur montrer que non, toutes les femmes ne sont pas des dangers sur la route, et que oui, on est nous aussi capable d'envoyer la sauce ! (bon, c'est mon âme de compétitrice qui parle ici, je suis quand même prudente en moto sur la route !)
Dans mon groupe (de ski), nous sommes déjà deux à rouler, bientôt quatre! Je suis peut-être la plus "expérimentée" (enfin, bien maigre par rapport à la plupart des filles sur ce forum! Embarassed ), mais la seule qui assume pour l'instant d'aller faire mes balades seule, d'aller faire mes séances de sport en moto, etc... Et le milieu des marques qui m'entoure, voit plutôt ça d'un bon oeil ! (fille sportive + motarde = autonome, débrouillée, capable, "sécuritaire", etc...)

Et j'avoue que pour avoir déjà porté mon homme (sur une concentr' moto avec concert, donc du monde nous a vu!), quand je me suis arrêtée, il y a eu plus d'un regard étonné! Laughing Moi, ça m'amuse, mon homme aussi (surtout qu'il y avait sa moto juste à côté ), et ma foi, c'était peut-être même une provoc' de ma part Laughing

Pour résumé : je dirais plutôt que l'image de la fille motarde, dans mon milieu, m'aidera plus qu'autre chose quand j'arrêterai la compétition et que j'entrerai dans le monde du travail ! (axé sportif Wink )

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  • 2 weeks later...
Oree, merci pour ton post.

La comparaison des motardes avec les skieuses (comme d'ailleurs boxeuses, pilotes de course automobile, footballeuses, rygbywomen, ...) me paraît très intéressante car le ski demande des qualités plutôt perçues comme masculine : vitesse, puissance...

C'est très intéressant.

Je prépare un exposé sur la sociologie du genre, sorte d'état des lieux de la question du genre masculin/féminin et je reviendrais vers vous.

Bonne journée à toutes.

Sophie
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  • 2 weeks later...

Salut,

Tu dis que tu es favorable à un certain sexisme : on peut appeler cela de l'entraide, de la solidarité. J'ai eu récemment la même expérience, mais c'est une femme qui m'a aidé. Je n'arrivais pas à faire démarrer un transalp. La motarde, une Allemande, a démonté les bougies, a regardé s'il y avait du jus, les a nettoyé et les a remonté. Le transalp a démarré sans peine. C'était simple. Mais je n'avais pas pensé à cette piste.

Sinon un peu de pub ... je voulais vous dire que Caroline et moi étions dans moto journal cette semaine : notre voyage en Finlande. Caroline avait dix jours de permis et a fait 6 000 km.
Smile

Je prépare toujours mon exposé : j'en suis à l'apparence physique...
Il semble qu'une motarde féminine passe mieux (est moins stigmatisé) qu'une motarde masculine. Aux championnats internationaux de football féminin, les femmes avec des cheveux longs par exemple, attachée, sont peut-être plus télégénique.

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Je suis sur le chapitre du sport (sociologie du genre). Pour les femmes elles sont davantage dans la danse, la gymnastique. Les qualités évoquées sont : l'agilité, grâce, la douceur.

Dans l'histoire, les activités sportives ont longtemps fonctionné comme un dispositif d'affirmation et de confirmation de la masculinité. Le sport serait ainsi le lieu privilégié de construction de la masculinité : valeurs de compétition, de force, de résistance physique, d'épreuve, de violence.

Sports ségrégués : 98 % des licenciés à la fédération de football sont des hommes.
80 % des licenciés en gymnastique sont des femmes. Les pratiques restent encore très sexuées parmi les enfants.

Pour la moto, les femmes sont minoritaires : elles représentent 13 %, chiffre stable depuis 1994, selon les chiffres de la Sécurité routière. Si vous avez d'autres chiffres...
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En plus du sport, on retrouve une ségrégation sexuée dans les métiers.

Les métiers féminins étant globalement dévalorisés, selon le dernier livre sur les gender studies, Bereni...

Secteurs masculinisés : industrie automobile, des biens d'équipement, de la construction et des transports.
Secteurs féminisés : tertiaire (secteur des services), éducation, santé, social, commerce, administrations.

Les qualités féminines : minutie, répétitivité, travail émotionnel (l'hôtesse de l'air ou la caissière doivent donner une image aimable et souriante), soin, dévouement, souci des autres, patience... associées à leur rôle dans la sphère privée, le travail domestique.

La répartition des activités n'est pas liée à des prédispositions psychologiques de l'un et l'autre sexe, nous dit Neveu dans Sociologie du genre.

Bourdieu fait l'opposition entre le féminin associé à l'univers de l'intérieur, du domestique, du privé, de la famille, de l'introspection, la ruse, l'intuition, et le masculin associé aux valeurs inverses de l'espace public, de l'action, de la politique, du pouvoir.

Les transgressions ou déviance paraissent plus faciles aujourd'hui qu'hier. Pendant longtemps, plutôt que de transgresser le genre des activités sociales, les femmes voulant exercer des métiers masculins ont dû dissimuler leur identité de genre en usant de pseudonymes masculins. Les musiciennes se produisant en public étaient jugées comme indécentes. Aujourd'hui, il est de plus en plus courant de trouver des femmes dans des emplois traditionnellement masculins, qu'il s'agisse d'activités plutôt réputées pour être physiquement difficiles (pompiers, éboueurs, charpentiers) ou prestigieuses (journalisme, médecine), nous dit Neveu.

La comparaison des professions, des sports et loisirs est en effet intéressante.
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Ce que tu dis est très intéressant à propos du sexisme. Ca me permet de mieux rentrer dans le sujet.

On pourrait dire que c'est du sexisme mais j'ai réfléchi à cette argumentation, et en fait, on pourrait l'interpréter autrement.

Quand j'ai eu mon problème avec le transalp la semaine dernière, que je n'arrivais pas à faire démarrer, c'est une femme qui m'a aidée. On peut dire que les femmes motardes n'ont pas toutes le même niveau de connaissance de la moto, en général et en particulier sur la mécanique. Certaines s'y intéressent, d'autres pas.

Ton argument de sexisme se discute à vrai dire. Car tous les hommes n'ont pas la même connaissance en mécanique et certains peuvent en aider d'autres. Cette entraide est d'ailleurs valorisée dans le monde de la moto.

C'est pour ça d'ailleurs que je te parlais de solidarité. Et cette solidarité n'est pas du sexisme.

C'est parce qu'on est une femme que l'on se place naturellement dans cette position ?

L'homme sait : effectivement il a un rapport à la technique plus "naturel".
La femme ne sait pas : elle n'a pas de rapport à la technique de façon "naturelle".
Mon constat/hypothèse : ce "naturel" est construit par la famille, l'école, ...

Un motard peut ne pas être intéressé par la mécanique.
Un motard peut ne pas avoir un "physique" qui lui donne une meilleure maîtrise plus que certaines motardes. Je dirais que ça peut dépendre par exemple, de la taille.

On peut supposer qu'une femme qui mesure 1,75 m, sportive, peut mieux maîtriser sa moto qu'un homme de la même taille qui ne fait pas de sport.

De façon générale, on croit que l'homme est obligatoirement plus fort, car plus grand (et en moyenne c'est vrai, il l'est), plus musclé... alors qu'en réalité, il peut exister de la différence entre eux.
Comme il existe de la différence entre les motardes : elles n'ont pas toutes le même intérêt pour la mécanique, elles n'ont pas toutes le même rapport à la vitesse, elles n'ont pas toutes le même physique, elles n'ont pas toutes la même agressivité, elles n'ont pas la même résistance physique ...

Qu'en pensez-vous ?
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Aïe, je cumule, je travaille dans une filière technique, je joue au foot, je suis motarde quotidiennement, c'est grave docteur ???

Je crois que le monde évolue et que les barrières dues au sexe tombent les unes après les autres. Il faut bien des pionnières, qu'une première fille à un moment donné se dise : "et pourquoi pas moi ?".
Oui, ça peut être considéré comme une déviance puisque sortant de la norme.
Maintenant, existe t'il un modèle vers lequel on doit tendre ?

Chaque personne est unique, avec ses propres centres d'intérêts, ses propres aptitudes intellectuelles et physiques alors trouver un modèle...
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Aïe, je cumule, je travaille dans une filière technique, je joue au foot, je suis motarde quotidiennement, c'est grave docteur ???

Non c'est génial, ça prouve que tu es libre et affranchie : tu fais ce que tu as décidé parce que tu en as envie.

Ca me paraît simple même si en réalité dans certaines circonstances ce simple voeu peut s'avérer difficile à réaliser parce que ça peut déranger certains "entrepreneurs de morale", comme dirait Becker, sociologue.

Faire du football pour une femme c'est s'exposer à la disgrâce te diront certains.

Donc il est courageux d'une certaine façon de se réaliser si tu sors de ton genre : comme Billy dans le film "Billy Elliot". Tu connais ?


Je crois que le monde évolue et que les barrières dues au sexe tombent les unes après les autres.

Heureusement pour tout le monde que rien n'est à tout jamais définitif et figé.

Il faut bien des pionnières, qu'une première fille à un moment donné se dise : "et pourquoi pas moi ?".

Tout à fait. Nous avons des héros et héroïnes, c'est-à-dire des individus qui prennent le risque d'entraver la loi du genre.

Oui, ça peut être considéré comme une déviance puisque sortant de la norme.

Je partage mais j'ajouterai que les normes varient d'un groupe à l'autre.

Maintenant, existe t'il un modèle vers lequel on doit tendre ?

On devrait être libre ou se sentir libre de faire ce qu'on a envie de faire et de choisir sa propre direction

Chaque personne est unique, avec ses propres centres d'intérêts, ses propres aptitudes intellectuelles et physiques alors trouver un modèle...

Oui je pense que tu as raison mais il y a aussi les autres.

Nous naissons dans un monde déjà construit avec des règles bien établies. Et c'est là que parfois nous devons lutter pour défendre nos choix face à des individus qui veulent nous assigner à des rôles que nous rejetons. Nous ne nous reconnaissons pas dans leurs modèles, leurs normes, etc.

"Alors trouver un modèle" : il y a des gens vers lesquels on ira plus facilement, où l'on se reconnaîtra davantage.
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wonderland a écrit:
j'ai de l'intérêt pour la question d'un point de vue curiosité intellectuelle car je pense que ça recouvre une réalité effective, bien que je n'en aie jamais été témoin, donc l'objet non plus.
Je ne me sens pas du tout concernée et je n'ai aucun exemple concret de discrimination par le genre sur l'activité de faire de la moto dans mon entourage. Mais je suis persuadée que c'est le cas pour d'autres personnes et j'aimerais lire des témoignages et découvrir une facette de ce monde, qui est le mien, que j'ignore.
Ceci étant, dans le fond, je ne suis pas contre un certain sexisme (sans les cotés intolérants de la chose). J'admets que j'aime bien quand les mecs me proposent spontanéments de me manoeuvrer ma bécane à l'arrêt quand c'est en pente, même s'ils lèvent les yeux au ciel l'air de dire "rha les meufs, ça veut faire sa motarde et voilà...", mais ça n'a rien de méchant. Enfin je sais pas trop comment expliquer ça, je crois que toutes les visions du truc peuvent vivre à peu près harmonieusement en fonction de qui se trouve près de qui dans le réseau humain que sont les relations.
Il y a des gens qui sont outrés qu'une femme fasse de la moto, il y a des walkiries du monde motard, au milieu il y a des hommes, des femmes, il y a moi et des tas de gens dont la vision de la chose diffère. Si on met la personne outrée en contact avec une autre qui l'est moins, elle même en contact avec une personne qui s'en fout, elle même en contact avec une personne qui trouve ça bien, elle même avec une motarde, ça peut bien vivre ensemble. Tant qu'il n'y a pas clash par juxtaposition directe entre la bikeuse et la personne outrée quoi.
Je pense qu'il y a des genres à certaines activités, mais que ça n'a rien d'exclusif (genre oui le BTP à la base, c'est masculin, mais pas exclusivement)... Faut bien qu'hommes et femmes soient différents quelque part quoi ils sont pas incompatibles pour autant. Mon sens est donc que oui, c'est surement une déviance au sens littéral (et j'aime pas ce mot là pour toutes les acceptions qu'il a par ailleurs), mais ma question subsidiaire serait plutot de savoir: est ce que c'est mal que ça soit une déviance?


Bien dit.
Tu vois, quand tu veux, tu dis pas que des bêtises.
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Salut,

Voilà j'approche de la fin de ma préparation pour mon exposé pour demain sur la sociologie du genre.

J'ai fait une conclusion par rapport à mon sujet de mémoire. Je vous la transmets. Comme ça vous pouvez la commenter si vous en avez envie.

En conclusion, et si l’on considère par exemple l’articulation genre et sexualité, par rapport à mon sujet sur la question de la déviance des motardes, je dirais qu’il est probable que l’image de la motarde soit souvent perçue comme une déviance de genre - comprise ici comme moins féminine, voire une déviance de la sexualité, elle est forcément lesbienne, l’une risquant de produire l’autre.

Néanmoins, toutes les motardes non seulement ne dévient pas de leur genre - elles ne sont pas forcément moins féminines et risquent moins, en ce sens, d’être perçue comme déviantes de leur genre, mais en plus, ne dévient pas forcément de leur sexualité.

Enfin, le genre et la sexualité chez les motardes, sont relativement indépendants. La motarde peut dévier de son genre mais pas de la sexualité. A l’inverse, elle peut dévier de la sexualité mais pas de son genre.

Comme on l’a vu dans l’exposé, le développement du sport féminin que l’on comparer avec le fait que de plus en plus de femmes fassent de la moto, s’accompagne d’une contrainte sexiste invitant les sportives, comme les motardes, à rester femmes. On peut se demander dans quelles mesures cette contrainte est effective et on peut s’interroger sur la validité voire la légitimité que contient le terme femme. Il est probable qu’une motarde puisse se définir femme, tout en étant masculine et hétéro, comme tout en étant féminine et lesbienne, comme tout en étant masculine et lesbienne. Comme on peut s’en douter, le fait d’être motarde, femme, féminine et hétéro apparaît presque ici en comparaison comme un continuum.

Il faut remarquer ici que le genre ne peut être également réduit au seul fait d’être - pour une motarde moins féminine.

Il y aurait donc un décalage entre la perception de la motarde et la motarde elle-même. Mais cette image de la motarde a en retour une influence sur la réalité social de la motarde.

Il reste à observer comment l’on doit appréhender les rapports entre genre et sexualité en s’interrogeant davantage sur le contenu à donner à chacun de ces termes.

Enfin on doit prendre en considération l’articulation du genre avec la classe sociale, la culture, la race, la religion, etc.

Etre motarde, lesbienne ou hétéro, caissière ou enseignante, chirurgienne ou infirmière, mère ou sans enfant, blanche ou noire ou maghrébine, catholique, musulmane, juive ou athée, vivant dans un quartier difficile ou dans un quartier riche, vivant en France ou expatriée en Afghanistan, Finlandaise ou Italienne,ne donne pas la même perception ni la même expérience du genre. Toutes ces combinaisons produisent à priori une variation du genre.

C’est ce que je tenterai de comprendre lors de mon travail de terrain.

Sophie
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Ajout :


Toutes ces combinaisons produisent à priori une variation du genre.

Ceci est valable pour la motarde mais aussi pour celui ou celle qui la considère.

En effet, selon le regard que l’on pose sur elle, elle sera ou non étiquetée comme déviante. Aux yeux d’un individu ou d’un groupe, la motarde a transgressé ou non une norme de genre.

Ce qui rejoint la théorie de Becker sur la déviance : est motarde déviante celle qui est considérée comme telle, par tel groupe ou par tel individu. La déviance est, nous dit-il, une conséquence des réactions des autres à l’acte d’une personne. Cette qualification de déviant par les autres fait du groupe des déviants une catégorie non homogène.

Comme le dit aussi Becker, une société comporte plusieurs groupes, chacun avec son propre système de normes, et les individus appartiennent simultanément à plusieurs groupes.

Cette large variété du genre fait que l’individu, ici la motarde - se définit non plus en référence à un genre mais à un panel de choix de vie, c’est ce que j’appelle la marge de genre ou la reconquête du genre au regard de sa propre trajectoire.

Cette appropriation du genre, ce processus d’invention permanent, sans cesse inédit, peut permettre ainsi à un individu, la motarde, qui le souhaite d’apprivoiser et de domestiquer son genre au regard de sa biographie.

C’est ce que je tenterai de comprendre lors de mon travail de terrain.
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wima a écrit:


En effet, selon le regard que l’on pose sur elle, elle sera ou non étiquetée comme déviante. Aux yeux d’un individu ou d’un groupe, la motarde a transgressé ou non une norme de genre.



C'est un peu comme le sujet "est-ce que le fait d'observer une expérience influe sur ce qu'on observe... est-ce que, ce qu'on observe se serait déroulé de la même façon si on avait pas été là pour l'observer ???"

En tout cas, ça peut paraitre basique mais mes potes motards, ils adorent les motardes... fille + moto = sexy
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Le regard des motards est peut être aussi variable sur nous, les motardes, que le regard des autres non-motards : il peut être positif, négatif, indifférent...

En tout cas, il me semble qu'il existe non pas un regard des motards mais des regards.
Tout comme il n'existe pas un type de motardes mais des façons différentes d'être motarde.
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Je vais essayer de développer et être plus claire.

Quand j'ai lu le livre que je devais exposer ce matin, (la prof n'était pas là : gastro) j'ai trouvé le livre illisible, donc je comprends vos réactions : j'étais vraiment agacé de devoir exposer un livre aussi illisible.

Je vais y aller par petits morceaux.

En conclusion, et si l’on considère par exemple l’articulation genre et sexualité, ...

Donc je commence par là : l'articulation entre genre et de la sexualité.

Le genre : de façon générale, le masculin et le féminin, l'homme et la femme.

On distingue le sexe (anatomie, biologie) du genre (social, ce qui est construit - Beauvoir : "on ne naît pas femme on le devient", il n'existe pas de nature de la femme).

Parler de genre permet de dire que c'est pas naturel, qu'il n'existe de nature chez la femme, (face aux inégalités sociales hommes-femmes).

Si c'est pas naturel, c'est donc historique, daté, dépendant d'un contexte.

On oppose ici la biologie au social, la nature à la culture.

La sexualité : hétéro, homo.

Avant on faisait un lien genre sexualité. Puis le lien est devenu moins évident. On est passé de la "cage aux folles" aux gays masculins au cinéma "comme les autres", - donc dans l'esprit des gens aussi, de gazon maudit à L World. Les hommes hétéros sont moins virils, les femmes hétéros moins contraintes aux jupes, aux talons, ...

Malgrè cela, on a encore tendance à penser qu'un homme moins viril ou plus effiminé est forcément gay et qu'une femme moins féminine et donc plus masculine est forcémenet lesbienne. Et qu'un homme masculin est forcément hétéro, et qu'une femme féminine est forcément hétéro.

La suite bientôt (je vais essayer de prendre du temps) : cet exercice est très bénéfique pour mon travail de recherche.
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wima a écrit:

Questionnaires, entretiens ... ?

T'as une idée peut-être ?

Alors je n'ai aucune expérience là dedans, mais je pense que, dans un soucis d'objectivité, il serait préférable de prendre des questionnaires pré-établis pour que tout le monde réponde aux mêmes questions. Et dans le même soucis, un échantillon représentatif de la société sur laquelle tu travailles serait idéal.
Mais comme tu bosses sur les motardes et la façon dont elles sont perçues par autrui, à travers le monde, et dans l'histoire, ça commence à faire du monde à voir là... Il va donc falloir se concentrer sur des gens en particulier, et la façon dont ils seront choisis conditionnera le résultat de ton enquête. C'est donc ma question, comment vas-tu t'y prendre?
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Je n'ai pas d'expérience en sociologie mais en ethnologie.

C'est quoi des questionnaires pré-établis : une liste de 30 questions par exemple ? C'est pas évident de trouver les bonnes questions.

Ben justement c'est un problème pour moi. Je ne sais pas comment je vais m'y prendre.

Pas facile. De toute façon va falloir que je me mette à réfléchir à ça.

L'objectivité : pas simple. Comment être objectif ?

Comment ne pas conditionner les résultats ? C'est bien la question que je me pose aussi. Tu as raison.

"A travers le monde" : je suppose qu'en France déjà il y a une telle variété de situations de motardes et d'image de la motarde... ne serait-ce que dans les communautés : les chinoises, les musulmanes, les catholiques, les athées, les juives, les indiennes, les blacks, etc.

Mon premier boulot je crois, c'est de penser aux thèmes que je veux aborder.
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