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Radars : pourquoi les avertisseurs de "zones dangereuses" seront inutiles


Seb42

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Moi qui voulait m'acheter un coyote pour la bécane, je crois que je vais attendre de voir ce que ça va donner Sad:

LE PLUS. Après un accord entre fabricants et l'Etat, les nouveaux avertisseurs de radars vont rapidement se révéler inefficaces explique Jean-Baptiste le Dall, avocat spécialiste de droit routier.

L'avertisseur de radar n'est plus, il prend désormais le nom d'avertisseur de "zones dangereuses" et risque de perdre de son efficacité.

Le comité interministériel pour la sécurité routière du 11 mai dernier avait sonné comme un coup de tonnerre pour les fabricants d'avertisseurs de radar. Du jour au lendemain, leurs produits étaient déclarés non grata sur nos routes. Regroupés au sein de l'Association Française des Fournisseurs et utilisateurs de Technologies d’Aide à la Conduite (AFFTAC), ces fabricants ont immédiatement entamé des démarches pour sauver leur activité, et différentes réunions avec le ministère de l'Intérieur ont permis de sauver le business de l'avertisseur avec un protocole d'accord signé le 28 juillet. Ce protocole prévoyait un délai de mise en œuvre de six mois, nous y sommes.

Sauver l'avertisseur

En pratique le nouvel avertisseur ne permet plus de connaître avec exactitude l'emplacement d'un radar, mais l'utilisateur sera désormais averti d'une "zone dangereuse". On pourrait, à première vue penser qu'en jouant simplement sur les mots, les fabricants sont parvenus à sauver l'avertisseur. En effet, les fonctionnalités communautaires sont préservées, les utilisateurs peuvent continuer à s'avertir les uns les autres. Ils ne s'avertissent plus de la présence d'un radar, mais d'une zone dangereuse. Et on le sait tous, il y a toujours un radar sur une zone dangereuse.

Jusque-là tout allait bien pour les utilisateurs de ces nouveaux avertisseurs de zones dangereuses. Bien sûr, l'outil devenait moins précis, par exemple sur autoroute la zone dangereuse couvre une distance de 4 kilomètre. Fini donc le coup de frein sur une centaine de mètres, les utilisateurs allaient devoir patienter 4 kilomètres.

Moins de précision

L'avertisseur de zones dangereuse perd donc en précision. Mais, la suppression des panneaux de signalisation des radars automatiques, au profit d'un radar pédagogique installé de façon plus aléatoire que les anciens 400 mètres réglementaires du feu panneau, laissait augurer un attrait accru de la part des automobilistes pour ce type d'appareil.

Les choses viennent toutefois de prendre une tournure radicalement différente avec l'arrivée d'une circulaire précisant les modalités de détermination de ces zones dangereuses. Car il n'y a pas que les utilisateurs des avertisseurs qui pourront implémenter la liste de ces zones. Les fabricants feront bien sûr remonter les informations fournies par les utilisateurs, mais seront également recensées les zones dangereuses indiquées par les préfectures.

Lisez bien ce passage Evil or Very Mad:
Or, la circulaire envoyée aux préfets recommande de faire figurer dans le liste de ces zones dangereuses de très nombreuses portions de voies. Ainsi l'utilisateur sera averti de son arrivée sur une zone dangereuse en présence d'un simple changement de limitation de vitesse. D'après "Le Parisien", consigne aurait été donnée de faire figurer dix fois plus de zones dangereuses que zones contrôlées par un radar.

Un avertisseur inutile ?

Finalement, l'utilisation d'un avertisseur risque fort de devenir inutile, tout du moins si l'on ne souhaite être informé que de la présence d'un radar. La plupart des appareils seront mis à jour au cours de la première quinzaine de décembre. Les utilisateurs pourront, à ce moment, juger du degré d'utilité de ce système et de l'opportunité de renouveler ou pas le contrat d'abonnement.

Les automobilistes les plus rebelles pourront toujours tenter d'échapper à la mise à jour automatique de leurs appareils, ils ne risquent rien pour l'instant mais un texte spécifique est déjà en préparation. Un décret devrait, en effet, réprimer l'utilisation d'un appareil non mis à jour en s'inspirant de ce qui existe déjà en matière de détecteurs de radars : amende jusqu'à 1500 euros, perte de 6 points du permis de conduire, suspension de permis de conduire et confiscation de l'appareil. De quoi en faire réfléchir plus d'un !

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