Opération motard d'un jour - rencontre FFMC59 et Conseil Général du Nord le 4/05/2010 à LILLE

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Le conseil général du Nord dans la roue des motards
Journée de sensibilisation en moto./ O. TOURON / 20 MINUTES
Sécurité Une élue a pris la mesure des risques encourus par les deux-roues

Les motards en colère l'étaient un peu moins, hier. Leur fédération participait à une opération Motards d'un jour, coordonnée par le conseil général du Nord et Jocya Vancoillie, vice-présidente (PS) chargée des infrastructures. Le département a en charge près de 6 000 km de routes départementales et, à ce titre, se trouve responsable des projets de sécurisation des voies hors des communes.
Vers 9 h 30, au pied de l'hôtel du département, à Lille, une quinzaine de motards embarquaient des techniciens du département et la vice-présidente pour un circuit de 30 km, en cortège, autour de Lille vers Seclin, Wavrin et Loos. « L'objectif est de se rendre compte, en situation, des difficultés rencontrées par les deux-roues », soulignait Jocya Vancoillie avant le départ.

La vitesse en question
Au premier rang des récriminations des conducteurs de ces deux-roues : les ronds-points et les coussins surélévés, genre berlinois. « Un rond-point avec des gravillons ou une plaque d'huile est un danger mortel pour nous », insistait Olivier Turpin, de la Fédération des motards en colère. « Sauf qu'il n'est pas question de nettoyer les ronds-points chaque jour, précisait l'élu socialiste, elle-même femme de motard. Mais d'analyser les équipements de sécurité qui peuvent être mis en place. »
Chez les bikers, le contact avec le conseil général du Nord semble, en tout cas, meilleur qu'avec la préfecture du Pas-de-Calais. Le mois dernier, la même fédération avait boycotté la journée Motard calmos du préfet. « Cette manifestation sous-entendait que nous roulions vite, regrettait Olivier Turpin. Or, la vitesse est un facteur aggravant, mais pas déclencheur. » L'an dernier, on déplorait 65 accidents mortels de deux-roues dans la région (5 dans le Nord depuis le début de l'année). A chaque fois, ou presque, la vitesse ou une faute de comportement sont en cause.

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A la lecture de l'article paru dans le journal gratuit Grand Lille, cela n'apparait pas de façon très clair (surtout à cause de la dernière phrase dudit article) mais cette journée a été très constructive et a permis de dialoguer de façon utile et positive avec les élus du C.G.
Même si les clichés persistent sur les motards et la pratique de la moto , il reste primordiale d'entretenir le dialogue avec les instances politiques qui nous gouvernent si nous voulons pouvoir continuer à jouir de notre liberté de pratiquer la moto.