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Enduro: les chroniques d'un débutant...


Messages recommandés

hello
si vous me le permettez, je vais essayer de tenir à jour une chronique, de tout (enfin, presque) ce qui me passe par la tête en abordant cette magnifique pratique qu'est l'Enduro.
Forcément, vous y retrouverez pas mal d'allusions avec mon passé de routard (15 ans de route, une 10aine de motos dont beaucoup cassées au final) et 5 ans de piste (mon dada actuel, mais tellement exigeant en terme contraintes logistiques: météo, pilote dispo, famille du pilote qui laisse le pilote dispo, moto opérationnelle, copains qui veulent bien se joindre, banquier qui laisse aussi le pilote dispo!,... ...)

Chapitre I: les préliminaires:
en bon pistard que je suis, fin logisticien (c'est presque mon métier), je prépare, je calcule, je planifie... bref, je me motive Very Happy Very Happy Very Happy 

Au départ, je me suis juste dit: je veux me défouler l'hiver (n'étant pas lorrain, je mets aussi le printemps et l'automne dans cette catégorie), entretenir le bonhomme, me rappeler ce que ça fait de conduire/piloter une moto, me faire peur, apprendre la glisse, etc.
Et là, à mon bon souvenir, ma TT 350 (modèle enduro du XT, modèle 1989), pas sortie de la cave de mes parents depuis 5 ans.
Je vous passe les détails techniques de remise à jour (y'en a pas, à part un nettoyage carbu, changement du pointeau, vidange d'huile moteur et graissage de chaîne).
Je vous passe le détail des achats pour me transformer en enduriste précautionneux de son petit corps (merci leboncoin, tout me revient à 250 euros: casque, bottes, genouillères, gilet pare-pierres, maillot)
Et hop, en une soirée, les videos (liens postés ici) de Peterhansel qui explique l'enduro pour les nuls. En bon pistard, assoiffé de technique de passage, de placement de jambes, je mémorise. Le passage du cerveau aux muscles sera... pour plus tard, bien plus tard...(si j'en crois mon rythme de progression sur piste asphalte!!!)
JE SUIS PRET, TINDIN....

Premier constat (avant de partir de mon garage à Essey pour monter sur le plateau vite fait): c'est pire en préliminaire qu'un pistard (ok, je commence à être rodé): genouillères, pantalon (non, pas du spécial TT, c'est trop cher pour l'utilité que je peux leur trouver.... pour l'instant Very Happy ), bottes (4 crochets à régler pour chaque botte), gilet, maillot, bouchons d'oreille, casque, gants et je garde juste mes lunettes de vue pour cette sortie-là).
Bilan: une fois habillé, on a pas froid et tous les muscles sont déjà chauds (par contre, il manque cette bonne vieille odeur -et lourdeur- de cuir, snif)

Deuxième constat (en roulant pour s'extirper de la ville): c'est quoi ces bottes, il est où le sélecteur, est-il possible de sentir le frein arrière???
Moi qui croyait que le summum de la protection et du non-feeling du pied était la botte racing de compet' (genre mes Alpi renforcées de partout). Ben non, y'a au moins un domaine où les enduristes font pire que les pistards: dans leurs bottes.
Cette première balade de 10 kms sera donc sous le signe de "j'ai passé un rapport, là?? ah non? et là, ah non? et là, ah oui.. mais au fait, je suis en combien?
il est où l'IRE (indicateur de rapports engagés, super-gadget de pistard utile pour ceux qui roulent au dessus de leur pompes comme moi)? ça existe en plug & play pour TT 350 de 89??
Et là, je suis au point mort? ah non.
Je vous passe mes commentaires lors de mes essais en descente à gérer le frein arrière ("je freine, là? ah oui, la roue est bloquée? ou pas...")

Bref, ça va être une sacrée histoire, ça encore...

3ème constat: à la fin: vous aussi, vous grillez une paire de chaussettes à chaque sortie? (là, je vois pas comment une machine à laver récupérerait ce qu'il en reste en 10 min de balade découverte... 2ème point où les pistards sont des petites frappes par rapport à leurs confrères "crotteux"... ça doit aussi venir des bottes, cette affaire)

Mon bilan: vivement demain...
"Voir Méréville et mourir" a dît le pape un jour, ou XIII (la bédé), ou C. Jérôme (après son concert à Vesoul), je sais plus...

P.S.: note pour plus tard, développer mon comparatif cross/enduro (vu de loin, vu que je n'ai fait ni l'un ni l'autre avant de me lancer là-dedans)

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IL EST DES NOTRES , IL A PRIS DES TOLES COMME NOUS AUTRES !!!

Dépucelage dans la douceur, on est pas des brutes :

Le bilan : quelques chutes sans gravité, de la bonne humeur a chaque arrêt, un guidon style mobylette a exposer a beaubourg, bref je crois que l'on a recruté quelqu'un de bien !!!

APPROUVED by the older !!!!!!!!!!!!!!!!


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Merci pour cette approbation. ça, c'est pour dire qu'il veut bien que quelqu'un d'autre (charitable, généreux, aimant son prochain) se "sacrifie" pour me faire découvrir les joies de l'enduro!!!

Chapitre II: Méréville-Toul (ou un truc dans le genre):

RDV après mon taf, avec Nico (Eulmont), Romain (le mec qui fait du motocross à Douarnenez ... mais qu'est-ce qu'il fout là???!! Very Happy Very Happy Very Happy ), le tout chez Steph (xrman54), le vieux sage qui parle à la mousse des arbres pour retrouver son chemin.

Première traversée de champ, chemin à tracteur, ornière, ... oui, vautre. km 1 parcouru, ça promet.
Alors je vous passe mes 3 vautres suivantes (en montée, en descente, en dévers... oui, je maîtrise tout), j'ai une très bonne excuse: le terrain est gras. Oui, gras. Rien à voir avec mes pierriers de Haute-Loire de cet été, du chemin gras.
Et là, une découverte pour moi (qui suis pas lorrain pour 2 sous): même s'il a pas plu depuis plus de 15 jours, on trouve de la boue, et la terre est humide.
Il parait que mes pneus étaient finalement sur-gonflés (pression de le RTM, pourtant), peut être un peu passés (ils ont au moins 10 ans). Le tout avec un guidon qui, effectivement, porte les marques de nombreux essais (par mon frère) de réduction de la largeur totale de la moto!!!
Bref, à mon humble niveau, je trouve avoir beaucoup glissé, sur les 500 kms que nous avons parcourus cet apmidi (c'est mon impression de vitesse qui me fait faire cette première estimation que les autres sauront affiner).

Ce que je sais pas faire: sentir le frein arrière, rattraper la moto quand l'avant va pas dans le même sens que la roue arrière (ornière, montée, descente: toute la panoplie... pourtant, j'ai regardé religieusement les vidéos de Pertehansel, promis).
Ce que je sais faire: faire "Oui" de la tête quand xrman54 me fait un signe du pouce pour savoir si ça va (à leurs multiples arrêts). Je sais aussi (maintenant) passer les vitesses debout (rho, ces bottes, vraiment, c'est du masochisme, assurément)
Ce que je n'ai pas pu faire: payer des bières comme convenu dans ma présentation, je suis parti à l'arrache ce midi et mon frigo était vide (c'est vraiment moche pour un logisticien de mon rang!).

Ce qui m'a plu: à peu près tout, sauf ma grande incompétence dans les ornières.
Ce qui m'a vraiment plu: les vautres: jamais eu mal, on relève la moto bon, une fois, ça m'a vraiment pas plu), et on redémarre (au kick, sympa). Autant vous dire le changement par rapport à mes expériences de routard et pistard, autant côté financier que physique, sans compter les interruptions de service qui en découlaient.
Ce qui m'a hyper-plu: me faire promener dans des coins super-sympas, avoir des gens qui font demi-tour pour voir ce que je fous, un itinéraire sur mesure (parait-il) pour mon niveau.

Ce que j'ai constaté de différent avec ma première balade en Haute-Loire: (en lien avec ma première remarque) les crotteux portent bien leur nom, ils cherchent la boue (j'avoue, y'en avait pas beaucoup). Tels des cochons en mal de bien-être pour leur peau, ils se ruent dedans. Moi, je mettais un point d'honneur à ramener la moto la plus propre possible (pas esthétique, juste je pense pas utiliser bcp d'eau pour la laver...)

Ce que j'ai constaté de similaire avec toutes mes balades et sorties piste: il y a toujours une petite pause mécanique. Ici, une attache rapide de chaîne qui se barrait. Moi, je connaissais Ducati, Suzuki, Moto Guzzi comme consommateur de clés Allen et multi-prise sur route et piste. Dans les bois, c'est du côté orange de la force qu'il faut chercher ce magnifique point commun à tous les motards...Very Happy Very Happy Very Happy  (comme dirait mon mécano pistard: "prends du japonais, tu seras pas emmerdé..." Il s'y connait, il a une BM S1000RR, Very Happy ). Bon, j'avoue, je connais pas encore Sherco ou TM (TM = motos italiennes, c'est ça?? ça promet aussi... Very Happy Very Happy Very Happy )

à bientôt pour d'autres aventures. Petite pause (changement de guidon, surement changement de pneus, purge de freins et vérif des plaquettes et garnitures de tambour -et oui, j'ai un tambour à l'arrière, ça vous calme, ça, hein!!). Nettoyage aussi, peut-être...(il parait que ça se fait, moi qui n'en ai jamais pris l'habitude pour mes motos de route et piste, pale )

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ah un vrai régal,heritier d'Audiard ou de Devos assurement!!
bon ben moi je vais m'abonner à tes chroniques,un plaisir a lire et je ne doutes pas que une future sortie commune tiendra plus de la tchache que du roulage Laughing 
Ne progresse surtout pas,c est trop sympa comme ca
en fait t'es un Minor mais en version full quoi ! Twisted Evil 

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Hello
j'ai rectifié pour les motos italiennes (je ne parlais effectivement que des TM). Je n'ai pas d'à priori sur la fiabilité des motos françaises ma connaissance se limitant à une Voxan Café racer qu'un pote possède (et qui a mécaniquement eu qd même quelques soucis indignes des japonais, soit dit en passant).

Sinon, je compte quand même progresser, ne serait-ce que pour affiner mes diagnostics et mieux cibler des conneries à raconter...
Enfin, en roulage, je ne tchatche pas beaucoup (c'est pas mon caractère et j'en ai pas le temps, ils m'attendent...Very Happy Very Happy Very Happy ). Et loin de moi la prétention de concurrencer un Minor lanceur de motos Very Happy Very Happy Very Happy (si je veux aller loin avec ma petite TT de 89, faut la ménager...)

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  • 5 weeks later...

La suite...

Chapitre ... ben non, en fait, rien, nada. Comme quoi, c'est comme la moto de route, si on planifie pas un moment bien précis pour en faire, on trouve toujours une bonne excuse pour pas en faire (taf, famille, bricolage maison, fiesta, fait trop humide, fait trop chaud.. ah ça, non, pas trop chaud, ça marche pas de ce côté du continent)

Donc pas grand-chose de neuf si ce n'est que ça me démange à nouveau...
Un peu d'illustration.
La bête au retour de sa dernière/première sortie:




Notez le doublé du débutant: elle a plutôt bien évité les bains de boue,
et elle n'a même pas été nettoyée depuis (oui, c'était en septembre, je crois).

Il y a eu ensuite un peu de nettoyage, un changement de guidon (moins cintré que le précédent, lol)
Opération suivante, le changement de pneus...
Et là, une enseigne voisine (pas de pub ici mais c'est à Pulnoy, héhé) me "conseille" des Michelin T63 (usage enduro loisir) pour 150 euros le train monté.
2 choses à constater aussi pour le novice:
- ça change des 300 euros de pneus piste
- ça change des pneus piste: j'y connais que-dalle, et comme pour les pneus piste (Supercorsa Diablo, Dragon, V1, V2, Power One profil B, GP racer Pro, pas Pro, KR108, 1920 ref 911, BT 003-RS bref... plus c'est cher, plus c'est compliqué, ce qui est assez logique en soi), faut un peu d'expérience pour faire son choix dans les modèles et comprendre les gammes. Vous pouvez me faire un résumé??

C'est bien, ce que l'on me conseille??

Et une sortie de newbie, ça vous dit? (J'aurai un peu de temps courant de semaine prochaine, pour changer mes pneus et pour rouler)

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c est sur y a moyen d alleger l engin,pour ce qui est du choix de pneus,bien sur qu un michelin enduro ou un metzeler seraient idéaux Sad  mais faut justement prendre en compte le poids de ton bestiau;certains pneus sont vraiment souples et je ne suis pas sur qu'ils apprécient le traitement....mais je suis pas un pro alors si y a d autres avis...laughing

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pour les pneus 150 le train c'est deja pas mal, mais a mon avis il vaut mieux mettre du vrai pneu d'enduro, on trouve assez facilement un train a ce prix, et au moins ça motrice dans le gras de chez nous...
au pire pour ta moto tu mets un michelin AC10, vrai pneu cross homologué, et qui coute vraiment pas cher...
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Pour avoir eu un AC 10 en 120 a l arrière sur le 450...ben j ai pas aimé du tout le comportement,tenue de cap médiocre,carcasse trop rigide,même avec gonflage faible,c est un pneu cross donc logiquement plus"dur" pour répondre aux contraintes subies en usage cross ...bref j'en veux plus Evil or Very Mad 

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gechtou a écrit:
Ah oui quand même, un belle brelle de 150kg au moins!! Et moi qui me plains avec mes 126 kg de ma husky!!
Il doit surement y avoir du ménage à faire la dessus??? Very Happy Very Happy Very Happy 

Pas touche... elle est homologuée comme ça.
Et tindin... la revue technique indique 126 kg avec les pleins, na!!!

Merci pour ces premiers conseils pneu. Mais déjà, je pense faire un peu de route (pour me rendre sur des chemins pas tout prêts) et part d'un niveau nul en enduro.
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Genou Z a écrit:
gechtou a écrit:
Ah oui quand même, un belle brelle de 150kg au moins!! Et moi qui me plains avec mes 126 kg de ma husky!!
Il doit surement y avoir du ménage à faire la dessus??? Very Happy Very Happy Very Happy 
Pas touche... elle est homologuée comme ça.
Et tindin... la revue technique indique 126 kg avec les pleins, na!!!

Merci pour ces premiers conseils pneu. Mais déjà, je pense faire un peu de route (pour me rendre sur des chemins pas tout prêts) et part d'un niveau nul en enduro.

Hé ben, 20 ans après Husky à sorti une brelle qui pèse le même poids que la tienne... Il y a encore des efforts à faire!
J'espère que leurs nouveaux modèles sont plus light!!!
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  • 5 months later...

Chapitre 2: Le bon, la brute... et le pouce:
l'avanture continue (copier-coller du CR de la dite-journée du 30 avril 2014)

Opération "connaitre des coins sympas pour progresser" donc l'objectif est: les carrières de Villers St Etienne.
Le titre pourrait en être: "le bon, la brute et... le pouce"

Mais retour sur là où j'en suis avec mon Tonnerre Mécanique:
dernière balade enduro en septembre; le bilan était:
- guidon digne d'un chopper américain, pneus morts, pilote qui sait tomber: dans une ornière de tracteur, en devers, en descente, en montée. Bref, un pilote assez complet dans son style (qui, de loin, pourrait s'apparenter à un Minor, mais non, contrairement aux apparences, je suis plutôt prudent, pour ne pas dire "grosse fiotte")...
Les 2 premiers points sont corrigés; j'ai profité de l'hiver pour amoindrir certaines fuites d'huile moteur (certains joints doivent être un peu secs depuis le temps qu'elle a pas tourné); nettoyage complet des freins (changement de durit au passage): gros changement bien appréciable.
Pour le dernier point à améliorer: le pilote; j'ai roulé 2-3 fois dans des chemins (presque carrossables) et dans un champs d'une collègue pour faire des ronds; j'ai gagné en vitesse sur terrain meuble (ce qui me change de l'asphalte des circuits en hyper-sportive). Bonnes sensations si ce n'est que la TT m'a fait quelques coups de Trafalgar: en pleine relance de sortie de courbe, la vitesse de 2 saute et je me retrouve au point mort!!! grrr Ce minuscule détail aura son importance dans la fin de l'histoire...)


RDV pris à 8h15; on monte sur les carrières de Maxéville.
C'est beau, la ville, le Zenith...
On fait 2-3 tours dans la carrière, je m'essaie aux ornières de crosseux... et tombe: c'est dur, ça tape, j'ai aucune vitesse, je subis... donc je tombe, mais c'est pas grave...
Finalement (note importante: dans ma quête de caractérisation psychologique de l'enduriste, voici donc un point crucial: l'enduriste préfère les terrains meubles, surtout boueux et je commence à en comprendre l'intérêt!!!)

On part ensuite en "direction" de Villers St Etienne.
Entre guillemets, car on aura pas pris le chemin le plus court, mais on s'est bien marrés avec Romain.
Petit détour par la route via Liverdun.

Et hop, on arrive (je fais vite sur la route de liaison car contrairement à mes balades précédentes, je me suis bien senti. Bon en même temps, y'avait aucune difficulté)

Là, endroit magique; le terrain d'entrainement pour enduro (et crosseux).

Des grosses montées, du coup, des grosses descentes...
Classe, j'adore mais je flippe.

Les montées, passe encore du moment que je vois rien qui dépasse (cailloux) ou que la pente est gérable à pied.
Les descentes, j'ai beaucoup de mal avec le frein arrière. Déjà, mon premier réflexe est le frein avant (en vélo, sur route, sur circuit asphalte) donc ça se finit mal. Et l'arrière, avec ses p.... de bottes, ma pédale tordue; aucun feeling, je mets trop de temps à "être bien positionné" sur la moto devant la pente.
Je prends mon courage à 2 mains et tente une autre fois: arrière bloqué mais ça descend, je me concentre pour pas me servir de l'avant (vu l'essai de descente précédente) et ça passe bien.
J'en refais 2 séries mais ne suis pas trop à l'aise...
Mais bon, ça viendra.
En montée, le côté "tu arrives sur l'élan et hop, t'es en haut": je vois bien mais vu la peur que j'ai de ne pas arriver en haut, je me retrouve en haut très souvent avec de la vitesse et hop, je stoppe net avec le frein avant une fois que je ratterris.
C'est pas confortable, c'est tout sauf de la maîtrise mais j'y prendrais presque goût!! (en tous, les sensations façon grand 8 sont là et au pire, je me prends un arbre, chose que j'ai déjà testée).

Et là, le moment de retourner à la maison, via un chemin encore à définir (si possible plus "direct" mais tout aussi sympa qu'à l'aller).

Et là, c'est le drame: une petite bosse de quelques mètres à passer, juste devant une petite racine qui me gène pour prendre correctement mon élan.
Premier essai, je pars de biais, je tombe
Deuxième essai: copier-coller ligne précédente.
3ème essai (je vous passe le détail de faire des demi-tours dans une mini-cuvette):
j'arrive plus vite, plus dans l'axe, je relance sur ma montée (je crois correctement cette fois-ci, bien en ligne)
Et hop, la 2nde saute, point mort (promis, j'ai pas touché au sélecteur).
Donc, là, je tombe en arrière de bien plus haut...
je pars en arrière, la moto m'aidant!!!
Bilan: j'ai surtout mal au pouce; enlevons le gant.
Verdict:
Mon pouce avec la brute:



Mon pouce avec le bon:
(notez que la bosse au milieu à droite du pouce, c'est l'os du milieu qui n'est vraiment pas "centré")



La suite, c'est essayer de rejoindre la route (si c'est possible pour moi) et aller aux urgences.
Les débrayages (surtout avec mon câble super-raide) me font un peu mal, les bosses ou irrégularités de chemin aussi...
On croise des pompiers, on se marre avec mais ils nous conseillent les urg' de Gentilly.

On y va, la route me parait longue, mon pouce se refroidit, me lance un peu plus; tout le reste de la main d'ailleurs aussi.
Romain, le Bon, m'accompagne sereinement.

Aux urg', radio donc:



Le verdict est clair et limpide; mais aucune casse.
Petit essai de redressage sans anesthésie (on a le droit de rêver), mais c'est "un peu trop" déboîté (marrant l'infirmier).
Anesthésie locale, le docteur qui pourrit une fois de plus les motards (pourtant très bons clients, ai-je envie de lui dire... je m'abstiens tant qu'il n'a pas fini).
Il me confirme que je vais "manger"! (ça, c'est pour me dissuader de revenir).
Mais ça a été (je m'attendais tellement à pire).

Je ressors; pouce non fonctionnel (mais parfaitement redressé) pendant surement 4 à 6 semaines. Je rentre tranquillou en moto (je maudis tous les feux rouges en ville (et mon embrayage digne d'une Ducati); c'est pire que le Villers St Etienne- Gentilly) puis vais au taf...
Moi qui comptait faire du volley à la plage semaine prochaine, c'est mort!!
Ouf, pas de journée piste de prévu...

Niveau mécanique, je pense aussi que le verdict est clair: je consomme trop d'huile, je suis au niveau mini (alors que maxi avant de partir hier matin); le souci de boite (et de passage inopiné au point mort) est surement bien lié à ça.

Voilà, merci à tous: Romain, bien sûr; les pompiers, les assistantes médicales (qui aiment les motards), les infirmiers (dont un qui m'a indiqué, non sans humour, je vous rassure, que le fauteuil roulant était peut-être pour moi la prochaine fois).
Et surtout, merci la TT (brute épaisse, mon "mustang" que j'arriverais à dresser...un jour mais pas tout de suite.)

Voilà, ça vaut pas un récit de Den sur son Dakar, mais c'est pas fait pour...

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Lyer a écrit:
C'est un bon ! Il souffre et pourtant, il prend le temps de prendre une photo pour partager ses péripéties sur la toile !
Tu es allé aux urgences en bottes de croteux ?


La radio est sympa, hein...  Very Happy 
ça m'a pas fait si mal; on a pu rejoindre la route, le village voisin puis Nancy en mob.
Du coup, oui, j'ai fait les urg' en crotteux...

Par contre, au bout de 10 jours, j'ai pas récupéré grand-chose en mobilité et ça reste bien enflé (mais parfaitement droit)!!
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je vois le docteur ce jeudi. Mais il m'avait annoncé entre 4 et 6 semaines.
(mais pour la moto, m'en fous, je mets pas les clignotants  Very Happy Very Happy Very Happy )
J'ai fait un peu de rééduc au beach-volley (mais j'avoue avoir aussi été tenté d'essayer une motocross dans les dunes... pas bien Embarassed ) mais ça semble pas avoir porté ses fruits  Very Happy 

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  • 1 month later...

Mon doigt a bien été remis en place dans la foulée (honnêtement, ça servait à rien d'attendre  Very Happy )
Par contre, presque 6 semaines après, ça reste enflé et pas récupéré toute la mobilité.

Tant pis, demain, je sors la moto de piste (Chenevières).
Sinon, je crois que je me laisse tenter par la sortie du samedi du Forum le 28...  Very Happy Very Happy Very Happy 
(Y'a un médecin et des infirmières de prévus??!!  Very Happy )

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Genou Z a écrit:
Voilà, ça vaut pas un récit de Den sur son Dakar, mais c'est pas fait pour...


HaHa  Laughing  Si, si je me suis régalé  Very Happy  C'est pas le même style littéraire mais j'étais dedans à fond  Very Happy 
Dommage que ton pouce soit venu gâcher la journée  Rolling Eyes  Bon rétablissement et j'espère effectivement qu'on te verra au rassemblement  Wink 
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