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rougerie


HayiLaA

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31 mai 1981
C’était il y a … trente quatre ans. Dans une autre vie !
Aprés Olivier Chevallier, Patrick Pons et Christian Léon, trois de nos Champions disparus un an auparavant au cours de la saison 1980, Michel Rougerie à son tour, nous quittait !!!
C’est une saloperie de Grand Prix à Rijeka, dans ce qui s’appelle encore la Yougoslavie. Une saloperie de second tour où Michel Rougerie est en cinquième position.
Une saloperie de petite chute après la ligne droite des stands, Michel se relève. Il va mourir debout. Il est Hélas percuté par son ami et coéquipier au sein de l’écurie Pernod, le savoyard Roger Sibille, qui ne peut, lancé à plus de 200Km/H, absolument rien faire pour l’éviter.
C’est quand même une saloperie de mort, même debout. Et un drame pour l’équipe Pernod.
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Michel, c’est deux souvenirs qui n’ont rien à voir.
D’abord un film, il y en a peu à l’époque, sur les GP moto, ils sont donc tous devenus films cultes. Mais « Le cheval de fer », c’est plus que ça. C’est à la moto ce que Woodstock est au rock. Une génération à lui tout seul.
Michel y raconte une chute à Imatra, en Finlande. Un circuit « naturel », horriblement dangereux ou en GP on traverse la voie ferrée, dont Phil Read aurait dit qu’il s’agissait en fait d’un terrain de motocross.
C’est tout dire.
Rougerie y raconte une chute près d’un rond point fleuri.
« Je n’ai pas abîmé les fleurs » dit il en riant.
Il avait raconté à bien des gens, à ses amis, il en avait des milliards, que le jour où il mourrait, il ne voulait pas avoir un « billet de cinq balles » sur lui.
C’est pour cela sans doute, sachant parfaitement qu’à l’époque, dans ce métier, il était facile de mourir jeune,  qu’il claquait son fric avec bonheur.
Mon deuxième souvenir de Michel, c’est un essai de motos de cross KTM, en montagne, avec des journalistes. Pas du tout sa spécialité. En plus ce jour là, il tombait une tempête de neige, dont on sait que c’est une horreur à moto.
Il a soufflé comme un phoque, la veille, nous avions un peu trinqué, il était rouge vif, il crevait de chaud sous une « combine » de pluie  mais il a tenu son rôle, être digne de notre fierté de rouler avec lui.
Après, Michel, c’est avant tout les copains.
Quand il est mort, le mot d’ordre est passé dans la région parisienne, il fallait beaucoup de monde pour l’accompagner au cimetière de Rosny sous bois, situé en Région Parisienne.
C’est ce jour là que j’ai su qu’il avait des milliers, des millions, des milliards de potes.
Une autre histoire de potes, un autre film ?
L’Agression, de Gérard Pirès, où une bande de motards terrorise un automobiliste qui a voulu les impressionner. Il faut donc des figurants ultra doués, car s’il ya de la cascade dans le film, il ya surtout un nombre incroyable de figures de style à moto.
Et c’est toute la bande des pilotes français de GP qui s’y met, avec un bonheur et des images de folie.
Il ya là René Guili, Victor Soussan (leur pote Australien qui vit à Magny les hameaux dans les Yvelines), Jean Paul Boinet, Gérard Choukroun, Thierry Tchernine, Jean Claude Chemarin, Gilles Husson, Jean François Baldé, Alain Terras et bien sûr, Michel Rougerie.
On imagine juste aujourd’hui que des pilotes officiels, aient le droit d’aller faire ce genre de connerie somptueuse ?  Pas sûr…
Bien sûr que non, évidemment. Cette époque n’existe plus que dans la mémoire de vieux nostalgiques de mon genre.
Trente quatre ans qu’il est parti et c’était hier.
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Il était né un 21 avril 1950 à Montreuil sur Seine, dans l’est parisien. En 1969, alors inconnu, il gagne le Bol d’Or, sur une Honda CR 750 Japauto, avec Daniel Urdich. La course a lieu à Montlhéry. Ils ont 19 ans.
C’est aussi le renouveau de la moto en France.
Et l’apparition des machines japonaises. Rougerie est un héros et un pionnier.
Il court de 1972 à 1981, année de sa mort.
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Ses motos ?
Aermacchi, Harley Davidson (deux victoires en 1975, en Finlande et en Tchécoslovaquie, il est Vice-champion du monde), Suzuki, Bimota, Yamaha (une victoire en Espagne en 1977).
18 podiums en Grand Prix au total, c’est un beau palmarès, mais pas une légende, dont il n’a d’ailleurs pas besoin .
Rougerie était un héros à lui tout seul. Un mec, comme disait Coluche.
Le mec est mort le dimanche 31 mai 1981 à Rijeka.
Cela fait trente quatre piges. Une sacrée tranche de vie.
Mais ses potes, dont Gilles Gaignault qui nous rappelait depuis plusieurs jours de pas rater ce cruel anniversaire de la date de sa disparition, ne l’ont pas oublié…
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de la 125 bultaco à la H1R

Convaincu que le matériel est au moins aussi important que le pilotage , Michel achète pour la saison suivante une 125 Bultaco monocylindre qui est , à l'époque , l'une des seules machines compétition-client . Mais la machine s'avère pour le moins capricieuse et Rougerie père , qui se charge de la mécanique , commence sérieusement à s'arracher les cheveux . Malgré ces résultats peu encourageants , Michel se réinscrit au Bol d'Or 1970 qu'il terminera , à cause d'une stupide panne de batterie , à moins de dix-huit minutes du premier . Pour la saison suivante , Michel réussit à se procurer l'une des meilleures machines de l'époque , la Kawasaki H1R , tout en signant un contrat avec l'importateur en France des Aermacchi Italiennes . Il dispute donc les catégories 125 et 350 sur les Aermacchi et la catégorie 500 , celle qui a déjà toute son attention . Si les résultats sont assez médiocres avec les petites cylindrées , Michel connait sa première consécration en remportant , devant l'autre Kawasaki de Michel Betemps , le titre de champion de France national 1971 en 500 . Mais , intelligemment , Michel ne tarde pas à comprendre qu'il faut , en moto comme ailleurs , se spécialiser rapidement . Persuadé qu'il ne peut à la fois briller en 125 et en 500 cm3 , il signe pour 1972 un contrat exclusif avec l'importateur Aermacchi dont il pilotera les motos en petites et moyennes cylindrées . Il envisage même , dès que possible , de participer à un grand prix de vitesse pour voir vraiment ce qu'il peut y avoir à faire : si le championnat national lui permet d'afficher haut et fort ses ambitions personnelles , les résultats en grand prix sont plus modestes : il est neuvième en 125 et en 350 pour le grand prix de France et ne peut faire mieux que douzième au grand prix de Belgique . L'accord Aermacchi-Rougerie est reconduit pour 73 avec , cette fois-ci , une ambition bien précise : puisque les choses sont devenues trop faciles sur le territoire national , Michel part à la conquête du Continental Circus .

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1973 monza

Associé un instant à Olivier Chevallier ( qui sera remercié très rapidement par Leconte ) Michel connaît son premier gros pépin sur le circuit de Monza : c'est là que la course des 250 tourne soudainement au drame et que deux des plus célèbres et des plus populaires de tous les pilotes vont trouver la mort : Renzo Pasolini et Jarno Saarinen . Michel , par un coup de chance incroyable , sera bousculé sur la ligne de départ et ne pourra pas remettre sa moto en marche . Le destin , ce jour-là , souriait à Michel Rougerie . Sans songer un instant à remettre les choses en question , Michel poursuit sa saison et trouve presqu'immédiatement la juste récompense de son obstination : 5ème en Belgique , second en Tchécoslovaquie et en Hollande , il est 8ème au championnat du monde catégorie 250 .

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1974 l,apprentissage comme pilote d,usine

Son contrat renouvelé avec Leconte , Michel connaît cette année les séquelles du petit différend qui oppose l'importateur et la maison mère Italienne : faute de pièces détachées , il rate ainsi plusieurs courses dans lesquelles dès les essais , il avait prouvé ses possibilités personnelles . Privé de Bernard Fargues ( frère ennemi de Michel et mécanicien de talent ) il accumule les problèmes techniques et ne peut faire mieux , en fin de saison , que septième en 350 et neuvième en 250 . Mais pour l'année suivante , et parce que Walter Villa a besoin d'un second pilote , Michel est incorporé au team Italien . C'est de cette époque que date l'étonnante popularité de Michel de l'autre côté des Alpes : nos amis Italiens , parce que Michel défend les couleurs d'une marque nationale et qu'il le fait avec panache , en font presque l'égal de leurs idoles personnelles . Cette saison , grace au soutien de l'usine , sera certainement l'une des plus brillantes de Michel : à la fin de l'année , il totalise un nombre de points qui lui aurait permis , de nos jours , d'être sacré champion du monde de la catégorie . Mais à l'époque , on ne retient que la moitié ( plus un des résultats ) et c'est Walter Villa qui est champion du monde . Par deux fois , en Finlande et en Tchécoslovaquie , Michel finit en tête d'un grand prix : c'est la première fois depuis belle lurette qu'un Français remporte un grand prix à la régulière ... En outre , les excellentes performances de Michel permettent à Harley Davidson qui a racheté l'usine Aermacchi de remporter le titre des constructeurs . Mais les problèmes personnels , avec Walter Villa , ne font que croître et empirer : Michel , entre autres , ne comprend pas plus qu'il n'admet la préférence dont fait l'objet le pilote Italien . C'est le désaccord et sous le prétexte fallacieux du manque de moyens , le renvoi pur et simple pour la saison 76 .
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pilote ELF

Le nom de Michel Rougerie , pour la plupart des amoureux de ce sport , est presqu'indissolublement lié à celui du pétrolier Elf . C'est grâce à lui , en effet , que Michel peut attaquer la saison suivante au sein de l'écurie qui porte son nom . Il y est alors le compagnon de Philippe Coulon et du Suisse Kneubuhler et connaît , malgré les services éclairés de Pierre Fleouters et Gérard Montigny , ses deux mécaniciens , quelques ennuis techniques en début de saison . Il lui faut mettre au point ses compéclients pour en faire les égales des meilleures motos officielles . Et dès que la mécanique marche , Michel Rougerie reste le plus dangereux de nos pilotes de vitesse : vainqueur du GP d'Espagne 750 , second de la même catégorie en Italie , il termine à la quatrième place de ce championnat qui n'est alors que championnat d'Europe . Et l'année suivante , toujours sous les couleurs Elf , Michel devient l'un des privés les plus redoutables du Continental Circus : vainqueur en Espagne , second en Hollande et troisième en Tchécoslovaquie , il finit à la quatrième place du championnat du monde . Mais il est pratiquement le seul , surtout , à avoir pu inquiéter l'intouchable Ballington et sa moto d'usine . En 500 , la catégorie qu'il aime plus que toute autre , il connaît les problèmes classiques des pilotes privés mais démontre , par quelques coups d'éclats fantastiques , qu'il reste le plus impressionnant de nos pilotes . 1978 , pour Michel sera sans doute l'année la plus importante de sa vie : après un début de saison éclectique , mais malgré tout significatif , Michel entrevoit à mi-saison des possibilités immenses . Pat Hennen , l'autre officiel Suzuki avec Barry Sheene , a été la victime d'un très grave accident pendant le Tourist Trophy : devant son indisponibilité évidente pour le reste de la saison , le team manager Britannique cherche un successeur au pilote Américain . Pour quelques courses et sans que rien ne soit rendu officiel , Michel peut disposer de la moto d'usine avec laquelle , tout comme en 1969 , il ne rate pas ses premiers essais : plusieurs fois pole position devant tout le gratin mondial de la vitesse , Kenny Roberts en tête , Michel espère fermement être celui qui sera choisi . Malheureusement , peu aidé par l'importateur Français , et contrecarré par le team Britannique qui lui préfère un pilote Anglais ( il s'agira de Tom Herron ) Michel voit s'échapper la moto officielle . Les deux années suivantes , pour lui , seront celles de la difficulté . A Imola , au cours d'une course sans grand intérêt pour le championnat du monde , Michel est victime d'une chute apparemment bégnine qui sera pourtant lourde de conséquences : atteint à la tête , il souffre constamment de migraines et de troubles visuels qui sont évidemment catastrophiques pour un pilote de vitesse . Il mettra très longtemps à s'en remettre et certains esprits mesquins n'hésitent pas à le qualifier de " fini ". Mais Michel s'accroche ; en 80 , avec l'aide du fidèle Fargues , rappelé à la rescousse , il connaît une saison techniquement correcte qui ne fait que le renforcer dans ce qui a toujours été pour lui une quasi certitude : en 500 , plus qu'ailleurs , il n'y a rien à faire sans moto d'usine .

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1981 retour aux moyennes cylindrées

C'est au courant de l'hiver que Michel décide d'abandonner , au moins provisoirement , la catégorie reine ; il sait que la meilleure des compé-clients s'avère notoirement insuffisante contre les motos officielles et décide , dans le cadre de sa nouvelle écurie , Pernod , une association qui avait toutes les chances de porter ses fruits . Alain Chevallier , qui sait mieux que personne mettre au point des machines de course , dispose d'un budget qui lui permet de fournir deux montes à Michel Rougerie . En deux et trois et demie , Michel revient donc avec joie à ses premières amours . Et les premières courses de la saison , bien que mal récompensées sur le plan résultats , pour des questions matérielles souvent stupides , prouvent que l'homme n'a rien perdu de ses qualités et que les motos sont très très capables de lui permettre de reprendre sa vraie place . A Rijeka , après des essais décevants au début , Michel avait trouvé le bon rythme et affichait une certaine confiance pour la course . " Peut-être , disait-il à un ami commun , que cette fois-ci tout va bien se passer jusqu'au bout et que je vais enfin faire cette place ..." Effectivement , Michel avait pris un excellent départ et revenait très vite sur les hommes de tête du moment ... Mais la chance , ce jour-là , avait d'un seul coup décidé de l'abandonner
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Alain Prieur

Ça ne vaut pas le coup d'avoir des amis si c'est pour les perdre ... Je comprends mieux Michel maintenant qui me disait toujours qu'il ne voulait pas d'amis pour qu'on ne le pleure pas . Je l'aimais , c'est tout . Je n'ose pas appeler ses parents . Et puis , j'aurais tant voulu le revoir . J'ai perdu quelqu'un qui m'était cher même s'il le rendait parfois très mal avec ce fichu caractère . Je m'étais habitué à parler de la mort avec lui comme d'une chose inéluctable à laquelle il ne faut pas s'attacher . Il en était même arriver à me dire que s'il mourrait un jour il voulait être enterré sur une musique de Johnny . Voilà . Maintenant , nous y sommes ...

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Madame et Monsieur Rougerie

Michel m'a toujours dit : Je ne veux pas que ma mère pleure ... Mais il n'est plus là , je n'ai pas le courage de retenir mes larmes !" Dur de téléphoner aux parents de Michel en un moment pareil . Nous voulions leur apporter notre amitié et , à travers la revue , la vôtre . Nous avons eu au téléphone les parents effondrés d'un fils qui s'appelait Michel Rougerie , et dont le père ne peut croire à la mort : " Je ne le verrai plus , c'est pas possible . Je veux faire un poster pour mon fils , pour qu'il vive encore en champion pour nous tous et tous ceux qui l'aimaient .

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Albert Hirsh (Dada)

J'avais fini par croire que Michel sortirait un jour indemne des courses de moto , tant il paraissait invulnérable . Le sort en a voulu autrement . De notre amitié de dix années éclairées par son beau sourire et sa gentillesse à mon égard , une seule ombre sa mort . Je suis effondré par la perte de ce grand ami .

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Quoi , ma gueule ? qu'est-ce qu'elle a ma gueule ?



Une gueule . C'est ça : une gueule et puis une tignasse hirsute . Un caractère de cochon . Un coeur en or . Une carapace de dur . Une fragilité d'enfant . L'amitié . Johnny , la petite guitare qui pendait à son cou . Les autres amis aussi . Les grands , les petits . La foule , qui l'adorait . La vie à pleines dents . La rage de tout faire , de tout sentir , tout tenir entre ses mains . De ne rien laisser filer , de ne rien rater , rien regretter . Michel disait : " Je vis comme je cours , à fond . Je peux me tuer n'importe quand . Mais je ne veux rien avoir raté , je ne veux même pas qu'il me reste un billet de cent balles : ça voudrait dire que je n'aurais pas tout dépensé , pas tout réalisé !" Le vin rouge . L'amour . Les voitures . La vie la nuit . Mais aussi le calme , l'effort , le travail , la résolution , la volonté , les erreurs , la gloire , la mort . La vie d'un pilote de course . D'un très grand . D'un monsieur à la gueule d'un voyou . D'un seigneur de la vie . La vie d'un copain ... " Quoi , ma gueule ? Mais qu'est-ce qu'elle a ma gueule " ... Salut , Michel_____Eric Clain

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Chirstian Vilaseca ( Japauto )




Michel Rougerie était un ami de Japauto , et pas seulement à cause de sa victoire au Bol d'Or 1969 . A la demande de ses parents , je l'avais engagé comme mécanicien . Il était passionné par le sport moto . Michel était un très grand pilote qui n'a pas eu la chance de réaliser tous ses espoirs . Il est vrai qu'il n'a pas toujours su choisir les meilleures voies , mais il avait d'énormes possibilité physiques , bien que très marqué par ses chutes . Il avait des dons naturels extraordinaires , mais il n'a pas été servi par la chance . Il m'est difficile de vous faire partager la peine que nous éprouvons tous aujourd'hui .

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Hubert Rigal



Michel était la tête d'affiche numéro un des pilotes Français depuis de longues années . Il était certainement le plus connu , avec Pons . Au point de vue pilotage , c'était l'un des plus beaux pilotes , il avait le meilleur style , il était pourri de qualités . Mais Michel était aussi un garçon complexé et il n'a pas conduit la carrière qui aurait dû être la sienne .

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Alain Terras



Michel , c'était pour moi un ami de toujours parce que c'est un des premiers pilotes que j'ai connu quand j'ai commencé à courir . Et puis tous les week ends , quand on ne courait pas , on allait avec Tchernine faire du tout terrain . J'ai aussi passé plusieurs vacances avec lui soit à Bandol soit à Val d'Isère soit comme l'année dernière , en Thailande ou nous étions restés un mois ensemble . Et puis il y avait toutes les sorties que nous avons pu faire ensemble à Paris ... Après Olivier et Patrick , c'est les trois pilotes que j'ai connus tout de suite et qui m'ont aidé pendant mes débuts . C'était un bon ami et nous ne restions pas une semaine sans aller faire un dîner l'un chez l'autre . Je suis effondré tout comme Thierry Tchernine que je viens d'avoir au téléphone et qui ressent à peu près la même chose que moi ... Je ne vois pas ce que je pourrais ajouter ...

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