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Les Geeks font plier le congrès


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Extrait Enquête "Le Monde"| | 24.01.12 | 13h23 • Mis à jour le 24.01.12 | 16h42


Le 18 janvier, pour la première fois depuis sa création il y a onze ans, le site américain de Wikipédia a fermé pour vingt-quatre heures. Les visiteurs découvrent alors un texte sur fond gris, sobre et inquiétant : "Imaginez un monde sans libre savoir... Aujourd'hui, le Congrès des Etats-Unis envisage de passer une loi qui porterait un coup mortel à l'Internet libre et ouvert."
Les responsables de l'encyclopédie en ligne protestent ainsi contre deux projets de loi qui durcissent la répression contre le chargement illégal d'oeuvres protégées par copyright : PIPA (Protect Intellectual Property Act), introduit au Sénat en mai 2011, et SOPA (Stop Online Piracy Act), déposé devant la Chambre des représentants en octobre.

Selon Wikipédia, ces lois rédigées pour défendre les seuls intérêts des majors de la musique et du cinéma, prévoient un ensemble de mesures qui mettraient en danger la liberté d'expression et le libre partage des connaissances, violeraient la vie privée des internautes et perturberaient le fonctionnement du réseau.

Au-delà de Wikipédia, la mobilisation du 18 janvier s'avère massive. Le site de petites annonces Craigslist exhorte ses visiteurs à contacter leurs élus pour exprimer leur opposition aux projets de loi. De nombreux sites d'information affichent des textes noircis ou rayés, comme s'ils avaient été censurés. Google remplace son logo multicolore par un rectangle noir, en signe de deuil. Yahoo!, eBay, Amazon, PayPal, Expedia expriment leur solidarité à travers leur association professionnelle, NetCoalition.

Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, est le plus direct : "Le monde d'aujourd'hui a besoin de leaders politiques qui soient pro-Internet." Des milliers de petits sites personnels ferment pour quelques heures ou publient les affiches et les proclamations, souvent outrancières, protestant contre la menace de censure. La pétition anti-SOPA mise en ligne par Google reçoit 4,5 millions de signatures en une journée. Le collectif de hackers Anonymous menace de lancer des attaques de représailles sur des dizaines de cibles, si ces lois étaient votées.

Pourtant, quelques semaines plus tôt, la victoire des partisans de PIPA et SOPA semblait assurée. Dès le début de l'année 2011, les associations professionnelles du cinéma, de la télévision et de la musique ont monté, à grands frais, une vaste opération de relations publiques et de lobbying sur un argument patriotique : le pillage de la production culturelle nationale par les pirates du monde entier aggrave le chômage et le déficit de la balance commerciale. Les majors avaient obtenu le soutien des chambres de commerce, d'une myriade d'associations professionnelles et même de responsables syndicaux.

En avril, la Motion Picture Association of America (MPAA), représentant l'industrie du cinéma, s'était choisi un nouveau patron : Chris Dodd, ancien sénateur démocrate du Connecticut, très bien introduit à Washington. Malgré la guerre sans merci qui fait rage au Congrès entre républicains et démocrates, Chris Dodd avait réussi l'exploit de réunir des élus des deux partis, et de les faire travailler ensemble à la préparation des projets de loi, dans un esprit d'union sacrée. SOPA a été introduit par le républicain Lamar Smith, un Texan très conservateur, avec la collaboration de trente élus, dont la présidente du comité national du parti démocrate, Debbie Wasserman Schultz. Au Sénat, PIPA a été adoptée à l'unanimité par la commission judiciaire sénatoriale. Et le président Obama avait fait savoir qu'il ne s'opposerait pas à leur mise en oeuvre.

Résultat : PIPA et SOPA proposent un arsenal de mesures visant à éradiquer le piratage, sans se soucier des dommages collatéraux ni de la souveraineté des pays étrangers. Si ces lois étaient votées, le ministère américain de la justice pourrait dresser des listes noires de sites jugés illicites, et ordonner aux fournisseurs d'accès d'empêcher leurs abonnés de s'y connecter par tous les moyens, y compris la surveillance des communications.

Les détenteurs de copyright pourraient exiger que des mesures préventives soient prises contre un site sur simple dénonciation. En revanche, si un prestataire trop zélé sanctionnait par erreur un site "innocent", il bénéficierait d'une immunité complète. Les compagnies de cartes de crédit devraient bloquer les transactions financières vers les sites visés, et les agences publicitaires interrompre tout commerce avec eux. De même, les moteurs de recherche devraient les faire disparaître de leurs pages de résultats.

PIPA et SOPA interdiraient en fait toute publication de liens menant vers un site visé par la justice américaine. Pour les réseaux sociaux, dont le contenu est fourni par les utilisateurs, cette obligation représenterait un travail sans fin de surveillance et de tri. Enfin, les serveurs de noms de domaine (DNS) qui gèrent le système des adresses Internet au niveau mondial devraient désactiver les adresses des sites sur liste noire - une mesure technique complexe, rarement utilisée.

La réaction de la Silicon Valley ne se fait pas attendre. En mai, Eric Schmidt, l'un des patrons de Google, qui possède son propre serveur de DNS, lance l'offensive contre PIPA : "Si une loi oblige les serveurs DNS à faire quelque chose que nous désapprouvons (...), et même si le président des Etats-Unis la signe, nous continuerons à la combattre." Il compare PIPA aux systèmes mis en place par les gouvernements dictatoriaux : "Un autre pays va pouvoir dire : je n'aime pas la libre parole, alors je vais couper tel ou tel DNS, et ce pays serait la Chine." Par ailleurs, il répète régulièrement que le déréférencement des sites serait un non-sens, car cela reviendrait à "criminaliser la création de liens, structure fondamentale de l'Internet".

Au cours de l'été, les associations de défense des libertés sur Internet entrent en lice. La puissante Electronic Frontier Foundation, basée à San Francisco, prend la tête du combat contre PIPA et SOPA, au nom de la liberté d'expression et de la lutte contre la surveillance des citoyens. En août, un groupe d'activistes du Massachusetts crée le site Sopastrike.com ("grève contre SOPA").

Pour tester leur force, les militants lancent un mot d'ordre de boycottage contre la société Go Daddy, le plus grand hébergeur et gestionnaire de noms de domaine des Etats-Unis, qui soutenait à fond PIPA et SOPA. Afin de donner l'exemple, Wikipédia résilie son contrat avec Go Daddy, qui était l'un de ses prestataires. En quelques jours, plus de 23 000 clients de Go Daddy en font autant. En pleine panique, les dirigeants de la société annoncent qu'ils ont changé d'avis sur SOPA, et le boycottage est levé.

Une autre attaque dévastatrice a lieu en décembre. Vint Cerf, l'un des "pères fondateurs" de l'Internet, et quatre-vingt-deux informaticiens de renom publient une lettre ouverte expliquant que la mise en oeuvre de PIPA et SOPA provoquerait une fragmentation du système d'adressage et une cascade de pannes et de failles de sécurité. Ils sont particulièrement remontés contre une clause qui sanctionnerait tout ingénieur coupable de créer des logiciels non conformes aux nouvelles normes en matière de censure, ou pouvant servir à contourner le blocage d'un site. Selon les pétitionnaires, cette mesure créerait un "climat de peur et d'incertitude" très dommageable à l'innovation. En conclusion, ils lancent un avertissement solennel : "Si les Etats-Unis se mettent à exploiter leur position centrale sur le réseau pour imposer une censure servant leurs intérêts politiques et économiques, les conséquences seront considérables et destructrices."

Avec le Nouvel An, le vent commence à tourner. Le 14 janvier 2012, la Maison Blanche opère un revirement spectaculaire. Tout en réaffirmant l'importance de la lutte contre le piratage, le président Obama fait savoir qu'il ne signera pas une loi encourageant la censure, compromettant la sécurité du Net ou perturbant son infrastructure. Quatre jours plus tard, le succès de la journée de protestation provoque une série de défections spectaculaires dans le camp des politiciens "pro-SOPA". Une trentaine d'élus publient des communiqués alambiqués pour expliquer que les textes doivent être abandonnés, ou retravaillés jusqu'à ce qu'un consensus se dégage.

Les majors tentent un baroud d'honneur en lançant une campagne publicitaire vantant les mérites de leur projet et en menaçant de ne plus financer la campagne pour la réélection de Barack Obama. Coïncidence ? Le 19 janvier, la justice américaine lance une vaste opération contre le site pirate Megaupload, enregistré à Hongkong, propriété d'un homme d'affaires allemand vivant en Nouvelle-Zélande. Ses responsables sont arrêtés dans plusieurs pays et ses adresses Internet désactivées. Les majors sont débarrassées d'un ennemi, mais a contrario le succès de l'opération montre que les lois actuelles sont suffisantes pour réprimer les pirates à vocation strictement lucrative comme Megaupload.

Dès le 20 janvier, Harry Reid, chef du groupe démocrate au Sénat, et Lamar Smith, rapporteur de SOPA, annoncent que les votes sur les deux projets sont ajournés et appellent à l'ouverture de négociations avec les professionnels de l'Internet.

La guerre ne fait que commencer, mais la Silicon Valley, les geeks libertaires et les blogueurs de l'Amérique profonde ont remporté une victoire politique mémorable sur la "vieille économie" d'Hollywood et des médias classiques. NetCoalition résume l'événement en une phrase : "L'Internet s'est mobilisé, comme seul l'Internet peut le faire." Devant la presse américaine, Chris Dodd, le patron de la MPAA, reconnaît qu'en quarante ans de carrière, il n'avait jamais vu Washington opérer une volte-face aussi soudaine : "C'est une ère nouvelle. Attendez-vous à tout."

Yves Eudes
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Je ne soutiens pas la piraterie.

Je ne soutiens pas l'anonymat.

Mais je ne soutiens pas non plus le pillage de nos portes-monnaie organisé par les politiques à leur profit et à celui de monde de la finance, leurs amis intimes.

Je ne soutiens pas les méthodes visant à réserver la culture au gens les plus aisés.

Et le gazole,

et la voiture,

et la moto,

Ce ne sont pas les USA, ni le peuple américain qui sont en cause. C'est une minorité politique qui impose des lois, pour pouvoir toucher des subsides de la part des hyper riches qui se font encore plus de sous.
Tout comme en France. Ce n'est ni la France, ni les Français qui sont en cause.Tu vois, je suis Français, je revendique ma nationalité, je revendique mon patriotisme, haut et fort désormais, et je ne laisserai personne bafouer les libertés pour lesquelles mes aïeux, mes grands-parents, mes parents, se sont battus. Au nom de mes enfants et des générations à venir.

Je soutiens la Liberté, l'Egalité, la Fraternité.

Ceci dit, il va être dur de les combattre, et il va falloir s'organiser. Ce n'est pas en criant dans la rue qu'on y arrivera, mais heureusement il y a des armes pour cela. L'une d'entre elles nous est donnée par la démocratie : le bulletin de vote. A moins qu'ils ne s'amusent à faire comme dans d'autres pays, et trichent là aussi. Mais là, on les aura.

et pour finir, un petit rappel de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, 1793, Article 35 :

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs »

Citation :
Citation et extraits de mes propos sur Facebook, 22, 23 et 24 janvier 2012
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Merci pour vos réponses, je me sent moins seul ici maintenant... cheers

Ceci dit, à constater l'engouement, en particulier de mes enfants et de leurs amis, soit tous des électeurs et des citoyens.... je commence à prendre peur.

Une manifestation est organisée à Lyon le 28 janvier,

Et un boycott des achats de produits culturels sur tout le mois de mars....

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