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Société
Drogues : le gouvernement prié de décrocher de la répression

Société
Drogues : le gouvernement prié de décrocher de la répression
12 juillet 2012 à 21:26
Dans une salle de consommation créée pour la Journée mondiale des hépatites à Paris, en mai 2009.
Dans une salle de consommation créée pour la Journée mondiale des hépatites à Paris, en mai 2009. (Vincent Nguyen)

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Santé. Une charte, sous l’égide d’une mission sénatoriale, réclame une politique de réduction des risques. Et la dépénalisation de l’usage.
Par MICHEL HENRY

Peut-on, sur la question des drogues, faire changer un gouvernement bien frileux ? Voilà l’objectif de la charte «pour une autre politique des addictions» lancée hier sous l’égide d’une mission sénatoriale. Ses promoteurs, des experts du secteur, espèrent qu’elle initiera un débat, voire des «états généraux».

La charte trace une feuille de route pour tourner la page après cinq années d’une «politique du chiffre aux conséquences néfastes, d’une guerre à la drogue qui n’a fait baisser ni la consommation ni les trafics, tout en encombrant les tribunaux et les prisons», a expliqué hier la sénatrice Laurence Cohen (PCF, Val-de-Marne), rapporteure de la mission du Sénat sur la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt).

«Piliers». Les experts réunis ont abouti à un consensus : la méthode actuelle, entre «dérive sécuritaire» et «prévention lacunaire et inefficace», avec une «obsession autour du cannabis», est «obsolète». Pour Didier Touzeau, psychiatre à Bagneux (Hauts-de-Seine), la répression est une politique «faussement rassurante» qui «ne traite pas le problème et coûte cher».

Pour les signataires (1), il faut abandonner l’objectif, inatteignable, d’éradiquer les drogues, et le remplacer par la volonté de «réguler les usages de toutes les drogues […] afin d’en réduire les dommages». Ils proposent quatre «piliers» inspirés de la politique suisse : prévention, réduction des risques, soin, réduction de l’offre de drogues.

Ils recommandent une expérimentation des salles de consommation supervisées (pour offrir un cadre sanitaire aux usagers qui s’injectent dans la rue, dans des conditions d’hygiène déplorables). Et une dépénalisation de l’usage. Qui «ne veut pas dire supprimer l’interdit sur les "drogues"», auquel François Hollande est attaché, affirme Jean-Michel Costes, ancien directeur de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT).

La légalisation ? C’est «un autre débat». Volontairement, la mission n’a pas rendu ses conclusions lors de la campagne présidentielle : «On ne voulait pas être instrumentalisés, explique la sénatrice Cohen. On veut en faire une affaire de société qui concerne tout le monde. Un débat de fond. On n’a pas envie d’appuyer sur un réflexe de peur. On veut faire appel à l’intelligence.»

Comme un «acte fondateur d’une nouvelle politique», Jean-Michel Costes suggère que la Mildt, en attente d’un patron après le départ d’Etienne Apaire, soit rebaptisée «Mission sur la prévention des addictions». Qu’elle intègre toutes les dépendances : à Internet, aux jeux vidéo ou de hasard.

Qu’elle insuffle une «nouvelle gouvernance» en rappelant que «les produits créant le plus de dommages sont légaux» : tabac et alcool, qui font 100 000 morts par an. «Les addictions aux produits licites mériteraient d’être mieux traités par la Mildt.» Qui devrait mettre le paquet sur la prévention, alors que, pour la plupart des produits, les consommations sont à la hausse. Peut-être l’effet d’une prévention défaillante : «Une heure d’info dans les collèges est inefficace, voire contre-productive.»

Pour Costes, le consensus existe sur toutes ces questions dans «le petit monde» des experts, et «il n’est pas impossible de le faire passer dans le grand public et une majorité politique». Mais le Premier ministre n’a pas trouvé le temps de recevoir la sénatrice Cohen. «C’est dommageable, dit l’élue. Mais je ne veux pas croire que c’est le sujet abordé qui pose problème… L’agenda va venir petit à petit. Et, sur ces questions, on peut dépasser les clivages politiques.»

«Acteurs». On sait François Hollande très rigide - sauf sur les salles de consommation, dont il pourrait autoriser l’expérimentation dans les villes volontaires (Marseille, Paris, Bordeaux…). Malgré ces réticences, le gouvernement doit élaborer un nouveau plan de lutte pour 2012-2015. «Le PS a dit qu’il négocierait avec les acteurs. Qu’il négocie avec nous !» suggère la sociologue Anne Coppel, copilote de la charte.

(1) www.pouruneautrepolitiquedesaddictions.fr
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