Permis à points : l’amélioration devra attendre

[apetit 0]

Le 5 octobre, la FFMC rencontrait M. Aribaud, préfet chargé de la mission d’évaluation du permis à points. Pour la Fédération, cette dernière privilégie des visées à court terme, au détriment d’une réflexion de fond.

Lors du Conseil interministériel de la sécurité routière (CISR) du 6 juillet 2006, l’un des principaux sujets d’inquiétude était la recrudescence de la conduite sans permis. La mission d’évaluation du permis à points avait alors été mise en place. Elle devait notamment en proposer des aménagements. Roger Karoutchi, dans un projet de loi déposé le 12 juillet, en avait donné le ton.

Pour la FFMC, les propositions de M. Karoutchi faisaient office de « mesurettes » (lire motomag.com du 17/07/06). Reprises depuis en substance par la mission dirigée par M. Aribaud, elles sont toujours reçues avec scepticisme par les motards en colère. Surtout, ceux-ci regrettent que le manque d’adéquation du permis avec la politique de sécurité routière actuelle ne soit pas réellement remis en question.

La mission « oublie » les problèmes fondamentaux
Ainsi, la FFMC note, entre autres, « qu’il ne sera pas fait état de la disproportion entre retraits de points et fautes commises ». Notamment celles qui ne mettent pas en danger la vie d’autrui. Elle déplore que ce système n’ait « clairement plus pour vocation de faire progresser la sécurité routière, mais simplement de faire respecter la règle par la sanction ».

La formation continue à la sécurité routière et au partage de la route, qui pour la FFMC représente l’une des principales pistes à suivre, est aussi oubliée des débats. La FFMC réitère alors sa demande d’un audit indépendant sur les résultats réels des différentes politiques de sécurité routière. Ceci « pour obtenir (...) des chiffres incontestés et définir des moyens de changer durablement l’approche de la sécurité routière, par la pédagogie et le respect ».

G.A.

[COUCOU1 0]

en***é!!!

[sanspermi 0]

bah comme d'hab,ca nous changes pas.