Rando du 26 août

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En l'absence de Bounty et Peter (partis sous d'autres cieux, éblouir quelques indigènes sur l'Aveyronnaise Classic), et malgré une météo éventuellement capricieuse, on a quand même roulé !

Not' modo ayant visiblement de nouveau de grosses envies, on a décidé d'aller s'en jeter quelques unes dans l'arrière pays, plutôt sur le dimanche que le samedi, vu les prévisions (plutôt foireuses d'ailleurs...).

Départ 9h du box, on enquille par les chemins pour sortir du canton, sous un magnifique soleil et par des températures justes idéales pour notre loisir favori.

Dès les premiers chemins, la conjonction dimanche + samedi annoncé pluvieux, porte ses effets, et nous croisons de nombreux promeneurs visiblement toujours aussi heureux de partager 'leur' terrain de jeu, tendance qui ne fera que se renforcer en cours de journée.

Tant pis pour eux ! nous dès les premiers mètres, c'est l'éclate totale : grosses glisses et freinage de trappeur, on ne boude pas notre plaisir et on se retrouve bien vite à la frontière du canton, prêt à en découdre avec la brochette de grimpettes habituelles, qui s'annoncent croquantes, vu le grip du jour.

Première difficulté en passant le gué de la rivière, presque pas de flotte et ça passe nickel ; deuxième difficulté, la grimpette derrière Veigy : Oh prostituée la tôle que je me mets !!! j'essplique : la fôret ayant largement poussé ces derniers temps, les ronces et les arbustes recouvrent toute la montée, et même les abords du chemin, cachant ainsi une bouche d'égout du lotissement en amont, et moi comme une cloche, j'attaque droit sur cette bouche et me mange l'empierrement de protection ! bilan : un OTB (Over-the-Bar), le guidon dans le thorax et la tête dans le sac ! 5 minutes de récupération seront nécessaire pour recouvrer mes esprits, et Pit' a même pas pensé à immortaliser la scène...

Bon on va se calmer un peu, surtout que le guidon a moyennement apprécié la cabriole ; on repart à travers bois et champs, l'occasion de croiser des chasseurs en pleine traque (tous vautrés dans leurs 4x4, mais on ne peut quand même pas passer, parce que le chasse est en cours...) et malgré tout l'occasion de se faire la série de passages de rivières le long de la voie de chemin de fer, avec toujours aussi peu d'eau, et donc plutôt faciles.

Ensuite on remonte dans les fôrets et les bois du Mont, l'occasion de découvrir pas mal de nouveau panneaux qui nous font bien comprendre à quel point les loisirs motorisés sont appréciés dans la région, et ne font que renforcer l'envie de ne plus rien respecter puisque de toute façon, nous serons toujours hors-la-loi...

Pour l'instant, on ignore les panneaux et on se fait plaisir sur les grimpettes alentours, parfois inondées, parfois humides, mais toujours très faciles (gros grip inside) ; on roule donc à bon rythme en se laissant même l'opportunité de découvrir de nouveaux chemins dans ces bois et ces champs que l'on pense connaître, mais qui resérvent toujours l'une ou l'autre surprise.

Pour moi cette surprise se fera sur un chemin hyper-connu, où en tentant une nouvelle variante, je replante la roue AV et m'offre mon 2ème OTB du jour !!! Pit' arrive de nombreuses secondes plus tard et retient un rire (nerveux) : va falloir que je me calme, là ! bon, cette fois, c'est la jambe gauche qui a pris (faut varier les plaisirs...), preuve que la fracture de la hanche tient bien, mais bon ça fait cher le diagnostic, docteur...

Allez on remonte sur la moto (mais, cool, hein ?!?), et on commence à se diriger vers notre pause midi, car il reste encore une petite heure de chemins, dépendant par où on passe. Malgré les séquelles des chutes, le plaisir reste bien présent, ce qui permet de continuer sur les chemins et single-track habituels, et même de tenter la 'rivière aux 9 gués' juste avant le déjeuner ; rivière qui s'avère être une simple formalité, tellement le niveau d'eau est bas en cette saison (ça change...).

Arrivés à Frangy pour l'heure de l'apéro, mais malheureusement pas de bistro ouvert ! dingue : alors qu'il y a quand même 5 resto' dans le village, ils arrivent à tous être fermés à la même époque ! qui a dit que c'est la crise ?

On s'arrête donc dans un bar pour tenter de négocier un casse-dalle, mais rien à y faire, sauf à se faire draguer par une autochtone complètement beurrée, qui tient absolument à nous raconter son passé de motarde pendant qu'on essaie de trouver un resto' ouvert dans la région. Finalement un autre autochtone compatissant nous passera son téléphone pour réserver une table dans un resto' qui ne restera pas inoubliable (ou alors pas pour les bonnes raisons...).

Repas nourrissant, donc... et reprise de nos périgrinations à partir de 14h, pour boucler par l'habituel Fort l'Écluse. Passage au pied du Vuache, dans une sorte de béatitude liée à la digestion, et récupération de nos esprits dans les single-tracks le long du Rhône, avec quelques variations peu fructueuses sur les conseils de Pit' qui confondait visiblement certains lieux de sa mémoire...

Promenade habituelle entre les voies de chemins de fer, avec des passages dans les hautes herbes dignes de la savane en cette saison, jolie maîtrise de ces single-tracks grâce à l'adhérence qui pardonne tout et on descend sur ... pour aller voir une course de Stock-Car qui n'a pas grand chose à voir avec leurs homonymes américains ; bon, l'occasion de s'envoyer une bière (par ces températures, est-ce-bien raisonnable ?), et d'écouter une bande de d'jeunz' se monter le bourrichon, surtout une petite garce qui chauffait son petit copain en faisant la sa..pe avec une de ses copines... elle promet, celle-là !

Bon, on se reconcentre sur la moto, et du coup on rentre par les chemins les plus directs, vu qu'il est déjà gentiment 17h ; juste avant le retour au box, un dernier coup de frime avec Pit', où on se passe un S parfaitement lisse et dégagé, en glisse appel / contre-appel, et remise des gazs pour relancer toujours en glisse : c'est simple, c'est un de mes meilleurs passages, et c'est juste jouissif quand ça passe comme ça !

Rentré donc avec le sourire, en ayant profité de cette météo bien plus radieuse qu'annoncé, et avec tout de même de bonnes courbatures : ces prochains jours vont être difficiles.

Et n'insistez pas, y'a pas de tofs. Complètement oublié l'appareil dans le sac à dos

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J'ai ajouté ma contribution à ce CR fait par mon binôme de toujours..

Que dire de plus.. si ce n'est que r1100s reste modeste (pour une fois) sur ce coup là ! Tout nous a réussi. J'entends par là, le passage des 9 gués aussi simple fût-il, qu'il y avait quand même de quoi se vautrer notamment sur une sortie d'eau barrée par un enrochement, certes pas très haut (env. 50 cm) mais dont l'appel (compression et coup de gaz) se fait roue dans l'eau et donc, avec un grip affaibli et suivi de graille instable incitant à se rouler par terre. Nous sommes donc tout deux passé très porprement sans poser les pieds au sol. (remarquez, pour certains, le cota de pieds au sol et le reste, était déjà dépassé). Aussi, sur le retour, de belles nouvelles grimpettes improvisées au bord du Rhône après la ligne de chemin de fer ainsi qu'une remontée de rivière (sur 15 mètres pas plus) avec 4 belles marches d'une hauteur de 50 à 70 cm sans qu'il y aie d'appel et d'élan pour se lancer. Donc tout au grip et sans élan. Ce fût jouissif de ne pas renoncer et d'y arriver. r1100s retient les demoiselles à Pougny. Moi, j'y ajouterais que la rencontre avec l'organisation fût plutôt sympa alors que cela s'annoncait conflictuel étant donné notre arrivée innatendue par les bois en lieu et place du traçé officiel incitant à une redevance pour cette manifestation. Après une petite discussion avec le Président qui a finalement tourné sa doléance avec humour, nous avons pris plaisir à prendre la bière avec lui en compensation d'une entrée par la porte des artistes.. Bref, une journée trop raricime pour moi tant le seul point négatif fût le repas médiocre de midi. Heureusement que nous avions encore le goût de l'alcool tout l'après-midi.

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magnifique c r les gars bravo !!!le rhone et ses jolies grimpettes