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Bistrot Moto GP saison 2011


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Moto3 : Le prototype Honda NRS 250 en vidéo

Honda semble avoir très envie d'opérer un retour fracassant dans la catégorie Moto3 4-temps qui remplacera, en 2012, les 125cm3 2-temps. A cet effet, le constructeur ailé a livré un avant-goût vidéo de ce que sera son prototype NRS 250. Ce dernier semble déjà bien abouti...


Il y a quelques heures, Honda a mis en ligne une vidéo de son prototype Moto3, baptisé Next Racing Standard, ou NRS 250. Pour rappel, les Moto3 à moteur monocylindre 250cm3 4-temps, remplaceront les motos GP 125 2-temps en 2012. Cette nouvelle catégorie, dont les bases sont très strictes afin de limiter les coûts, reprendra peu ou prou les mêmes solutions que la Moto2.





En outre, malgré un boîtier électronique standard, les teams pourront, selon toute vraisemblance, "configurer quelques assistances". Toutefois, différence savoureuse par rapport à sa cousine 600 cm3, il n'y aura pas de moteur unique, ce qui permettra à tous les constructeurs qui le souhaitent de développer leur propre bloc – dans une limite de coûts bien rigoureuse.

Ainsi, KTM pourrait faire son retour, ce qui attiserait encore plus une concurrence à laquelle Honda semble se préparer bien à l'avance, grâce à ce projet NRS qui roule déjà sur les circuits japonais. Cette moto est-elle déjà finalisée ? Les teams intéressés pourront-ils bientôt s'approprier le moteur estampillé Honda ? En tout cas, cette vidéo d'une moto déjà roulante, à plus d'un an de l'entrée en vigueur des Moto3, s'apparente peut-être à un casus belli... La balle est désormais dans le camp des autres constructeurs !


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MotoGP 2011 : La nouvelle saison



Le premier Test MotoGP Officiel de l’année aura lieu à Sepang dans moins d’un mois, lors d’un rendez-vous clé avant la dernière saison de l’ère 800cc.



La saison 2010 s’est terminée il y a moins de deux mois et le Championnat du Monde MotoGP 2011 est déjà un sujet largement débattu dans les médias. Le Test Officiel qui a suivi le dernier Grand Prix de l’année, à Valence, a fait beaucoup de bruit et la dernière saison de l’ère 800cc avant le retour aux 1000cc en 2012 promet déjà une compétition sans merci.

Jorge Lorenzo, le Champion du Monde MotoGP 2010, sera logiquement l’homme à battre et le favori au titre mondial. Après avoir décroché son premier titre MotoGP avec 16 podiums en 18 courses, l’Espagnol tentera de se confirmer comme l’un des plus grands pilotes MotoGP et a déjà affiché une maturité impressionnante sur la M1 du team Yamaha en 2010.

Alors que Lorenzo a opté pour la continuité en restant chez Yamaha, deux de ses principaux adversaires ont adopté de nouvelles équipes pour 2011. Casey Stoner a rejoint le team officiel du HRC et a montré qu’il s’était déjà bien adapté à la RC212V lors du Test de Valence, tandis que Valentino Rossi a pris la place de l’Australien chez Ducati pour former l’équipe 100% italienne que les fans attendaient depuis longtemps. Rossi n’a pas été aussi à l’aise que Stoner lors de ses débuts sur sa nouvelle machine mais le septuple Champion du Monde de la catégorie reine sera cependant l’un des pilotes les plus attendus le 20 mars à Losail, pour la première course de la saison.

Comme Lorenzo, Dani Pedrosa aura l’avantage de la stabilité puisque le vice-Champion 2010 a prolongé chez Repsol Honda pour sa sixième saison en MotoGP. Le pilote catalan avait été le principal rival de Lorenzo en 2010 avant qu’une blessure ne l’écarte de la course au titre et aura la ferme intention de se rattraper en 2011.

Souvent qualifiées d’intouchables par le passé, les quatre stars du MotoGP devront composer avec la concurrence en 2011 et notamment avec des pilotes qui ont largement réduit l’écart qui les séparait de l’élite en 2010.

Andrea Dovizioso a réalisé sa meilleure saison en MotoGP en 2010 et continuera avec le team Honda officiel. Ben Spies, le Rookie of the Year, s’est de son côté assuré un guidon dans le team Yamaha officiel en brillant à plusieurs reprises en 2010. Nicky Hayden, l’ex-Champion du Monde MotoGP, devrait aussi être l’un des principaux prétendants au podium après avoir largement progressé sur la Desmosedici lors de sa seconde saison chez Ducati. Marco Simoncelli s’est quant à lui fait remarquer à la fin de sa première saison en MotoGP et disposera d’une RC212V d’usine chez San Carlo Honda Gresini.

Colin Edwards poursuivra sa carrière chez Monster Yamaha Tech3 tandis que Loris Capirossi et Randy de Puniet, deux autres pilotes expérimentés, tenteront de s’adapter le plus rapidement possible à la Desmosedici du team Pramac Racing. Héctor Barberá (Paginas Amarillas Aspar), Álvaro Bautista (Rizla Suzuki) et Hiroshi Aoyama (San Carlo Honda Gresini) feront quant à eux leur seconde saison en MotoGP avec l’intention de s’installer durablement dans le top 10.

La catégorie reine accueillera aussi trois nouveaux pilotes dont Toni Elías, le vainqueur du premier Championnat du Monde Moto2, qui fera son retour en MotoGP avec LCR Honda. Cal Crutchlow (Monster Yamaha Tech3) et Karel Abraham (Cardion ab Motoracing) arriveront quant à eux du superbike et du Moto2 et seront les deux authentiques rookies de la saison 2011.

Le Test MotoGP Officiel qui commencera le 1er février à Sepang fournira de nombreuses indications sur les progrès de chaque pilote
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bipbip a écrit:
c'est la meme qu'en 2010 ,donc une bonne moto mais le chassis n'est pas le meilleur


Moi je dis vivement la libéralisation des moteurs en moto2 qu'on puisse entendre hurler des moteurs de R6 cheers
Pour les chassis, il semblerait aux dires des pilotes et des teams que ça se vaut Wink
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Rossi : “La Ducati est un véritable prototype”



Le pilote italien s’est exprimé en tant que pilote du team Ducati pour la première fois mardi matin au Wrooom 2011 et a parlé de la Desmosedici, de son épaule ainsi que de la prochaine saison MotoGP.



Valentino Rossi a donné sa première conférence de presse en tant que pilote du team Ducati mardi matin au Wrooom 2011, à Madonna di Campiglio, livrant enfin ses impressions sur la Desmosedici aux médias et aux fans présents.

Arborant la tenue rouge de Ducati, Rossi a aussi consacré quelques minutes à motogp.com et a commencé en plaisantant : “C’est assez étrange de parler en rouge ! Nous avons toujours été les grands ennemis de Ducati et j’aurai besoin d’un petit peu de temps pour me sentir à l’aise dans cette chemise !”

Un peu plus tôt, lors de la conférence de presse, Rossi avait décrit la Ducati comme “un véritable prototype”, avec un “concept différent de ceux des constructeurs japonais”, et avait aussi parlé de la guérison de son épaule.

“Le problème est que la chirurgie a été beaucoup plus lourde que ce à quoi nous nous attendions parce les dégâts étaient assez importants. Le médecin m’avait dit que je n’allais pas avoir de problème pour récupérer à 100%, mais qu’il me faudrait davantage de temps. A partir de là j’ai travaillé très dur. Je m’attendais à être en meilleure forme mais nous nous donnerons à 100% pour avoir un minimum de niveau au test de Sepang,” a confié Rossi à motogp.com dans une interview que vous pouvez retrouver dans cette vidéo.

Suite à son premier Test sur la Desmosedici à Valence, Rossi s’était fait opérer de l’épaule mi-novembre et a ajouté : “Le plus gros problème à Valence venait de moi. Mon épaule était très douloureuse et je n’avais pas assez de force. C’est une moto différente et il faut être plus agressif pour la piloter. Mon travail chez Ducati consiste à améliorer la moto, la rendre plus facile à piloter et réduire les risques pour l’ensemble des courses. Stoner a été incroyable sur certaines courses l’an dernier mais il a aussi fait quelques erreurs et a terminé le Championnat quatrième. Jusqu’ici nous avons travaillé sur des choses simples, notamment en réglant la position de pilotage, le guidon et les cale-pieds pour Sepang, et là-bas nous commencerons à travailler pour améliorer la moto.”

Le partenariat 100% italien entre le nonuple Champion du Monde et le constructeur basé à Bologne a généré beaucoup d’attentes du côté des supporters et Rossi en est bien conscient.

“Je vais forcément avoir plus de pression qu’avant avec Ducati, parce qu’il y a beaucoup de fans à travers le monde qui sont impatients de me voir courir avec Ducati. Nous devons réussir et il faudra travailler très dur – peut-être que nous ne serons pas prêts pour gagner lors des premières courses et j’espère que les fans nous laisseront suffisamment de temps.”

La saison 2011, pour laquelle Rossi a désigné Jorge Lorenzo et Casey Stoner comme “favoris” au titre, le réunira aussi avec son ancien co-équipier Nicky Hayden, des retrouvailles que l’Italien accueillait avec plaisir. “J’ai toujours eu une bonne relation avec Nicky depuis 2003, lorsque nous étions co-équipiers chez Honda. Je suis très content de travailler avec lui. Il est super et il a de l’expérience sur la Desmosedici, il pourra peut-être nous aider au début. Ce sera complètement ouvert et il n’y aura pas de mur dans le box.”


Questionné au sujet de la date à laquelle il serait à 100% sur la GP11, Rossi a affirmé : “J’espère que ce sera au début de cet été.”


Shocked saison difficile en perspective... Shocked
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Del
Torchio : “Nous avons toujours essayé d’avoir le meilleur”


Le président de Ducati discute de l’impact qu’aura Valentino Rossi sur le team MotoGP italien ainsi que sur le développement de la Desmosedici.
Del Torchio : “Nous avons toujours essayé d’avoir le meilleur”



Ducati est au centre de l’actualité moto cette semaine avec les premières apparitions de Valentino Rossi sous ses nouvelles couleurs cette semaine à Madonna di Campiglio et le président Gabriele del Torchio a expliqué quelles étaient ses attentes suite à l’arrivée du nonuple Champion du Monde.

“Je pense qu’il aura un impact considérable sur notre marque en termes de développement technologique. Claudio Domenicali abordera ce sujet plus précisément mercredi matin lors de la présentation de la GP11, mais j’attends une contribution importante de Valentino en ce qui concerne le développement de notre machine,” a affirmé Del Torchio après que Rossi ait donné sa première conférence de presse en tant que pilote Ducati.

“Nous n’avons pas engagé Valentino pour booster les ventes, sa présence doit avant tout entretenir la notoriété de notre marque, et peut-être ensuite avoir un effet sur les ventes sur le long terme. Si vous regardez l’histoire de Ducati, nous avons toujours essayé d’avoir le meilleur,” a ajouté Del Torchio, qui a refusé de se risquer au jeu des pronostiques pour la saison 2011.

“Je ne peux pas faire de pronostiques maintenant. Mais une chose est sûre, Ducati et Valentino sont ensemble. Si nous gagnons ce sera ensemble, et si nous perdons ce sera aussi ensemble. C’est très excitant et je suis très fier de compter Valentino parmi nous.
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La Tour des Champions : Le Trophée du MotoGP


Le designer espagnol Marc García Rojals revient sur le concept et la création du Trophée du Championnat du Monde.
La Tour des Champions : Le Trophée du MotoGP



A la fin de chaque saison du MotoGP, une nouvelle plaque est ajoutée à l’impressionnant trophée du Championnat du Monde pour conclure le plus récent chapitre de l’histoire de la catégorie reine.

Jorge Lorenzo est le dernier pilote à avoir vu son nom s’ajouter à la Tour des Champions qui grandit chaque année, un concept que son créateur, Marc García Rojals, a expliqué à motogp.com.

“Nous voulions créer quelque chose qui représente l’histoire du Championnat du Monde MotoGP,” a affirmé le designer espagnol. “C’est le plus ancien Championnat de moto et de nombreux pays ont participé. C’est pour ces raisons que l’idée était de créer une oeuvre vivante, quelque chose qui se rapproche un peu de la tour de Babel.”

“Nous pensons que les symboles du MotoGP, de 1949 jusqu’à aujourd’hui et via une personnalisation utilisant le nom de chaque Champion, peuvent former une construction en évolution permanente, en quête de gloire et avec un concept proche de cette tour légendaire.”

Le Trophée est composé de deux parties : la base en fibres de carbone qui assure légèreté et compacité, puis les plaques en argent massif ajoutées à chaque fin de saison avec le nom du nouveau Champion.
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FredOscop a écrit:
tssss... écoutez les les jaloux.... L'a ptet une moto moche, mais il va encore tordre tout le monde... laissez lui une demi saison, et il va encore torpiller tout le monde, et surtout Stoner sur sa Honda..je pense que ca va saigner!Smile


ça c'est sur il va defoncer tout le monde Smile
j'attend spies sur la yam' aussi cheers
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Preziosi présente la nouvelle Desmosedici


Le directeur général de Ducati Corse détaille les principales caractéristiques de la nouvelle GP11 dans cette interview.

Ducati Corse Director Filippo Preziosi talks 2011 Desmo
Suite à la présentation officielle de la Ducati Desmosedici GP11 mercredi à Madonna di Campiglio, son créateur, Filippo Preziosi, a dévoilé toutes les nouveautés techniques de la machine que piloteront Valentino Rossi et Nicky Hayden en 2011.

Après avoir travaillé sans relâche depuis le Test de Valence de novembre dernier, Preziosi a expliqué que la nouvelle aérodynamique n’était que l’une des nombreuses nouveautés grâce auxquelles il espère rendre la Desmosedici plus compétitive cette année.

“Les principaux changements concernent le moteur, ils sont internes et externes et ont été pensés pour garantir un meilleur couple moteur, plus régulier,” a déclaré Preziosi. “L’objectif des modifications aérodynamiques est de réduire la friction et donc d’améliorer la vitesse de pointe tout en empêchant la roue avant de trop décoller.”

“Pour le châssis nous avons une rigidité et une torsion différente, avec un bras-oscillant qui est lui aussi d’une autre rigidité. Nous fabriquons une nouvelle fourche pour Sepang, adaptée aux suspensions de 2011,” a ajouté l’Italien.

“En ce qui concerne l’électronique, nous travaillons principalement sur l’anti-wheelie et le traction control. Nous serons à Jerez du 17 au 19 janvier avec Franco Battaini et Vittoriano Guareschi qui travailleront en piste.”

Abordant sa collaboration avec Rossi, Preziosi a affirmé : “Il fournit beaucoup d’informations très précises à nos techniciens, le plus surprenant est qu’il arrive à garder tout le monde très calme et prêt à travailler et à analyser toutes les données. C’est quelque chose de très difficile lorsqu’on est sous pression. Nous sommes aussi ravis que Jerry (Burgess) et son équipe s’entendent très bien avec nous. Ils ont beaucoup d’expérience et nous essayons de partager nos connaissances pour faire progresser la moto.”

“Je tiens à remercier Yamaha une nouvelle fois pour avoir permis à Valentino de participer au premier Test, c’était très important parce que nous avions beaucoup de choses à faire. Après ça nous avons pu mettre en ordre nos priorités et maintenant nous travaillons sur les pièces que nous avons jugées prioritaires.”

L’épaule de Rossi est aussi l’un des principaux sujets de discussion du Wrooom 2011 et Preziosi a commenté : “Cette blessure est évidemment un gros problème étant donnée l’importance des essais hivernaux. A cause de ça nous ne serons pas dans les meilleures conditions pour les essais hivernaux mais nous travaillons du mieux que possible.”

“Pour moi le principal objectif cette année est de développer la moto. Nous voulons profiter de cette année pour apprendre un maximum afin d’améliorer la moto,” a conclu Preziosi
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moi je dis que c'est des trop belles couleurs sur les duc, et c'est pour montrer que c'est plus les même pilotes qui sont au commandes.
que les autres pilotes se méfient, il n'y auras plus autant de chute à la saison qui arrive !!!

et ELLE au moins elle ne perde pas leurs boulon lol
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MotoGP: Plus de motos et de Grand Prix en 2012

Le patron de la série MotoGP Carmelo Ezpeleta a révélé que le nombre de motos au départ des épreuves en 2012 pourrait être de 22 et que les villes de Delhi et d’Austin au Texas sont des destinations plausibles.

En 2012, le moteur de 800cc sera remplacé par un bloc de 1000cc alors que l’emploi de moteurs dérivés de production seront autorisés, ce qui devrait réduire sensiblement les coûts et, ainsi, augmenter la participation.

Ezpeleta insiste toutefois pour affirmer que même si les nouvelles règles atténueront sensiblement les différences entre la MotoGP et le World Superbike qu’il n’existe aucun conflit pour l’instant entre son organisation et celle du promoteur InFront (WSBK).

À peine 17 motos sont aux départs des Grand Prix de MotoGP et cette situation est largement le résultat du retrait de Kawasaki et de la défection partielle de Suzuki.

Par ailleurs, Ezpeleta a confirmé que des négociations étaient en cours avec les promoteurs des nouveaux circuits de Delhi et d’Austin, en vue de pouvoir y présenter des épreuves de MotoGP et, ce, dès 2012


MotoGP - Ducati signe avec Acer pour deux ans

Mercredi matin, Ducati a révélé avoir signé un contrat de deux ans avec la société d’informatique Acer. Cette annonce signifie donc que l’équipe Moto GP bénéficiera de toutes les technologies de la marque pour ces saisons.



"Acer et Ducati ont prouvé que le travail d’équipe et l’esprit de compétition permet de concrétiser ses ambitions. Nous avons décidé de signer ce très important nouveau partenariat avec le sentiment que cela sera très positif pour Acer et que nous pourrons nous impliquer de manière plus solide en sports mécaniques. " a déclaré Gianpiero Moerbello responsable Acer.

"L’accord avec Acer représente pour nous un accomplissement. Leur expérience dans les sports mécaniques nous sera très précieuse." a ajouté de son côté Filippo Preziosi, Responsable Ducati.





Valentino Rossi et sa Ducati GP11 stars du Wrooom 2011 !

L’édition 2011 du Wrooom est à marquer d’une pierre blanche pour tous les “tifosi” de Rossi, pour tous les “Ducatisti” et pour tous les passionnés du MotoGP en général.
Ce à quoi tout ce beau monde rêvait depuis l’arrivée de l’écurie de Borgo Panigale en championnat du monde est enfin arrivé cette année, Valentino Rossi est la star du Wrooom!

Tout était réuni pour que la fête soit totale et pourtant, le scénario n’est pas idéal. Pire même, on a l’impression que les fans du Doctor pourraient rejouer, comme figurants, une scène d’Armageddon, tant ils semblent effrayés par les déclarations de leur idole!



Bon, il est vrai que la comm’ de chez Ducati n’a pas vraiment rassuré la foule et si on remonte plus loin, celle de Valentino et de ses chirurgiens a toujours été très réservée, au mieux, et pessimiste, au pire.
Mais y a-t-il pour autant lieu de s’inquiéter?
Le propos n’est pas d’essayer de faire gober à nos lecteurs que Rossi est serein, qu’il n’a pas mal et qu’il va maîtriser la Desmosedici en deux coups de cuillère à pot! Non le but est simplement de replacer cette première conférence de presse dans le contexte qui est le sien.

Et justement, ce contexte, quel est-il? Que le transalpin soit passé maître dans l’art de la communication ne fait aucun doute, et il nous l’a encore démontré cet après midi à “Madonna di Campiglio“.
Là où un autre aurait été rassurant pour ses fans et son employeur en visant une satisfaction de l’instant, Valentino a préféré dire la vérité, et à la rédaction, on pense que dire la vérité était déjà une manoeuvre habile de la part du nonuple champion du monde.

Pourquoi? En premier lieu, parce que c’est là une belle manière de se débarrasser de la pression que ne manquera pas de lui mettre la presse italienne qui pourrait vite se montrer impitoyable en cas de contre performance. En effet, tout le monde en Italie semble exiger de lui une victoire dès le premier rendez vous au Qatar.
C’est un leitmotiv : Rossi doit rééditer son exploit d’antan lorsqu’en 2004, il avait remporté la première course de la saison avec sa nouvelle monture sur le circuit de Welkom en Afrique du Sud. Ici, il se donne du temps en déclarant qu’il ne sera pas prêt physiquement à jouer la gagne avant le début de l’été. Les journalistes transalpins peuvent donc déjà biffer de leur calepin les questions sur le sujet jusqu’en juin.

01slideshowEnsuite, parce qu’à lire ses propos, relatés dans la repubblica, c’est sur Stoner et Lorenzo qu’il met la pression puisqu’il en fait ses favoris pour le titre. Mais c’est dans l’explication de ses propos qu’il devient intéressant. En effet, il déclare que Lorenzo est un des favoris parce qu’il connaît par cœur la M1 - lire, il connaît par cœur la moto que je lui ai construite. Et pour ce qui est de Stoner, il déclare que son maître atout est d’avoir la Honda. En disant cela il sème le trouble dans la tête des dirigeants du HRC et de Pedrosa. En effet, on sait que depuis son arrivée au sein de la structure officielle de Tokyo, l’Espagnol a toujours bénéficié d’une moto développée pour lui, alors quid maintenant ?
Le malaise caché de chez Honda - qui sera numéro un et pour qui va-t-on développer la moto - se retrouve étalé dans la presse par l’ennemi juré du fabricant japonais.

Ensuite encore, cette petite phrase, en apparence anodine, « Stoner a la Honda et ce sera très important », est aussi un appel du pied à toute l’équipe technique de chez Ducati. Genre, votre moto, c’est un vrai prototype, un petit diable…mais votre moto doit également progresser pour rivaliser avec la japonaise, alors il va falloir se bouger pour me donner un outil valable.

Au passage, lorsque Valentino Rossi peut « tacler » un adversaire il ne s’en prive pas et dans ces cas là, la victime s’appelle souvent Casey Stoner.
En sachant que l’Australien est son prédécesseur au guidon de la belle italienne, il ne pouvait pas omettre de lui consacrer quelques paroles et c’est ainsi qu’il a déclaré que « Stoner a été incroyable sur certaines courses l’an dernier mais il a aussi fait quelques erreurs et a terminé le Championnat quatrième » (lire, derrière moi alors que j’ai manqué quatre grand prix).
Quand on connaît à quel point Stoner n’apprécie pas l’italien et ce depuis Laguna Seca 2008, on ne peut s’empêcher de penser que cette petite pique, même si elle ne fait que relater la vérité, doit faire mousser le bouillant australien.

02slideshowEnfin, on sait que Rossi aime ses motos et les challenges. A travers ses premiers mots, ses premières expressions, transparaît déjà son envie d’y arriver, parce qu’on sait qu’avec lui chaque mot est pesé et que rien n’est dit en l’air - morceaux choisis - « La Desmosedici est un vrai prototype [...] complètement différente des japonaises qui sont plus proches de motos de série transformées pour devenir des MotoGP » ;

« Historiquement, la Ducati a toujours été un petit diable : il faut la piloter avec les ongles, les griffes. Je pense que je serai capable de le faire » ; « Je n’ai jamais pensé à arrêter, j’ai tellement de volonté, ce changement m’apporte beaucoup de motivation ». Rossi marche à l’exploit et c’est déjà à cause de ça qu’il avait, à l’époque, quitté Honda, avec qui il avait tout gagné. Alors, à 32 ans et après une saison plus que compliquée, la mission qu’il s’est fixé a tout pour l’exalter.

En conclusion et au vu de la situation, affirmer, à cette époque de l’année, que Rossi sera champion du monde en 2011 serait certainement fantaisiste mais par contre il a déjà planté le décor et décerné les rôles de sa superproduction. Une fois encore, c’est lui qui dicte la ligne de conduite. Au final, pour une première sortie en rouge, quand on s’autorise à lire entres les lignes, on peut estimer qu’elle est pleinement réussie !

C’est donc avec impatience que nous nous réjouissons du début des hostilités, ce 20 mars, sur le circuit de Losail… Rendez vous est d’ores et déjà pris avec Didier de Radiguès pour vivre, en direct, sur Club RTL, cette première manche de la saison 2011, avec aussi, espérons le, Xavier Siméon au guidon d’une moto2.
Pour MotoGP Inside
Grégory Hellinx


Jorge Lorenzo : "Je n'ai pas mis Valentino dehors"

Alors que Valentino Rossi vient d'être officiellement intronisé pilote Ducati via la présentation de sa GP11, il est intéressant de se plonger dans la lecture de l'interview que Jorge Lorenzo, champion du monde 2010, a accordée à notre envoyé spécial (à lire en intégralité dans le MR n° 3898). Il y parle notamment de son ex-coéquipier italien.



"Es-tu fier d’être celui qui a fait partir Valentino Rossi de chez Yamaha ?
Je n’ai pas mis Valentino dehors. En tout cas, ça n’a jamais été mon objectif. J’ai fait mon boulot, j’ai essayé de progresser, de tirer le meilleur parti de la Yamaha... Je n’oublie pas que Valentino m’a beaucoup appris et que j’étais fan de lui en arrivant en MotoGP.

Il n’a tout de même jamais été très tendre avec toi...
C’est normal, tous les pilotes essaient de protéger leur territoire en essayant de conserver les avantages qu’ils peuvent avoir. Quand tu fais ton boulot, que tu assures ton gagne-pain en risquant ta vie, tu n’as pas envie de voir quelqu’un d’autre te prendre quelque chose. Mais bon, il faut quand même qu’il y ait des limites...

Tu veux dire que Valentino a dépassé ces limites ?

Non, je ne dirais pas qu’il a dépassé les limites, mais plutôt qu’il a fait des choses qui n’étaient pas nécessaires. Des choses qui ne servaient à rien pour préserver son pré carré. Demander à mettre un mur dans le box entre son équipe et la mienne, ne pas vouloir partager les acquisitions de données... Tout ça ne servait à rien. Franchement, je n’avais pas envie de gagner en utilisant sa moto. Je me suis adapté à la Yamaha qui était bien évidemment une bonne moto. Sans ça, je n’aurais pas été champion du monde cette année. C’est vrai que Rossi a fait du bon boulot chez Yamaha, mais il ne faut pas oublier qu’il était quand même payé pour ça. Valentino n’a jamais été le propriétaire de Yamaha.

Tu comprends qu’il ait demandé aux Japonais de choisir entre toi et lui ?

Oui, je peux comprendre sa position. Il s’est senti menacé sur son territoire et il a fait tout ce qu’il a pu pour le préserver. Yamaha aurait pu accepter ce qu’il avait demandé... Voilà, il a essayé, et Yamaha lui a dit non.

Tu n’a jamais demandé de ton côté à Lin Jarvis de choisir entre lui et toi ?
Pourquoi l’aurais-je fait ?" (...)
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‘Silverstone Wing’ reçoit l’homologation du MotoGP

Le paddock MotoGP découvrira le tout nouveau complexe nommé ‘Silverstone Wing’ cette année à l’occasion du Grand Prix AirAsia de Grande-Bretagne.



L’homologation suit une inspection des nouvelles infrastructures réalisée par Javier Alonso, directeur général de Dorna Sports, et d’un représentant de l’IRTA. Le nouveau bâtiment principal, long de 360m et haut de 30m, accueille les pit box, le paddock et la pit lane et assure à Silverstone une place parmi les circuits les plus modernes.


Pilotes, teams et officiels découvriront donc les nouvelles infrastructures ainsi que la nouvelle grille de départ située entre le Club Corner et Abbey lors de la septième manche du Championnat du Monde MotoGP 2011, du 10 au 12 juin. Suite au déplacement du paddock et de la ligne de départ/arrivée, Abbey devient le virage n°1 du très rapide circuit de Silverstone, dont le tracé avait déjà fourni de nombreuses opportunités de dépassement aux pilotes en 2010.


De nouvelles tribunes ont aussi été construites à proximité du nouveau complexe afin d’offrir aux spectateurs une meilleure vue sur la ligne droite de départ/arrivée, sur le premier et le dernier virages ainsi que sur l’entrée et la sortie de la pit lane.

Suite à l’inspection du nouveau complexe par Dorna Sports, Javier Alonso a déclaré : “C’est très impressionnant. Le MotoGP organise l’un des premiers événements à utiliser les nouveaux bâtiments puisque nous viendrons à Silverstone en juin et c’est très enthousiasmant pour tout le monde. Les infrastructures destinées aux teams, aux pilotes, aux médias, aux officiels et aux spectateurs sont de niveau mondial, peu de circuits du calendrier MotoGP sont en mesure de proposer des infrastructures de ce niveau.”

Richard Phillips, le directeur général de Silverstone Circuits Limited, a ajouté : “Avec 41 nouveaux garages, un nouveau bâtiment pour la direction de la course, un nouveau podium, un nouveau ‘media centre’ et de nouvelles zones VIP et d’hospitality, Silverstone Wing fournit une infrastructure du meilleur niveau et dont pourront profiter tous les sports mécaniques. Nous sommes ravis que le MotoGP soit l’un des premiers événements à utiliser ces nouvelles infrastructures, qui marquent le début d’une nouvelle ère pour Silverstone.”



Crutchlow revient des Etats-Unis en pleine forme

Le pilote du team Monster Yamaha Tech3 a raconté ses deux semaines de cyclisme en Californie à motogp.com à son retour en Europe et a confirmé qu’il était physiquement prêt pour le Test de Sepang du 1er février.



Cal Crutchlow est revenu de son voyage de deux semaines aux Etats-Unis lundi et a expliqué à motogp.com comment il s’était préparé pour le premier Test MotoGP Officiel de l’année, qui aura lieu à Sepang du 1er au 3 février.

Le pilote du team Monster Yamaha Tech3 s’était fait opérer de l’épaule début décembre afin de soigner une blessure similaire à celle de Valentino Rossi et ses deux semaines passées en Californie lui permettent d’aborder le début de la saison en pleine forme.

“Ça s’est bien passé. J’ai fait douze jours de véritable cyclisme et j’ai parcouru 692 miles (un peu plus de 1100km). C’est une bonne base pour commencer la saison. Le vélo est ma passion et c’était génial de rouler là-bas avec du beau temps. Ça a permis à mon épaule de récupérer et maintenant je suis impatient d’aller en Malaisie,” a confié Crutchlow à motogp.com.

Rookie en MotoGP en 2011, Crutchlow a aussi expliqué que la présence de son compatriote britannique Bradley Smith, qui passera du 125cc au Moto2 avec Tech3 cette année, avait permis aux deux pilotes de partager leurs expériences.

“C’était bien de rencontrer un co-équipier de chez Tech3 et de nous entraîner ensemble,” a ajouté Crutchlow. “Nous faisions des sorties allant de deux à cinq heures et nous avions donc beaucoup de temps pour discuter ! C’était bien pour moi parce qu’il a déjà beaucoup d’expérience sur les circuits et il les connaît beaucoup mieux que moi. En même temps le prototype MotoGP et la 125cc qu’il pilotait sont complètement différents. Le point positif pour lui est que j’ai pu lui donner des conseils au sujet des 600cc que je connais bien puisque j’ai remporté le titre World Supersport avec. Nous avons donc un respect mutuel. Bradley est un bon gars et je pense que c’est quelqu’un qui a un bel avenir en MotoGP.”

Concernant l’évolution de son épaule, Crutchlow a affirmé : “Mon épaule est encore douloureuse mais c’est parce que j’ai travaillé dur. Le médecin a mis tout ça en perspective en disant qu’une personne normale devrait porter une écharpe pendant 8 à 12 semaines et comme je l’ai enlevée au bout de trois semaines, nous avons dépassé les limites, c’est ce que les pilotes font. Il m’a expliqué qu’aller à Sepang dans deux semaines allait être un véritable test mais il pense que je serai prêt pour le début de la saison. Je ne serai pas à 100% mais ça devrait aller mieux qu’avant. C’est une bonne nouvelle pour moi.”

La tentation de monter sur une moto pour mettre son épaule à l’épreuve avant Sepang est grande mais Crutchlow devra résister et se contenter de terminer son programme de préparation physique habituel.

“J’ai des motocross et des enduro chez moi mais je ne veux pas gâcher la récupération et le travail qui a été fait ou encore aller à Sepang avec des doutes. Je préfère laisser mon épaule comme ça et aller à Sepang en espérant simplement que ça aille mieux,” a commenté Crutchlow. “Je peux faire des pompes et plusieurs exercices, en général ça fait mal après mais je me suis fait opérer il y a seulement six semaines.”

“Je vais profiter de ce premier Test pour me réhabituer au prototype MotoGP, qui est complètement différent, et apprendre le circuit. Ça fait deux mois que je ne suis pas monté sur une moto et mon principal objectif sera donc de me remettre au travail en essayant de voir comment tout ça fonctionne. Pour le second Test nous pourrons tester davantage de choses et être plus ambitieux, d’ici là j’aurai eu trois semaines de récupération supplémentaires alors mon épaule devrait aller mieux,” a-t-il conclu.



Ducati boucle son programme d’essais à Jerez

Le constructeur italien a terminé son test de trois jours mercredi à Jerez, où la Desmosedici GP11 a subi les derniers ajustements avant le Test MotoGP Officiel qui aura lieu à Sepang le 1er février.



Le team Ducati vient de boucler un test de trois jours sur le circuit de Jerez et a bien avancé sur les réglages de la Desmosedici GP11.

Vittoriano Guareschi et Franco Battaini étaient les deux pilotes chargés de mener les essais en piste en suivant un programme défini par Filippo Preziosi. Les deux pilotes ont commencé à rouler à 11h30 mercredi matin et Guareschi a terminé la journée à 16h avec un total de 61 tours, tandis que Battaini a continué jusqu’à 18h pour faire 90 tours.

La nouvelle Desmosedici entrera de nouveau en piste à l’occasion du premier Test MotoGP Officiel de l’année qui aura lieu du 1er au 3 février à Sepang, en Malaisie, où Valentino Rossi et Nicky Hayden auront l’opportunité d’évaluer les progrès réalisés sur le prototype.

“Nous avons eu de la chance parce que les conditions météo nous ont permis de rouler durant les trois jours,” a commenté Preziosi. “Nous avons identifié deux configurations qui selon Vittoriano sont correctes au niveau du feeling du train avant et de la maniabilité. Avec Franco nous avons trouvé d’intéressantes solutions pour limiter le cabrage et améliorer l’anti-patinage.”

“Nous sommes tous satisfaits du travail effectué ici, même si nous sommes conscients que nous avons des solutions techniques que nous avons essayées sur une piste différente et dans des conditions différentes de celles que nous aurons à Sepang. Nous ne pourrons confirmer nos progrès et évaluer leur ampleur uniquement lorsque Valentino et Nicky auront eu l’occasion d’essayer ces solutions.”



Pedrosa : "Sepang sera un test personnel"

Le pilote du team Repsol Honda parle de sa préparation physique, des changements au sein de son équipe ainsi que du prochain Test Officiel qui aura lieu à Sepang



Dani Pedrosa a récemment repris l’entraînement après deux mois de repos forcé. L’Espagnol avait dû observer une longue période de récupération suite à l’opération qu’il avait subie à la fin de la saison, afin de soigner la double fracture de la clavicule gauche qu’il s’était faite au Japon.

Comment la reprise s’est-elle passée et comment avez-vous abordé votre préparation physique dans ces circonstances ?

 Je me suis reposé jusqu’au Nouvel An mais j’ai commencé à m’entraîner en Suisse dès qu’ils m’ont donné le feu vert. J’ai perdu tout le mois de décembre alors que d’autres en ont sûrement profité pour s’entraîner. Je ne peux évidemment pas forcer au maximum tous les jours mais nous faisons de notre mieux avec mes coaches.

Où en est votre récupération maintenant ?
Il est clair que je vais beaucoup mieux, les tests l’ont montré. Ils m’ont donné le feu vert pour réaliser le même travail avec le bras gauche qu’avec le bras droit, même si j’ai logiquement commencé plus doucement. J’ai beaucoup progressé ces derniers jours. C’est long mais j’avance dans la bonne direction.

Dans quel état d’esprit êtes-vous avant le premier test qui aura lieu à Sepang ? Est-ce que la moto vous manque ?
Oui, bien sûr. On est toujours impatient de remonter sur la moto et j’attends le premier test avec impatience. Je suis confiant parce que les mois de novembre et décembre ont été durs, il y avait beaucoup de problèmes et je n’étais pas très bien mais je me sens beaucoup mieux maintenant que j’ai commencé à progresser. Je sais que je ne serai pas à 100% pour le premier test mais je serai satisfait si je peux piloter normalement. Pour moi ce sera un test personnel pour voir où j’en suis.

En novembre, après avoir testé la RC212V au Test de Valence, vous aviez affirmé que vous vouliez que la moto progresse dans plusieurs domaines dont le moteur, le châssis, l’agressivité de la moto… Qu’espérez-vous trouver en Malaisie dans deux semaines ?
Simplement ce que j’ai demandé. En discutant avec le team, nous avons trouvé qu’il y avait plusieurs aspects qui pouvaient être améliorés, nous avons essayé plusieurs modifications qui étaient positives et je suis sûr qu’ils ont continué à travailler dessus. En Malaisie j’espère que nous aurons plusieurs options à essayer pour améliorer le freinage, l’accélération et la motricité en sortie de virage. Nous nous concentrerons là-dessus.”

L’arrivée de Casey Stoner dans le team va-t-elle changer la manière dont vous développez la moto ? Est-ce qu’il y aura un leader en ce qui concerne le développement ?

C’est une question qu’il vaudrait mieux poser au HRC mais en principe nous essayons plusieurs choses durant la pré-saison, nous choisissons les pièces à garder et elles sont ensuite mises à la disposition de tous les pilotes.

Comment le garage Honda va-t-il fonctionner cette année ?
Comme l’an dernier mais avec un pilote en plus.

De quoi avez-vous besoin pour que 2011 soit l’année de Dani Pedrosa ?
L’une des choses les importantes est de ne pas se blesser. Si je reste sur la moto et que je suis sur toutes les grilles de départ, je marquerai certainement plus de point que si je n’y suis pas.

L’homme à battre en 2011 est-il Jorge Lorenzo ou alors est-ce que votre pire ennemi est dans votre propre garage ?
Je pense que tous les adversaires sont importants, je leur donne tous la même valeur parce qu’ils sont tous capables de surprendre. Nous savons qu’il y a quatre ou cinq pilotes qui peuvent se battre pour la victoire à chaque course mais le Championnat est long et il faut essayer de toujours rester devant. Je ne sous-estime jamais personne, j’essaye d’anticiper pour ne pas avoir de surprise mais nous savons que les bons pilotes se battront pour être devant à chaque course et nous devrons donc en faire autant. Nous allons nous battre !

Notamment contre Valentino Rossi sur la Ducati GP11…
Oui, je pense que Rossi va rapidement s’adapter à la moto. Il va bien sûr devoir travailler mais nous avons déjà vu de quoi il est capable



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Spies : “Jorge a beaucoup à m’apprendre”



Le pilote américain est prêt à reprendre la piste la semaine prochaine en Malaisie et s’est entretenu avec motogp.com au sujet de la saison 2011, de son nouveau team et de son nouveau co-équipier, le Champion du Monde Jorge Lorenzo.



Après une brillante première saison dans le Championnat du Monde MotoGP en 2010, Ben Spies pilotera pour le team Yamaha officiel cette année et sera donc le nouvel équipier du Champion du Monde en titre, Jorge Lorenzo.

L’Américain se prépare actuellement pour le premier Test MotoGP Officiel de l’année qui aura lieu à Sepang du 1er au 3 février et s’est entretenu avec motogp.com pour discuter de son intersaison, de ses objectifs pour Sepang ainsi que pour le reste de la saison 2011.

“Je me suis occupé de mon équipe de cyclisme, nous venons de faire notre première course et c’était génial,” a expliqué Spies. “Je me suis aussi entraîné de mon côté afin de me préparer pour le premier Test. Ça arrive rapidement, je suis impatient de remonter sur la moto et de commencer à travailler avec mon nouveau team. Je n’ai pas roulé depuis Valence et il me faudra donc un peu de temps pour retrouver le rythme mais je suis prêt à reprendre.”

Spies ne sera pas en terrain inconnu en 2011 puisqu’il continuera à travailler avec son chef mécanicien Tom Houseworth et le mécanicien Gregory Wood, qui étaient déjà avec lui chez Tech3 l’an dernier. Un de ses nouveaux collaborateurs sera Massimo ‘Maio’ Meregalli, qui aura le rôle de team manager pour l’équipe de Spies et qui avait déjà travaillé avec l’Américain pour remporter le titre Superbike en 2009.

“J’ai une très bonne équipe et je me suis vraiment entouré des meilleures personnes que je pouvais avoir, maintenant tout repose sur moi. J’ai l’impression de m’être libéré d’une bonne partie de la pression puisque nous avons réussi à intégrer le team factory et maintenant il ne me reste plus qu’à faire de mon mieux,” a ajouté Spies.

“Avec ‘Maio’ nous discutons beaucoup mais nous ne parlons pas trop de nos ambitions. Nous avons tous les deux de grands objectifs et nous nous entendons très bien. Il comprend comment je fonctionne et sait que je ne parle pas trop des petits détails. Quand je suis dans le garage il arrive toujours à savoir à quoi je pense et ce dont j’ai besoin. Venir en Europe après ma première année (en Superbike en 2009) était un peu déstabilisant et il s’est vraiment bien occupé de moi. Nous avons travaillé ensemble pour remporter le titre mais c’est aussi un très bon ami. Nous sommes aussi capables de mettre ça de côté pour travailler en équipe et il est très bien organisé. Il écoute toujours ce que j’ai à dire et je suis impatient de retravailler avec lui.”

Au sujet du Test de Sepang, Spies a affirmé : “Nous devrons voir ce que Yamaha a fait avec la moto et pour moi l’objectif sera de rouler et de trouver une bonne direction, travailler en équipe et préparer le second Test de façon très méthodique. Nous voulons toujours être rapides et faire des progrès mais ce ne sera pas notre objectif pour ce Test. Je devrai surtout retrouver un bon feeling sur la moto et nous devrons voir comment le team fonctionne.”

Jorge Lorenzo a déjà testé la nouvelle M1 en novembre dernier à Valence et concernant les aspects à améliorer sur le prototype Yamaha, Spies a souligné : “L’an dernier nous avons vu que nous avions besoin de davantage de vitesse de pointe en ligne droite, c’était évident à certains moments de la saison mais globalement la M1 est un package fantastique. C’est une moto très équilibrée qui est performante dans tous les domaines et je pense donc que nous avons simplement besoin de travailler sur le moteur. Je ne sais pas comment sera la machine que j’aurai pour le Test, elle aura peut-être beaucoup changé et je me prépare donc simplement à m’adapter à ce qu’on me donnera, nous verrons tout ça une fois que nous serons là-bas.”

Toujours très discret au moment d’annoncer ses objectifs pour la saison à venir, Spies aborde 2011 avec l’intention de progresser en termes de résultats mais aussi sur le plan personnel.

“Pour moi c’est très simple. Chaque année mon objectif est de faire mieux que l’année précédente. En 2010 nous avons terminé deuxièmes, troisièmes, quatrièmes et cinquièmes, nous avons eu une pole position (à Indianapolis) et mené en course pendant un moment. Nous n’avons rien fait de spectaculaire mais nous avons été solides, et nous n’avons pas gagné de course. Ce n’était pas quelque chose que j’espérais mais je crois que certaines personnes s’y attendaient. Mon objectif pour l’an prochain sera donc de me battre dans le groupe de tête à chaque course et de remporter une course. Nous avons terminé sixièmes du Championnat et nous voudrons donc être dans le top 5 cette année. On ne peut pas tout gagner du jour au lendemain mais si je m’en sors mieux que l’an dernier je décrocherai au moins une victoire et on nous verra plus souvent aux avant-postes.”

“J’ai aussi un excellent co-équipier et j’aurai beaucoup de choses à apprendre de lui. Jorge est très rapide et a beaucoup de talent. Je suis confiant en ce qui concerne ma façon de courir, j’aime ce que je fais mais je n’ai pas peur de dire que j’ai des choses à apprendre pour aller plus vite et Jorge est vraiment très rapide. En ce qui concerne mon approche des courses et tout le reste, je n’ai pas envie de changer parce que je suis satisfait de ce côté-là. Mais je dois apprendre à être plus rapide sur la moto.”

Prêt et désireux d’apprendre aux côtés du Champion du Monde en titre, Spies sait aussi que se mesurer à son co-équipier sera le test ultime pour évaluer sa progression personnelle.

“A l’extinction des feux je pense à gagner la course, comme tous les autres sur la grille de départ. Je veux battre Jorge, c’est l’homme à battre pour tout le monde, mais c’est aussi le pilote le plus rapide de la planète et un pilote exceptionnel. Je dois d’abord travailler et comprendre ce qui le rend aussi rapide. Il a un talent naturel et une véritable volonté de s’imposer. Je pense que c’est le meilleur co-équipier que je puisse avoir maintenant pour apprendre à être plus rapide et je suis très enthousiaste à l’idée de faire équipe avec lui cette année,” a conclu Spies



Rossi teste sa condition physique à Misano


Le pilote du team Ducati a roulé à Misano mercredi pour mettre son épaule à l’épreuve avant d’aller à Sepang pour le Test Officiel de la semaine prochaine.



Valentino Rossi s’est rendu au circuit de Misano mercredi pour évaluer sa condition physique avant le premier Test MotoGP Officiel de l’année qui aura lieu à Sepang la semaine prochaine, du 1er au 3 février.


Le septuple Champion du Monde de la catégorie reine disposait d’une Ducati 1198 Superbike puisque le règlement interdit l’utilisation des prototypes MotoGP pour les tests privés. L’objectif principal de sa journée au circuit était de faire le point sur la récupération de son épaule, qui demeure sa principale préoccupation en vue du Test de Sepang.

Vittoriano Guareschi, le team manager de Ducati, avait lui aussi fait le déplacement à Misano, où Rossi travaillait en piste pour la première fois depuis son opération de l’épaule, qui date de fin novembre.

“Tout d’abord, merci à Filippo (Preziosi) et à Ducati pour avoir organisé ce test,” a commenté Rossi. “Le circuit de Misano nous a laissé utiliser la piste un jour où Mattia (Pasini) avait lui-même prévu de rouler pour voir où il en était. La piste a plus ou moins confirmé ce que nous attendions : mon épaule est douloureuse, surtout sur les freinages qui me font mal à l’avant de l’épaule, à l’endroit où le tendon a été recollé. Mes mouvements sont normaux et nous ne nous en sortons pas trop mal au niveau de l’endurance, à part ça mon épaule me fait vraiment mal et manque encore de force. J’espère que son état s’améliorera sur les jours à venir, avant le test en Malaisie. Une fois là-bas, nous travaillerons sur la position de pilotage afin de profiter un maximum de cette opportunité et de collecter d’importantes informations avec la Desmosedici, même si je ne suis pas au top de ma forme. Aujourd’hui j’ai fait 25 tours sur la 1198 Superbike, qui est une moto typique de Ducati : sublime et rapide. Elle m’a beaucoup plu !”
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Interview de Jean-Bertrand Bruneau, une JBB en championnat FIM motos électriques.



Bonjour Jean-Bertrand ; peux-tu nous parler de l’aventure JBB ?
Alors, disons que ça fait depuis 1970 que je construis des motos. En fait, j’ai toujours été intéressé par la conception. Ce qui me passionne, dans la conception, c’est de faire quelque chose qui soit le plus cohérent possible. Et comme je suis passionné de courses, fatalement, je me suis retrouvé à dessiner des motos. Mais les dessiner, c’est bien, mais c’est encore mieux de les construire. J’ai commencé par construire des carénages, puis, j’ai adapté un moteur Kawasaki trois cylindres dans un cadre Rickman, mais comme la partie-cycle n’était pas du tout adaptée à la motorisation, j’ai décidé de fabriquer mon propre cadre. Après avoir obtenu de bons résultats avec Marc Fontan et surtout Jacques Bolle, j’ai décidé de sauter le pas en supprimant la fourche avant avec cette moto (il me montre la 250cc exposée sur le stand qu'il a construite avec J.S. Dupré). Par contre, cette moto n’a jamais couru car je développais en même temps un moteur dessiné avec l'aide de J. Buchoux ce qui faisais beaucoup de choses à la fois. Mais l’épisode du moteur a été très intéressant car c’était une époque où les usines n’étaient plus vraiment en GP 250 donc c’était le moment d’y aller. Malheureusement, je n’ai pas réussi à aboutir assez vite car tant qu’à faire un moteur, je ne voulais pas réaliser une copie du Yamaha. Dans ce cas là, autant acheter un moteur et le peaufiner. Je voulais explorer une autre voie. Je me suis inspiré de ce qui se fait pour les bateaux avec le moteur Evinrude. C’est un bicylindre en V à 90° avec une masse centrale qui sépare les deux carters pompe. On a un vilebrequin très petit et un moteur très compact. Mais je me suis heurté très vite à des problèmes à hauts régimes dû à des efforts de flexions importants car on n’a qu’un seul maneton. De plus, il a fallu que je refasse des bielles plus grosses, que je trouve des roulements adaptés ce qui m’a demandé beaucoup de temps. Et comme je suis un privé et que je faisais ça pendant mon temps libre, les usines sont entre-temps revenues à la compétition. J’ai loupé des accords avec des constructeurs français d’un rien pour des raisons politiques. Du coup, je me suis dit : « cette fourche que j’ai laissé dormir pendant dix ans, il serait peut-être temps de s’en occuper » car les premiers essais étaient très concluants. De plus, un ami qui travaillait dans le domaine des casques m’a dit : « ta 250, c’est bien mais ça demande beaucoup d’entretien et ça coute cher à l’utilisation. Si tu veux développer ton projet, il faut que tu puisses rouler et pour ça, il faut t’orienter vers le quatre temps et l’endurance. » Du coup, il m’a mis en relation avec le responsable de la concession Rosny Yam, avec qui nous avons tout de suite trouvé un accord de partenariat et ça a démarrer comme ça. Ensuite, pour diverses raisons internes à la concession, nous n’avons pas pu continuer l’aventure. Donc, je me suis retrouvé tout seul. J’ai d’abord utilisé un moteur Honda RC30, puis un Kawasaki ZX 7, mais c’était trop lourd pour moi et je n’arrivais pas à trouver de partenaires. Finalement, c’est un des pilotes de la Kawa qui courrait en Protwin avec succès, Michel Robert, qui m’a dit : « moi, ton projet, ça m’intéresse ». Nous avons redémarré l’aventure avec Jérôme Brun qui s’occupait de ses motos, et ça a donné la JBB BMW. Nous sommes relativement fièrs car nous avons réussi à gagner avec une machine d’une centaine de chevaux face à des Ducati qui en faisaient 150. Ce n’était pas simple. Il fallait vraiment que Michel Robert envoie et que le train avant assure. La moto était tellement performante sur pistes humides que nos concurrents l’avaient surnommé « le squale ». Autre anecdote, c’était sur le circuit d’Albi, réputé pour ses longues lignes droites, lors de notre première victoire. Alors que Michel Robert, en tête de la course, s’apprête à mettre un tour à un concurrent à l’entrée d’une des lignes droites, ce dernier se retourne, reconnaît Michel et lui fait signe de passer. Désespérément, le pilote de la JBB BMW essaie de lui faire comprendre qu’en ligne, il ne peut rien faire…

Ensuite, nous pensions adapter notre système à une motorisation Ducati. Mais Michel a eu l’occasion de courir avec la Suzuki 1000 TL et il a tout de suite était séduit par le moteur. C’est ce qui a donné naissance à l’@tomo. C’est une moto dont je suis particulièrement fièr parce que c’est un moteur porteur avec deux amortisseurs latéraux, une machine vraiment bien faite. Avec elle, nous avons remporté le championnat Protwin en 2002. Ensuite, Michel a décidé d’arrêter et je me suis à nouveau retrouvé tout seul. Un ami m’a mis en relation avec l’équipe qui est aujourd’hui l’équipe MetisS avec Emmanuel Chéron qui faisait de bonnes performances en endurance. J’ai toujours cherché à m’entourer de personnes réalisant de bonnes performances, ce qui était le cas pour Michel qui gagnait en Protwin, et Emmanuel qui était régulièrement dans les 7/8 en endurance avec un moteur de série. Du coup, nous avons entamé une nouvelle aventure passionnante avec Emmanuel qui est un type formidable. Voila. J’ai fait un petit peu le tour de la compétition. A coté de cela sont venu se greffer d’autres projets comme un scooter avec Peugeot qui n’a pas été commercialisé, la petite 125cc chinoise qui est ici et qui, elle non plus, n’a pas abouti ou encore un projet Moto GP qui malheureusement n’a pas vu le jour faute de financement. Aujourd’hui, l’avenir pour nous s’oriente vers la moto électrique puisque nous allons participer au championnat FIM motos électriques. La moto est terminée, mais nous attendons le moteur car ce dernier est dessiné selon nos spécificités.Nous avons un contrat d’exclusivité avec eux. C’est nous qui développons la machine, et s’il y a des ventes pour la compétition par la suite, cela passera par nous.

Pour quelles raisons ce système qui a fait ses preuves ne trouve-t-il preneur ? La fourche télescopique est-elle à ce point indétrônable ?
C’est vrai que notre machine en endurance est performante, même si ce n’est pas la moto la plus évoluée que l’on ait réalisé. Mais nous sommes obligés de faire des compromis pour une question de budget. Tout l’arrière de la MetisS est Suzuki. Au fil des années, nous avons beaucoup modifié le cadre dans sa partie avant. Ça reste une moto hybride et ce n’est pas pour rien qu’elle s’appelle MetisS. Pour répondre à la question « pourquoi ça n’intéresse personne » ? Yves Kerlo a trouvé une réponse toute simple mais que je trouve très bonne : « ils n’essaient pas ». Pour eux, une fourche, ça marche, pourquoi faire autre chose. Le résonnement est aussi bête que ça. Moi, c’est un truc qui me dépasse complètement. Quand j’ai commencé à étudier le projet pour réaliser mon moteur, j’ai cherché un peu partout ce qui se faisait. Je suis tombé sur le moteur Evinrude, et je me suis dit : « tiens, c’est pas mal,ça ». Mais eux non. Ils continueront à monter des fourches télescopiques, avec un quatre cylindre en ligne. Yamaha a osé incliner un peu son moteur, mettre la boite au dessus, aujourd’hui, ils copient tous.

Mais même en Moto 2 où on aurait pu s’attendre à voir apparaître des choses un peu différentes ?
Là, on retombe dans autre chose, mais c’est un bon exemple la Moto 2, tout comme en Moto GP d’ailleurs. Déjà que les usines ne se mouillent pas, comment imaginer que des privés prennent ce risque. Non non, ils font l’identique de la Moto GP parce que c’est le top. Donc on est dans un cercle vicieux. Bon ! Moi je rigole quand je les vois découper leurs châssis, Suzuki qui en est à son troisième cadre alors qu’avec mon système, il n’y a pas besoin de changer de cadre, il suffit juste de changer la longueur des bras. Avec la même moto, en un week-end, on explore l’équivalent de dix, même vingt châssis si on veut. Autre chose qui est complètement stupide, c’est qu’en cas de chute, et Dieu sait s’il y en a en Moto 2 et Moto GP, la plupart du temps, la machine part en tonneaux, alors que la notre prend appuis sur son bras. En vingt ans, aucune de nos motos n’a fait de tonneaux. Je ne dis pas que ça n’arrivera pas un jour. Mais quand on voit lors du dernier GP la chute d’Hayden, sa moto a glissé sur la piste et dès qu’elle est arrivée dans le bac à graviers, elle est partie en vrille et à la fin, il n’y avait plus rien. Notre machine est très neutre. Par exemple, entre Le Mans et Magny-Cours, puisque ce sont les deux principales courses que nous faisons, on ne change rien. La moto est saine à la base. Les pilotes qui montent sur la moto, une fois qu’ils ont commencé à l’exploiter, ne veulent plus en descendre. L’année dernière, Christophe Michel, qui n’est pourtant pas un communiquant, a été interviewé à quelques minutes du départ du Bol par un journaliste de Moto Revue qui lui demandait si ça marchait et comment ça marchait.. Il lui a répondu, alors qu’il n’avait rien préparé et que l’on était à quelques minutes du départ : « le problème n’est pas là, ça marche tellement bien que c’est à nous de nous adapter et de repousser nos limites pour pouvoir l’exploiter et en tirer le maximum car on va au-delà de tout ce que l’on connaît avec une fourche classique ». Alors quand j’entends des gens en Moto 2, en Moto GP ou des préparateurs dirent : « oui, mais vous comprenez, il n’y a aucun pilote qui signera pour un système comme ça », je rigole. Je vois ce que réalisent les miens. Alors on me dit : « oui, mais ce ne sont pas des top-pilotes ». Faut arrêter. On est à 2 secondes des temps de Méliand en endurance avec un moteur de série. Ce ne sont pas des nazes non plus. Donc voila, grand mystère et grande frustration. Mais ma frustration ne vient pas du fait qu’aucun constructeur ne veut me suivre, mais du fait que je n’ai pas les moyens de développer mon système. J’ai une géométrie globale de la moto qui ne prend pas de risque, sans trop diminuer le poids sur l’avant, et on pourrait approfondir encore les essais mais je n’ai pas les moyens pour ça. Entre Le Mans et le Bol d’Or, une moto qui a quand même fini deux fois dans le top 10 avec un moteur stock et des pneus qu’on voulait bien nous vendre, nous n’avons pu faire que deux journées d’essais : une journée pré-bol officielle et une autre où l'on s’est greffé à l'école de Dominique Sarron. Ce qu’on a fait pendant ces essais, ce sont des tests de pneus car on savait qu’on ne pourrait pas avoir ceux qu’on voulait.

L’arrivée de la catégorie Moto 3 avec un monocylindre quatre temps et des budgets moins importants n’est elle pas une opportunité pour des privés comme vous ?
Moi, je ne fais pas courir des motos, ma démarche est de concevoir quelque chose et je ne veux pas sortir de ça. Là, on a fait une petite équipe avec Yves Kerlo et Stéphane Meunier qui lui est maitre dans la conception au niveau calcul. Chacun amène ses idées ; moi, je suis ouvert à tout et tout ce qui traine, je prends. Après, j’essaie de faire la synthèse la plus cohérente possible. Par exemple, pour l’@tomo ou la MetisS, j’ai toujours travaillé en équipe avec les gens qui après, exploitaient la moto. Sur l’@tomo, Jérôme Brun nous a dit : « les gars, vous êtes bien gentil avec votre carter, mais moi, si je dois intervenir sur l’allumage, il faut démonter toute la moto ! ». Donc on a fait un carter démontable comme au niveau de l’embrayage. C’est très important d’avoir l’avis des gens qui, par la suite, vont intervenir sur la machine. J’essaie d’optimiser toutes les phases dans l’utilisation de la moto. Le but n’est pas de s’esbaudir devant la moto juste pour le plaisir, elle doit être exploitable et pouvoir réaliser des chronos. Je vais même vous dire une chose amusante. En endurance, il faut pouvoir démonter les roues le plus rapidement possible. Bien entendu, nous avons travaillé sur ce point là. On est un petit peu handicapé au niveau de la roue avant car nous avons deux vis à démonter : une pour le bras, et une pour la roue. Au Bol d’Or il y a deux ans, un spectateur averti qui nous regardait faire notre changement de roue nous dit : « pourquoi vous ne mettez pas la vis du bras de l’autre coté ? ». J’avais dessiné le système comme ça et on l’a fabriqué sans penser à ça. Il avait entièrement raison et nous avons adopté son idée pourtant toute simple. Je lui en suis très reconnaissant mais je ne peux même pas le remercier car il n’a pas laissé son nom. Par habitude, on fait des choses systématiques et c’est la même démarche pour les constructeurs. Pour en revenir à la catégorie Moto 3, si une écurie me dit : « voila, on fait équipe avec un accord de partenariat », nous pouvons très bien fournir des éléments pas très cher voir même pas payant du tout mais nous n’avons pas vocation à exploiter la moto. C’est un autre métier et cela demande aussi d’autres budgets. Pour la MetisS, je ne fais que la conception. Je suis la réalisation mais pour tout ce qui est de l’exploitation de la moto, je ne m’en occupe pas car je ne suis pas compétent pour ça.

Donc si demain un team se présente et vous propose d’adopter votre concept, vous êtes en mesure de lui fournir ?
C’est ce que j’attends ; que ce soit le Moto 2 ou le Moto 3, peu importe. Moi, la Moto 2, elle est déjà dessinée, tout l’avant est fiable et performant, et on peut partir de choses déjà existantes pour prendre zéro risque. Ce que les gens ne comprennent pas, c’est que cela demande très peu de mise au point. Par exemple pour l’@tomo, nous n’avons fait qu’une vingtaine de tours avant de nous aligner pour sa première course en Protwin ; résultat, deuxième ; deuxième course deuxième, troisième course, deuxième. La MetisS, sortie de caisse pour les 24h d’Oschersleben, a réalisé le sixième temps. Alors quand j’entends qu’on me dit qu’il va falloir dix ans pour développer mon train avant, je peux assurer que ça marche. Pour la Renna, on a commandé un amortisseur chez Ohlins, on n’a même pas changé le ressort. Son propriétaire voulait que Michel Robert l’essaie sur le circuit Carole pour valider le système, elle a été ensuite essayée sur le Bugatti par Alan Cathcart, pour enfin être utilisée sur route et nous n’avons pas touché aux réglages. Nous avons une suspension souple qui permet de rester constamment en contact avec la piste. Les fourches télescopiques sont devenues tellement sophistiquée qu’un réglage adapté pour un circuit ne l’est pas pour un autre ce qui fait que les teams perdent beaucoup de temps en réglages. Ce qui m’agace le plus, c’est que l’on n’essaie pas ; que l’on n’adopte pas, je veux bien, mais que l’on ne fasse même pas l’effort d’essayer autre chose, ça, je ne l’accepte pas.

Je vais prendre un autre exemple, les essais post Valence ; Rossi a essayé la Ducati bichonnée de chez bichonnée et Randy (De Puniet NDR), on lui a filé la moto de je ne sais plus quel pilote de chez Pramac. Randy a bluffé tout le monde avec ses chronos, et, alors qu’il descend d’une Honda, a trouvé le train avant de la Ducati absolument fantastique. Stoner qui lui a fait l’inverse, a trouvé le train avant de la Honda génial comparé à celui de la Ducati qui est une vraie M.... Rossi monte sur la Ducati et dit : « le train avant, ça ne va pas du tout, il faut tout refaire !!!... » Cherchez l’erreur. Cela prouve une seule chose, c’est que les pilotes n’ont pas le même feeling. Et Preziosi, après les essais, a fait venir Randy, et Burgess était là, pour essayer de comprendre pourquoi il réussissait à la faire marcher alors que Rossi a beaucoup plus de mal. En tout cas, moi, je suis super content pour Randy parce que là, il a vraiment prouvé quelque chose. Et il ne faut pas oublier non plus qu’en début d’année, chez Honda, personne dans les clients n’arrivait à piloter la machine et même les pilotes d’usine étaient largués. Randy a dès le début réussi à réaliser de bons chronos. Donc il serait temps que l’on remette les choses à leurs places et qu’on lui file du bon matériel.
Pour finir, il y a aussi la Renna qui est une moto de route équipée de mon train avant. Cette machine a été réalisée à la demande d’un client, donc, comme c’est un prototype, ça coute un petit peu cher. Pour moi qui l’ai conduit sur la route, il est évident que nous n’avons pas les mêmes contraintes que sur un circuit. Elle ne doit pas partir en vrac à la première bosse, quand on freine, ça doit rester stable. Sur une moto classique, si on veut passer les bosses, il faut une fourche souple, mais au freinage, on se retrouve tout de suite en butée. Les Supersport sont inconduisibles sur route car elles sont trop rigides, et les routières sont réglées trop souple pour bien les exploiter. Quand j’ai essayé la Renna, j’ai été bluffé car en ligne droite, c’est un rail. Je me suis dit : « au premier rond point, ça ne va pas tourner… » et ça a tourné tout seul. Avec 20° d’angle de chasse, on a un rail ; la même chose avec une fourche est impossible. Un tube, ça n‘a jamais été fait pour travailler en flexion. Alors on grossit le diamètre pour compenser et à la fin, on se retrouve avec ce que l’on m’a reproché au début : un faible rayon de braquage. Mais sur la route, c’est vraiment sympa à conduire. Voila ce que je pouvais dire sur l’aventure JBB.

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Début du Test Officiel à Sepang

Le premier Test MotoGP Officiel de l’année a commencé mardi matin en Malaisie et les 17 pilotes de la catégorie reine étaient tous entrés en piste à la mi-journée.


Après une longue trêve hivernale, les pilotes MotoGP étaient de retour en piste mardi matin au Circuit International de Sepang, à l’occasion du premier Test Officiel de la saison 2011. Les 17 pilotes de la catégorie reine n’ont pas perdu de temps et sont rapidement entrés en piste après 10h, accompagnés de trois pilotes d’essais (deux de Yamaha et un du HRC).

Dani Pedrosa, qui récupère d’une blessure à la clavicule, était en tête du classement à la mi-journée, avec un chrono de 2’02.306. Le pilote du team Repsol Honda comptait tout juste un dixième de seconde d’avance sur son compatriote Álvaro Bautista, seul représentant de Suzuki cette saison. Marco Simoncelli et Hiroshi Aoyama, les deux pilotes du team San Carlo Honda Gresini, étaient respectivement troisième et quatrième à 14h.

Ben Spies (Yamaha Factory) s’est rapidement remis d’une chute en début de séance et était cinquième devant Casey Stoner, Andrea Dovizioso (les deux chez Repsol Honda), ainsi que Jorge Lorenzo (Yamaha Factory) et Colin Edwards (Monster Yamaha Tech3).

Valentino Rossi a été le pilote Ducati le plus rapide et a travaillé sur sa position de pilotage afin d’être le plus à l’aise possible sur la Desmosedici GP11. L’Italien devançait son co-équipier Nicky Hayden ainsi que trois autres pilotes sur Ducati : Héctor Barberá (Aspar), Loris Capirossi et Randy de Puniet (Pramac Racing).

Le rookie Cal Crutchlow (Monster Yamaha Tech3), qui comme Rossi récupère d’une opération de l’épaule, était 14ème à la mi-journée.


Lorenzo et Spies commencent fort à Sepang

Les pilotes du team Yamaha Factory se sont rapidement montrés compétitifs mardi à Sepang et espèrent continuer sur leur lancée lors des deux prochaines journées du Test Officiel.

Jorge Lorenzo et Ben Spies ont commencé le premier Test Officiel de l’année mardi à Sepang et la journée a été assez productive pour les deux pilotes du team Yamaha Factory. L’Espagnol et l’Américain se sont re-familiarisés avec la M1 après une trêve hivernale de plus de deux mois et ont rapidement retrouvé leur rythme pour respectivement terminer deuxième et cinquième.

“La journée s’est bien passée, nous avons essayé plusieurs choses et elles nous ont toutes permis de progresser un petit peu,” a déclaré Lorenzo, qui comptait plus de quatre dixièmes sur le temps de référence établi par Casey Stoner à la fin de la journée. “Il n’y a pas de grosse amélioration mais comme je l’avais dit au Test de Valence l’an dernier, la moto de 2011 part moins en wheelie et nous pouvons donc accélérer plus tôt dans les virages et j’ai aussi une meilleure vitesse de passage en courbe par endroits.”

Lorenzo a ajouté : “Aujourd’hui je roulais pour la première fois avec Alpinestars et il y avait beaucoup de choses auxquelles je devais m’habituer. Nous avons poussé un peu plus fort en fin de séance et nous allions plus vite alors nous continuerons comme ça demain.”

A 0.355s de son co-équipier, Spies était lui aussi satisfait de sa journée, qu’il avait commencé par une chute qu’il a ensuite rapidement oubliée.

“Nous avons eu une bonne journée. Les prévisions météo n’étaient pas terribles et c’était donc bien de pouvoir passer autant de temps sur la moto,” a affirmé l’Américain. “Nous avions décidé de ne pas trop tourner afin de ne pas nous fatiguer, c’est toujours facile de trop en faire le premier jour. Nous avons suffisamment roulé pour que je me remette dans le bain et nous avons ensuite regardé ce que nous allions faire pour Yamaha et Bridgestone sur les deux prochaines journées.”

“C’est ma première journée dans mon nouveau team et ils ont été fantastiques, tout le monde a bien travaillé. Au final nous avons été plus rapides que lors de la course de l’an dernier, ce qui prouve que je suis en confiance sur la moto et avec le team. Le moto peut être plus performante, moi aussi et je suis donc assez optimiste pour demain.”

Lorenzo et Spies continueront à travailler sur la M1 2011 mercredi et testeront également plusieurs pneus pour Bridgestone.



Rossi : “J’ai rarement été aussi content d’une douzième place”

L’Italien a de nouveau mis son épaule à l’épreuve mardi à Sepang lors de la première journée du Test Officiel, tandis que son co-équipier Nicky Hayden était ravi d’être de retour en piste après la trêve hivernale.

Valentino Rossi et Nicky Hayden ont profité de bonnes conditions météo mardi à Sepang pour le début des essais de pré-saison.

L’Italien était de retour sur la selle de la Desmosedici GP11 après avoir fait un test sur 1198 Superbike mercredi dernier (26 janvier) à Misano, où il avait été confirmé que son épaule droite était encore assez faible et très douloureuse. Aujourd’hui, Rossi a eu la satisfaction de boucler 41 tours en commençant à travailler sur les réglages de la GP11 et malgré sa condition physique, le pilote du team Ducati continuera à travailler ces deux prochains jours afin de fournir à son team un important feedback.

Nicky Hayden a quant à lui étudié plusieurs nouveautés techniques et espère continuer à progresser sur les réglages de sa moto lors des deux prochaines journées.

Valentino Rossi :
“J’ai rarement été aussi content d’une douzième place parce qu’après Misano nous étions assez pessimistes, j’étais vraiment mal là-bas. Ça s’est cependant beaucoup mieux passé ici, surtout ce matin, et nous avons pu faire 20, 25 tours à une allure décente. Nous avons encore beaucoup à faire mais nous avons déjà bien travaillé aujourd’hui : nous avons travaillé sur la position de pilotage et nous commençons à comprendre quelles sont les meilleures solutions parmi les nombreux détails que nous pouvons modifier sur cette moto. L’ADN de la Ducati n’a pas besoin d’être modifié, nous devons simplement tirer le meilleur des points positifs et améliorer le reste. Malheureusement c’est devenu plus compliqué l’après-midi quand j’ai commencé à me sentir moins fort mais au final nous avons pu faire quinze tours supplémentaires. En ce moment j’ai mal et je manque de force, le contraire serait vraiment préférable ! Les parties les plus compliquées sont les lignes droites et les virages à droite, comme les virages n°1 et n°4. Là-bas je perds près d’une seconde alors que sur le reste du circuit j’ai moins de problèmes et je peux bien mieux piloter qu’à Valence. Il faut que je me repose bien ce soir afin de pouvoir faire 30 ou 40 tours demain. Je vais me faire masser l’épaule et mettre de la glace dessus.”

Nicky Hayden :
“Etre aussi loin du meilleur temps pour le premier test officiel n’est évidemment pas une situation idéale mais je suis content d’être de retour en piste. Nous avions beaucoup de petites choses à essayer et notamment un nouvel accélérateur qui m’a beaucoup plu. Le nouveau système anti-wheelie fonctionne bien mais nous n’avons pas vraiment de problème à ce niveau sur cette piste. Nous avons encore beaucoup de pièces à évaluer avant de pouvoir tirer des conclusions. Ils ont beaucoup travaillé durant l’hiver, sur les motos mais ils ont aussi haussé le niveau en apportant de nouveaux outils et équipements dans le garage. Tout le monde travaille dur, comme d’habitude. Je suis content d’être de retour en piste et de retrouver le team.”


De Puniet retrouve la Desmosedici GP11 à Sepang

Le Français continuait son adaptation mardi en Malaisie lors de la première journée du Test Officiel de Sepang, où il s’est classé dixième et est pour l’instant le pilote Ducati le plus rapide.

Après une longue trêve hivernale dont il a profité pour récupérer de sa double fracture de la jambe gauche, Randy de Puniet était de retour en piste mardi à Sepang pour le premier Test Officiel de l’intersaison 2011. Le Français a donc retrouvé le team Pramac Racing et a consacré la première séance d’essais à reprendre ses marques sur le prototype Ducati.

Le Test de Sepang est pour lui comme pour beaucoup d’autres pilotes une bonne opportunité de jauger sa condition physique et De Puniet a déclaré à ce sujet : “Après le dernier GP je me suis reposé pendant un mois, j’ai vraiment laissé ma jambe au repos. J’ai ré-attaqué le sport tout doucement avant Noël puis j’ai commencé ma préparation physique début janvier. Physiquement je ne suis pas à 100% mais ce n’est pas très important parce que la première course n’est que dans deux mois. L’objectif était de bien remettre ma jambe en place. Maintenant je suis quasiment à 100% et je n’ai plus de douleur sur la moto. Je suis content d’être ici après avoir passé trois mois sans toucher de moto, ça fait plaisir de retrouver un circuit de moto.”

Concernant les essais. le pilote du team Pramac Racing a souligné qu’il lui faudrait un peu de temps pour se sentir à l’aise sur la Desmosedici GP11 mais semblait assez confiant quant à son potentiel.

“C’est un peu compliqué pour l’instant parce que je n’ai pas fait de moto depuis trois mois. Il faut remettre la machine en route. J’ai quelques difficultés sur les premiers tours de roue avec la moto parce que même si j’ai fait deux jours d’essais à Valencia, elle est encore un peu nouvelle pour moi.”

“Il reste deux jours et demi de travail et je pense que nous serons performants à la fin des trois jours mais comme je le répète, le plus important est de bien travailler ici, lors du second test qui aura aussi lieu ici puis au Qatar pour être dans les meilleures conditions pour le premier Grand Prix,” a-t-il conclu.

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Pedrosa domine le début de la seconde journée d’essais à Sepang


Le pilote du team Repsol Honda était en tête du classement à la mi-journée, devant Ben Spies et Andrea Dovizioso. Valentino Rossi était quant à lui quatorzième.


La pré-saison MotoGP continuait mercredi à Sepang lors de la seconde journée du Test Officiel et Dani Pedrosa était en tête du classement à 14h, heure de la pause-déjeuner. Le pilote du team Repsol Honda a gagné 0.738s sur sa performance de la veille et est jusqu’ici le seul pilote à être passé sous la barre des 2’01.

L’Espagnol teste aujourd’hui le nouveau moteur de la RC212V et en a rapidement tiré profit puisqu’il a tourné en 2’00.700 dès son quatrième tour, prenant alors plus de sept dixièmes de seconde d’avance sur ses concurrents. Ben Spies (Yamaha Factory), qui travaille sur la configuration de son moteur, occupe pour l’instant la seconde place, avec seulement quatre millièmes d’avance sur Andrea Dovizioso (Repsol Honda).

L’Italien a commencé la journée en travaillant sur une nouvelle fourche avant, différente de celles utilisées par ses co-équipiers Pedrosa et Casey Stoner. Son chrono de 2’01.512 lui permet de s’installer en troisième position, juste devant le Champion du Monde en titre, Jorge Lorenzo.

Pilote le plus rapide hier, Stoner est actuellement cinquième avec un meilleur tour bouclé en 2’01.610, soit trois centièmes de plus que son chrono de la veille. L’Australien devance Álvaro Bautista (Rizla Suzuki), qui essaye un nouveau cadre sur la GSV-R, ainsi que de nouvelles suspensions et un nouveau système d’échappement.

Colin Edwards (Monster Yamaha Tech3) continue de travailler sur les réglages de la M1 satellite et teste aussi de nouveaux pneus pour Bridgestone. L’Américain a tourné en 2’01.731 et était septième à la mi-journée.

Amenant deux autres Honda dans le top 10, Marco Simoncelli et Hiroshi Aoyama du team San Carlo Honda Gresini se suivent avec moins d’un dixième de seconde d’écart. Soutenu par le HRC, l’Italien devait essayer de nouveaux freins et comparer plusieurs fourches sur sa RC212V d’usine.

Nicky Hayden est pour l’instant le premier pilote Ducati dans le classement, en onzième position et à plus d’une seconde et demie du temps de référence. Randy de Puniet (Pramac Racing) et Héctor Barberá (Aspar) suivent l’Américain sur leurs GP11 respectives, tandis que Valentino Rossi est quatorzième, à plus de deux secondes de Pedrosa. L’Italien souffre toujours de son épaule, qui avait déjà limité sa capacité d’action lors de la première journée d’essais.

Cal Crutchlow (Monster Yamaha Tech 3), Loris Capirossi (Pramac Racing), Karel Abraham (Cardion AB Motoracing) et Toni Elías (LCR Honda) complètent le classement.



Pedrosa confirme lors de la seconde journée du Test de Sepang


Le pilote du team Repsol Honda a été le plus rapide mercredi en Malaisie et devance Casey Stoner et Ben Spies de plus de six dixièmes de seconde. Jorge Lorenzo est septième, Valentino Rossi est treizième.

Dani Pedrosa s’est installé en tête du classement mercredi au Test Officiel de Sepang en tournant en 2’00.770 dès son quatrième tour de la matinée, une performance le plaçant loin devant ses adversaires. Le pilote du team Repsol Honda a bouclé 39 tours sur l’ensemble de la journée, qu’il a conclue avec 0.664s d’avance sur son co-équipier Casey Stoner.

L’Australien n’a pas fait mieux que 2’01.434 et a donc laissé l’Espagnol tout seul sous la barre de 2’01. Pedrosa et Stoner utilisaient les fourches avant de 2010 sur leurs RC212V respectives, tandis qu’Andrea Dovizioso, le troisième pilote du team Repsol Honda, testait une nouvelle fourche.

L’Italien est quatrième du classement, quatre millièmes de seconde derrière Ben Spies (Yamaha Factory), auteur d’un chrono de 2’01.508 (+0.738 sur Pedrosa). L’Américain avait essayé différentes configurations pour ses deux M1 mardi et a continué à travailler sur le moteur avec sa nouvelle équipe aujourd’hui.

Marco Simoncelli et Hiroshi Aoyama, les deux pilotes du team San Carlo Honda Gresini, permettent au HRC de compter cinq RC212V dans le top 6 et sont tous les deux à moins de deux centièmes de Dovizioso. Simoncelli a comme son compatriote italien passé une partie de la journée à travailler sur une sélection de suspensions avant.

Jorge Lorenzo, le Champion du Monde en titre, est septième sur la feuille de temps. Le pilote du team Yamaha Factory a testé un nouveau châssis pour la M1 qui devrait être modifié pour le second Test Officiel qui aura lieu à Sepang à la fin du mois. Le Majorquin est à 0.793s du temps de référence.

Álvaro Bautista (Rizla Suzuki) et Colin Edwards (Monster Yamaha Tech3) sont les pilotes qui ont le plus roulé aujourd’hui. L’Espagnol a bouclé 63 tours et a enregistré un meilleur temps de 2’01.687, tandis qu’Edwards n’est qu’à trois centièmes de Bautista et essayait de nouveaux pneus pour Bridgestone.

En dixième position, Héctor Barberá (Aspar) est le premier pilote Ducati et devance Nicky Hayden, onzième à 1.609s de Pedrosa, et Randy de Puniet du team Pramac Racing. Le Français a chuté à la fin de la séance et ne s’est heureusement pas blessé.

Valentino Rossi a comme mardi beaucoup souffert de son épaule et l’Italien a réalisé le treizième temps sur le 40ème de ses 42 tours (2’02.695 - +1.827s sur le temps de référence).

Cal Crutchlow (Monster Yamaha Tech3) souffre d’un problème d’épaule similaire à celui de Rossi et a eu la chance de ne pas aggraver sa blessure en chutant en fin de séance, sur une portion de piste rendue glissante par la chaleur malaisienne


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Des progrès continus pour Spies et Lorenzo


Les pilotes du team Yamaha Factory ont terminé la seconde journée du Test de Sepang en troisième et septième positions et étaient tous les deux satisfaits des progrès réalisés sur leurs M1.


Ben Spies et Jorge Lorenzo ont rapidement trouvé leur rythme mercredi lors de la seconde journée du Test officiel de Sepang et ont tous les deux réalisé leurs meilleurs temps le matin, avant de continuer le programme d’essais de la Yamaha YZR-M1 l’après-midi.

Avec un chrono de 2’01.508, Spies a conclu la journée à la troisième place du classement et a passé l’après-midi à étudier le moteur et les différentes solutions électroniques de la M1, bouclant un total de 60 tours.

“La journée s’est vraiment bien passée,” a affirmé Spies. “Nous étions dans le rythme dès le début. Nous avons surtout travaillé sur l’électronique et évalué deux différentes configurations pour le moteur, les deux ont très bien fonctionné. Les temps au tour sont assez proches et nous devons maintenant décider de la direction à suivre. Nous avons fait beaucoup de choses aujourd’hui, demain nous continuerons à travailler sur le moteur et nous essayerons aussi des pneus pour Bridgestone.”

Lorenzo, le Champion du Monde MotoGP, n’était qu’ à 0.055s de son co-équipier et s’est concentré sur les réglages du châssis et du moteur afin de préparer la dernière journée du Test.

“Aujourd’hui nous avons continué à travailler sur la moto, nous avons trouvé de bonnes choses et d’autres qui étaient moins bonnes,” a expliqué le pilote espagnol. “Je pense que nous avons un peu plus de motricité maintenant mais nous avons aussi quelques vibrations que nous devons éliminer. Je suis content de ma journée, mais il faisait très chaud et je suis très fatigué maintenant. Nous avons amélioré beaucoup de petites choses et je dois aussi continuer à améliorer mon pilotage et donner au team les meilleures explications possibles pour contribuer au développement.”

Le directeur du team, Massimo Meregalli, a ajouté : “Globalement tout a été assez positif pour le team, nous n’avons pas eu de problème et nous avons pu collecter de bonnes informations des deux côtés du garage. Nous avons essayé des réglages différents aujourd’hui et les réactions étaient positives.”

Meregalli, qui est aussi le team manager de Spies pour la saison 2011, a continué : “Ben a maintenu un bon rythme tout au long de la séance et j’en suis content. Les résultats du run long ont été très positifs et nous ont mis en confiance. Il était satisfait des changements réalisés aujourd’hui alors nous verrons si nous pouvons faire mieux demain avec les nouveaux pneus.”

De l’autre côté du garage, Wilco Zeelenberg, le team manager de Lorenzo, a déclaré : “Les résultats de cette deuxième journée d’essais sont un peu mitigés, tout n’était pas positif. Il n’y a cependant pas de gros problème et les réglages de base que nous avions établis hier sont toujours bons. Au niveau des temps au tour il nous manquait quelque chose ce matin mais nous avons pu essayer de bonnes choses sur la moto cet après-midi. Lorsqu’on développe une machine, il est normal de trouver des choses qui ne fonctionnent pas très bien et c’était le cas aujourd’hui. Globalement la journée a été positive et nous avons beaucoup de données pour demain.”



Diminué par son épaule, Rossi fait preuve de patience


Le pilote du team Ducati était de retour en piste mercredi à Sepang pour la seconde journée du Test Officiel et a étudié plusieurs solutions aérodynamiques afin de préserver son épaule récemment opérée.


Treizième de la seconde journée du Test Officiel de Sepang et toujours aussi gêné par son épaule encore convalescente, Valentino Rossi ne manquait cependant pas d’enthousiasme au moment de commenter son travail et a souligné les points positifs qu’il retiendra de ses essais sur la Desmosedici GP11.

“J’ai de nouveau pu rouler aujourd’hui et c’est important parce que ça signifie que l’état de mon épaule ne s’aggrave pas malgré les efforts continus que je lui demande. Tout fonctionne correctement mais je ne tourne qu’en 2’03. Lorsque j’essaye de gagner une seconde je manque rapidement de force et la douleur se fait davantage ressentir. J’ai tout simplement besoin de plus de temps. La situation s’améliore mais il faudra attendre jusqu’en mai. A partir de là je pourrai travailler à fond sur la moto parce que ce que nous faisons actuellement pourra être remis en question une fois que nous ferons des chronos plus compétitifs et que je serai en parfaite condition physique.”

Au sujet des domaines abordés au cours de ces deux premiers jours d’essais en Malaisie, Rossi a ajouté : “Aujourd’hui nous avons essayé beaucoup de choses, surtout au niveau de l’aérodynamique. Nous avons fait des tests comparatifs en roulant avec et sans les ailerons latéraux, et je penche plutôt pour la seconde option. Le fait est que je ne suis pas au top physiquement et qu’avec les ailerons je rencontre plus de résistance à l’entrée en virage, ce qui n’est pas bon pour mon épaule. Nous devons aussi progresser sur le comportement de la machine dans les virages parce que je ne peux pas tourner comme je le voudrais. Demain nous allons continuer à travailler avec autant d’enthousiasme qu’aujourd’hui et à la fin du Test nous partirons avec beaucoup d’informations utiles.”

Rossi et son équipe ont aussi prêté une attention particulière aux pneus et à leur impact sur la maniabilité de la GP11.

“Nous avons aussi fait des tests avec les pneus et c’est quelque chose de très important pour la Ducati parce que son comportement change beaucoup lorsqu’on passe des pneus durs aux tendres. Les résultats ne sont pas mauvais mais nous n’avons pas encore réglé le problème de vibration à l’avant. Lorsqu’elle commence à bouger la moto est vraiment dure à maîtriser.”

Distancé d’1.827s par Dani Pedrosa, qui a jusqu’ici été le pilote le plus rapide en Malaisie, Rossi a pris note des bonnes performances de ses concurrents et a commenté : “Tout le monde semble être en grande forme, les motos comme les pilotes. C’est normal d’attaquer davantage durant un Test que pendant un week-end de GP. Ce sont trois jours durant lesquels on peut rouler vite tout au long de la journée, parce que ça permet de rendre la moto plus rapide et surtout parce qu’il y a plus de gomme sur la piste.”

“C’est pour ça que je pense que je pourrai aller plus vite demain. Notre objectif sera d’améliorer nos temps au tour, mon feeling sur la moto, puis de trouver un moyen de rouler avec moins de difficulté,” a conclu l’Italien



Le trio Repsol Honda continue sa démonstration en Malaisie


Dani Pedrosa, Casey Stoner et Andrea Dovizioso occupaient trois des quatre premières places du classement du Test Officiel à l’issue de la deuxième journée d’essais à Sepang.


Le team Repsol Honda a de nouveau été très productif mercredi à Sepang lors de la seconde journée du premier Test Officiel de l’année. Dani Pedrosa, Casey Stoner et Andrea Dovizioso étaient tous les trois dans le top 4 à la fin de la séance et ont pu continuer leur travail de développement sur leurs RC212V.

Avec un chrono de 2’00.700, Pedrosa est pour l’instant le pilote le plus rapide du Test Officiel et le seul à être passé sous la barre des 2’01. L’Espagnol essayait plusieurs réglages de châssis, le nouveau moteur de la RC212V et a aussi travaillé sur les suspensions avec les techniciens Öhlins.

“Je crois que c’est la première fois que je suis aussi rapide sur cette piste, mais le matin on est toujours très frais et j’ai fait quatre très bons tours,” a déclaré Pedrosa, dont le meilleur tour ne compte que 0.252s de plus que le record du circuit établi par Valentino Rossi en 2009. “Je ne visais pas le chrono mais j’ai décidé de pousser lorsque j’ai vu que les conditions de piste étaient bonnes. Plus on pousse jusqu’aux limites, plus les changements que l’ont faits sur la moto deviennent clairs et c’est donc une bonne façon de trouver la direction à suivre.”

“Aujourd’hui j’ai essayé le nouveau moteur, qui a progressé depuis Valence, plusieurs configurations du châssis et des suspensions arrière,” a ajouté l’Espagnol. “Demain nous continuerons à comparer les deux motos et l’idéal serait de pouvoir choisir quel châssis et quel moteur nous utiliserons pour le prochain test.”

Stoner comptait 0.664s de retard sur son co-équipier et moins d’un dixième d’avance du Dovizioso (quatrième). Les deux équipiers ont essayé d’améliorer la stabilité au freinage de la RC212V et ont aussi testé un nouveau cadre qui était visiblement assez différent.

“Nous ne nous attendions pas à faire le meilleur temps hier et aujourd’hui nous pensions que le pneu tendre ferait une plus grosse différence mais nous avons utilisé un châssis qui ne nous permettait pas de tirer le meilleur du pneu,” a commenté Stoner. “Demain nous comparerons de nouveau le châssis et nous verrons ensuite quelle est la direction à suivre. Nous avons d’autres petites choses à voir mais nous pourrons attendre le prochain test. Je commence à mieux comprendre la moto et je me sens de plus en plus à l’aise dessus.”

Dovizioso, qui a aussi testé plusieurs réglages électroniques, a affirmé : “Je suis satisfait du travail réalisé aujourd’hui. Nous avons une bonne base qui fonctionne très bien sur des circuits différents. Nous avons commencé à comparer les fourches de 2010 et de 2011 et nous avons décidé de garder celle de 2011 parce qu’elle me permet de freiner plus fort, même si j’ai quelques vibrations en milieu de virage. J’étais très content de mon rythme aujourd’hui mais je ne suis pas satisfait de ma capacité à améliorer mon temps au tour lorsque j’attaque avec le pneu tendre.”

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FredOscop a écrit:
il resiste mais la c'est surtout pour contenir le dégagement de chaleur, enfin je pense?


Le carbon s'assouplie avec la chaleur, et prend meme feu a force. Suffit de regarder en Endurance si il y a encore beaucoup de pieces en carbone sur les parties qui chauffent Wink.
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Simoncelli crée la surprise jeudi matin à Sepang


Le pilote du team San Carlo Honda Gresini a signé le meilleur temps depuis le début du premier Test Officiel de l’année et était donc en tête du classement à la mi-journée, jeudi en Malaisie.


Marco Simoncelli a frappé très fort jeudi matin à Sepang lors de la troisième et dernière journée du Test MotoGP Officiel et était en tête du classement à la mi-journée, avec un chrono de 2’00.757 faisant de l’Italien le pilote le plus rapide depuis le début des essais.

Le pilote du team San Carlo Honda Gresini a effectivement battu le temps de référence établi par Dani Pedrosa la veille de 0.013s et devance Andrea Dovizioso du team Repsol Honda (+0.188s) ainsi que le Champion du Monde Jorge Lorenzo (+0.206s), le pilote du team Yamaha Factory étant pour l’instant le seul autre à être passé sous les 2’01.

Les conditions de piste ayant rapidement changé, les pilotes du top 6 ont tous réalisé leurs meilleurs temps dans les six premiers tours de la journée, à l’exception de Dovizioso (11ème tour). Ben Spies était quatrième du classement à 14h, avec un chrono de 2’01.002 et devançait Casey Stoner (Repsol Honda) de 0.110s. L’Australien a chuté dans le virage n°5 ce matin mais a rapidement pu repartir en piste.

Pedrosa (Repsol Honda) et Hiroshi Aoyama (San Carlo Honda Gresini) permettent à Honda de compter cinq RC212V dans le top 7 et sont respectivement à 0.484s et 0.596s de Simoncelli. Nicky Hayden, qui utilisait la fourche 48mm qu’il avait comparée avec la 42mm hier, était le premier pilote Ducati à la mi-journée et occupait la huitième place sur la Desmosedici GP11 officielle.

Dernier pilote à moins d’une seconde du temps de référence, Colin Edwards est pour l’instant neuvième, devant Valentino Rossi qui a gagné 0.755s sur sa performance de la veille. Le pilote du team Ducati essaye une toute nouvelle configuration sur sa GP11 aujourd’hui afin de mieux comprendre l’impact des changements réalisés sur le comportement de sa machine. Toujours gêné par son épaule, l’Italien a eu une matinée très productive puisque les problèmes de vibrations qu’il avait rencontrés mercredi semblent désormais résolus.

Randy de Puniet (Pramac Racing) est pour l’instant treizième, à 1.402s du temps de référence.

Absent du classement, Álvaro Bautista souffre de problèmes intestinaux et a été remplacé par Nobu Aoki, le pilote d’essais de Suzuki


Simoncelli conclut le premier Test Officiel de la pré-saison 2011 avec le meilleur temps


Le pilote du team San Carlo Honda Gresini a terminé les essais de jeudi avec le meilleur temps des trois journées du Test de Sepang, devant Casey Stoner et Jorge Lorenzo. Valentino Rossi est dixième.


Le premier Test MotoGP Officiel de l’année s’est conclu sur une belle surprise jeudi au Circuit International de Sepang puisque Marco Simoncelli était en tête du classement à la fin de la troisième et dernière journée d’essais en Malaisie. Le pilote du team San Carlo Honda Gresini a tourné en 2’00.757 dès le deuxième des 42 tours qu’il a bouclés aujourd’hui, une performance qui le place à seulement 0.239s du record du circuit établi par Valentino Rossi en 2009.

Le pilote Ducati était au centre de l’attention tout au long des trois journées à Sepang et a terminé avec le dixième temps (2’01.842), à 1.085s de l’excellent chrono de son compatriote.

Très performant depuis le début du test, Casey Stoner était de nouveau en pleine forme jeudi et est l’un des quatre pilotes qui ont rejoint Simoncelli sous la barre des 2’01. Le pilote du team Repsol Honda a comme d’habitude bouclé son meilleur tour en fin de séance, en 2’00.811, et a rapidement oublié sa chute de ce matin (virage n°5).

Jorge Lorenzo, le Champion du Monde en titre, n’est qu’à 0.088s de Simoncelli et a été le pilote Yamaha le plus rapide de la journée après s’être fait devancer par son co-équipier Ben Spies mercredi. L’Espagnol, qui testait de nouveaux pneus durant l’après-midi, devance Andrea Dovizioso d’exactement un dixième de seconde. L’Italien du team Repsol Honda place donc une troisième RC212V dans le top quatre et confirme lui aussi ses bonnes performances réalisées depuis le début du Test.


Spies, qui semble avoir parfaitement réussi son intégration dans le team Yamaha Factory, est cinquième avec un chrono de 2’01.002 et 60 tours au compteur. L’Américain devance deux pilotes Honda : Dani Pedrosa (+0.484s sur Simoncelli) qui conclut les essais avec de bons résultats (notamment le deuxième meilleur temps sur l’ensemble des trois journées) et un bilan satisfaisant au niveau de sa clavicule, et Hiroshi Aoyama (+596s) qui n’a pas mis longtemps à trouver ses aises chez San Carlo Honda Gresini et qui est le pilote qui a le plus roulé (63 tours).

Nicky Hayden est le premier pilote Ducati de la journée et a testé plusieurs configurations de course sur sa GP11 officielle, tandis que son compatriote américain Colin Edwards (Monster Yamaha Tech3) est neuvième et est le dernier pilote à moins d’une seconde de Simoncelli.

Rossi, qui essayait de nouveaux réglages et qui semble avoir résolu les problèmes de vibrations qui affectaient sa GP11, mène ensuite un groupe de cinq Ducati, composé d’ Héctor Barberá (Aspar Team), de Loris Capirossi et de Randy de Puniet du team Pramac Racing, ainsi que du rookie Karel Abraham (Cardion AB Motoracing).

Cal Crutchlow (Monster Yamaha Tech3) a quant à lui tourné en 2’01.717 pour se classer devant Toni Elías (LCR Honda), le Champion du Monde Moto2, qui semble avoir besoin d’un peu de temps pour retrouver ses marques dans la catégorie reine. Victime de troubles intestinaux, Álvaro Bautista n’a pas participé à la dernière journée d’essais et a été remplacé par le pilote d’essais de Suzuki, Nobu Aoki.

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Mission accomplie chez Repsol Honda


Casey Stoner, Dani Pedrosa et Andrea Dovizioso ont obtenu d’excellents résultats tout au long du premier Test MotoGP Officiel de l’année en Malaisie et ont pu repartir de Sepang confiants et satisfaits de leur travail.


Le team Repsol Honda a conclu la dernière journée du premier Test MotoGP Officiel de l’année avec d’excellents résultats obtenus sur l’ensemble des trois journées à Sepang, qui ont été particulièrement productives pour Casey Stoner, Dani Pedrosa et Andrea Dovizioso.

Deuxième de la seconde journée d’essais avec un chrono de 2’00.811 (à 0.054s du temps de référence établi par Marco Simoncelli), Stoner était extrêmement satisfait de ses premiers tours de roue de l’année et n’a heureusement noté aucune conséquence de sa chute de jeudi matin.

“C’était vraiment notre meilleur jour aujourd’hui, malgré la chute. Nous avons avancé dans plusieurs domaines, en travaillant avec différents châssis et en essayant de trouver un bon feeling sur chacun d’entre eux,” a déclaré l’Australien, qui disposait de deux nouveaux cadres. “Nous avons réussi à rendre la moto beaucoup plus performante sur pneus usés et nous avons aussi un ‘traction control’ différent, qui intervient un peu plus tôt lorsque le pneu commence à patiner, améliorant ainsi la vitesse de passage en courbe.”

“Je suis très content de tout ce que nous avons trouvé durant ce test, c’est même un peu plus que ce que j’espérais,” a-t-il ajouté. “Je suis satisfait du package global, pouvoir nous concentrer sur une aussi bonne base a été très important pour nous.”

Dovizioso a de son côté étudié la géométrie de sa RC212V pour améliorer le feeling du train avant. L’Italien a aussi profité des excellentes conditions de piste pour tourner en 2’00.945 et prendre la quatrième place sur la feuille de temps.

“Ce matin nous avons essayé des réglages différents et nous avons progressé sur le comportement de la moto dans les virages. Nous avons travaillé sur l’électronique, notamment sur le ‘traction control’ et nous avons trouvé de bonnes solutions. Nous avons aussi testé un réglage d’embrayage différent mais ça n’a pas fonctionné comme nous l’espérions,” a expliqué l’Italien. “Ce matin les conditions de piste étaient très bonnes et j’ai donc mis le pneu tendre pour tourner en 2’00. C’était la première fois que je tournais en 2’00 sur cette piste et j’en suis très content.”

“Je suis satisfait du travail que le HRC, moi-même et l’équipe avons réalisé sur ces trois journées d’essais. Nous partons sur une très bonne base. Toutes les Honda sont très compétitives, avec beaucoup de bons pilotes. Nous sommes conscients que tout ça ne suffira pas et que nous devons continuer à travailler.”

Pedrosa était lui aussi très content de la façon dont s’est déroulé le Test, d’autant plus qu’il ne savait pas comment réagirait son épaule avant d’arriver en Malaisie, n’ayant pas encore fini de récupérer de sa fracture de la clavicule. L’Espagnol a tourné en 2’01.241 jeudi mais est deuxième du classement combiné des trois journées grâce à sa performance de mercredi.

“La meilleure nouvelle que nous pouvions avoir est que ma récupération a bien avancé, que les crampes ont disparu et que je ne manque pas autant de puissance que je ne le craignais. En ce qui concerne la moto, je suis aussi très satisfait. Nous avons essayé plusieurs choses, en avançant étape par étape, nous repartons de Malaisie avec une idée claire de ce que nous devons faire au niveau des suspensions et nous aurons d’autres choses à confirmer pour le châssis et le moteur lorsque nous reviendrons ici.”

“J’ai surtout travaillé sur la machine de 2010 et j’aurai davantage de temps pour travailler sur la nouvelle moto lors du second Test. Öhlins apportera aussi de nouvelles pièces qui pourraient améliorer notre package. Pour moi l’important réside dans les progrès que nous avons faits au niveau de la stabilité au freinage, qui était l’un des aspects que nous voulions améliorer.”



Lorenzo et Spies dressent un bilan positif du Test de Sepang


Les pilotes du team Yamaha Factory ont quitté la Malaisie avec un important volume de données qui serviront au développement de la M1.

Jorge Lorenzo et Ben Spies ont terminé le premier Test Officiel de l’année jeudi à Sepang et étaient satisfaits de leur travail, repartant du circuit malaisien avec de nombreux points positifs sur lesquels ils pourront se concentrer lors du prochain test.


Lorenzo a conclu la journée en troisième position (2’00.811), après avoir évalué différentes configurations sur la M1 et avoir bouclé 46 tours.

“Je suis très content de ces trois journées, ça a été l’un des meilleurs tests hivernaux,” a déclaré le Champion du Monde en titre. “D’habitude nous avons quelques problèmes à régler avant de trouver un bon feeling. La moto réagit mieux mais il y a encore quelques points que nous devons améliorer. Je pense que le prochain Test nous permettra de continuer à progresser.”

“Cet après-midi il faisait très chaud mais j’ai quand même réussi à faire quelques bons tours et je pense donc que nous sommes sur la bonne voie. Ben fait du très bon travail, j’ai parlé avec lui hier et nous avons discuté de beaucoup de choses au niveau de la moto, c’est un bon co-équipier.”

Spies était lui aussi assez content de ses résultats. L’Américain a testé plusieurs configurations électroniques et différents réglages moteur avec sa nouvelle équipe, et a terminé cinquième à seulement 0.245s du temps de référence établi par Marco Simoncelli.

“Nos temps au tour ont été très réguliers sur les deuxième et troisième jours et j’en suis très content, c’est une preuve de la régularité de la moto,” a affirmé Spies. “Il y a plusieurs choses sur lesquelles nous devons continuer à travailler. Nous avons testé deux configurations moteur et nous savons désormais dans quelle direction nous voulons avancer. Nous avons aussi travaillé sur l’électronique pour maîtriser la consommation de carburant sans compromettre les temps au tour et au final nous avons trouvé une bonne solution.”

“Nous aurons des objectifs différents lorsque nous reviendrons ici dans deux semaine : aller plus vite et essayer d’autres pneus,” a ajouté Spies. “Pour l’instant nous avons fait ce que nous avions à faire. Je suis content d’avoir roulé aux côtés de Jorge, nous avons tous les deux travaillé dur pour collecter de nombreuses informations dont le team va pouvoir se servir.”

Les deux pilotes ont désormais rendez-vous à Bangkok samedi pour une apparition en public et rentreront ensuite chez eux pour se préparer au prochain Test qui aura lieu à Sepang du 22 au 24 février.


Hayden et Rossi commentent leur dernière journée à Sepang


Les pilotes du team Ducati se sont tous les deux classés dans le top 10 jeudi à Sepang, où ils terminaient leur première évaluation de la GP11.

Valentino Rossi était satisfait de ses progrès jeudi soir à Sepang à l’issue de la dernière journée du Test MotoGP Officiel. L’Italien a gagné plus de sept dixièmes de seconde par rapport à sa performance de la veille et a dressé un bilan positif de sa condition physique malgré une épaule encore très douloureuse.



Nicky Hayden a lui aussi réalisé des progrès continus et l’Américain espère récolter les fruits de son travail lors du prochain Test, qui aura aussi lieu à Sepang du 22 au 24 février prochains.


Nicky Hayden, 8ème, 2’01.534 (60 tours) :

“Je suis content d’être de retour ici et de retour sur la moto. Nous avions trois journées d’essais avec beaucoup de travail à faire. Je n’aime pas être aussi loin des leaders mais nous avons réduit l’écart à chaque fois. Il y avait des risques de pluie aujourd’hui, nous avons donc fait beaucoup de tours ce matin et nous avons trouvé plusieurs choses qui nous ont plu. Nous voulions éliminer les vibrations et ça nous a pris beaucoup de temps. C’est un problème que nous n’avions eu que sur cette piste l’an dernier. Nous ne voulons pas en avoir sur les autres pistes mais peut-être que ça ne vient pas de la GP11 et que c’est spécifique à ce circuit. Nous avons aussi testé des pneus pour Bridgestone et fourni des informations qui les aideront peut-être plus tard. Nous sommes conscients que nous avons encore beaucoup à faire, surtout de mon côté. Nous essayerons de réduire l’écart sur les leaders la prochaine fois que nous viendrons ici.”

Valentino Rossi, 10ème, 2’01.842 (52 tours):


“Je suis très content parce qu’en arrivant ici je pensais faire 20 ou 30 tours par jour et au final j’en ai fait 40 les deux premières journées et 50 aujourd’hui. J’étais bien sûr très fatigué après, parce que tout le reste de mon corps doit travailler différemment, en compensant. Mon bras gauche est beaucoup plus sollicité et je suis très fatigué. Mes mouvements sont bien meilleurs et je perds moins d’une seconde maintenant, je pense que mes problèmes physiques me coûtent six ou sept dixièmes, notamment au freinage et en entrée de virage. Quoi qu’il en soit nous avons bien travaillé aujourd’hui, nous avons pu collecter beaucoup de données et résoudre le problème de vibration. Il y a évidemment encore beaucoup de choses à faire mais nous sommes déjà beaucoup plus proches de notre objectif que nous ne l’étions au début du Test. Nous n’avons pas besoin de changer le caractère de la Desmosedici, nous devons profiter un maximum de ses meilleures caractéristiques – sa stabilité et son moteur – et progresser dans les autres domaines, notamment son comportement dans les virages pour qu’elle tourne plus facilement. Les résultats de ce Test sont globalement assez bons. Aujourd’hui nous sommes à une seconde des leaders et cet après-midi, sur pneus course, nous étions à sept ou huit dixièmes. J’ai besoin de faire plus de kilomètres afin de mieux comprendre la GP11 et j’aurai peut-être besoin de changer de style mais je me sens déjà beaucoup plus à l’aise sur la Ducati.”

Communiqué de presse Ducati



Simoncelli : “Nous devons garder les pieds sur terre”


Pilote le plus rapide du premier Test MotoGP Officiel de l’année, l’Italien est évidemment ravi de sa performance mais est aussi bien conscient que la pré-saison 2011 ne fait que commencer.

Marco Simoncelli du team San Carlo Honda Gresini a confirmé ses récentes performances en réalisant une performance hors-norme lors de la troisième et dernière journée du Test Officiel de Sepang. L’Italien a réalisé le meilleur temps sur l’ensemble du Test et a aussi effectué une simulation de course dont les résultats étaient très encourageants. Son co-équipier Hiroshi Aoyama pouvait lui aussi se réjouir de ses progrès et a terminé en septième position.


Marco Simoncelli, 1er, 2’00.757 (42 tours) :

“Je suis vraiment content aujourd’hui. Au test de Valence nous avions réalisé que la nouvelle moto avait du potentiel et nous avions déjà un bon feeling dessus. Sepang ne fait pas partie de mes circuits préférés mais nous avons été aussi réguliers qu’hier et j’ai réussi à faire un excellent tour ce matin. Nous nous sommes ensuite concentrés sur la simulation de course, nous avions un bon rythme sans pousser la moto dans les limites comme je l’avais fait lors de la dernière course ici. Le team a été brillant, les modifications se sont bien intégrées et tout fonctionne parfaitement. Nous avons tous progressé, moi-même mais aussi mes équipiers et la moto, et cette année je suis sûr de pouvoir réussir. Ce n’est évidemment que le premier test, nous devons donc garder les pieds sur terre et continuer comme ça.”

Hiroshi Aoyama, 7ème, 2’01.353 (63 tours) :

“Ce matin nous nous sommes concentrés sur les réglages et ça s’est bien passé, nous avons continué l’après-midi. Les trois journées ont été très utiles pour évaluer notre potentiel pour cette année. Le team est vraiment fantastique et nous travaillons déjà en harmonie. Maintenant nous allons regarder les données et nous préparer pour le prochain test qui aura aussi lieu ici à Sepang et qui sera tout aussi important.”

Communiqué de presse San Carlo Honda Gresini


De Puniet : “La Ducati est difficile à cerner”


En difficulté cette semaine à Sepang au premier Test Officiel de l’année, le pilote du team Pramac Racing estime cependant être 'sur la bonne voie' et aborde la suite de la pré-saison avec optimisme.


Randy de Puniet retrouvait la Ducati Desmosedici GP11 du team Pramac Racing cette semaine à Sepang lors du premier Test Officiel de de l’année. Le Français a conclu la dernière séance d’essais avec un chrono de 2’02.159 lui attribuant la quatorzième position sur le classement combiné des trois journées et le plaçant à 1.402s du temps de référence, établi par Marco Simoncelli.

Reconnaissant la difficulté à s’adapter à sa nouvelle machine, le Français a déclaré jeudi après-midi : “Les trois jours ont été un peu difficiles. Nous avons progressé chaque jour. Il reste encore deux heures de test et nous avons encore pas mal de choses à essayer. J’aurais aimé progresser plus vite mais c’est comme ça, la moto est difficile à cerner.”

“Les freinages sont difficiles et j’ai aussi du mal à tourner,” a-t-il ajouté, soulignant un problème également évoqué par Valentino Rossi. “Nous allons continuer à travailler et nous ferons ensuite le bilan de ces trois jours d’essais afin d’avoir de bonnes informations pour les prochains tests, lors desquels nous essayerons d’être plus performants et de nous rapprocher des premiers.”

“Au final nous avons progressé, pas assez mais nous sommes sur la bonne voie,” a conclu De Puniet.



Dure réadaptation au MotoGP pour Elías


Le pilote du team LCR et Champion du Monde Moto2 2010 n’a pas réussi à tirer profit de sa RC212V à Sepang lors du premier Test Officiel de l’année et tentera de retrouver ses sensations fin février lors du second Test organisé en Malaisie.


Les premiers tests officiels MotoGP de la pré-saison 2011 se sont conclus aujourd'hui à Sepang où les 17 pilotes de la catégorie reine et leurs équipes ont entamé le fastidieux travail de mise au point de leurs nouveaux prototypes avant l'épreuve d'ouverture qui se déroulera au Qatar le 20 mars. Au guidon de leurs motos de 800cc, ils ont dû évoluer sous un climat typiquement tropical avec une température ambiante de 30°C et seront de retour en piste sur l'asphalte malais les 22,23 et 24 février prochains.


Les pilotes Honda, Ducati, Yamaha et Suzuki, les constructeurs engagés en Championnat du Monde MotoGP, ont progressivement pris leurs marques sur les 5.548 km du tracé de Sepang, et l'Italien Marco Simoncelli aura été le plus rapide à l'issue des trois journées en réalisant un chrono de 2’00.757. Malgré son état grippal, Toni Elias, le pilote du LCR Honda MotoGP Team, aura pour sa part bouclé un total de 177 tours au guidon de sa Honda RC212V en signant un temps de 2’02.916 (16ème chrono). L'Espagnol de 27 ans et l'ensemble de son équipe technique ont multiplié les modifications et les divers réglages de la machine pour poursuivre sa réadaptation au pilotage d'une MotoGP après une saison couronnée d'un titre mondial en Moto2.


Toni Elias – 16ème – 2’02.916


“Ces trois journées de tests se seront finalement avérées particulièrement difficiles pour moi. J'étais arrivé en Malaisie une semaine avant le début de ces essais pour m’acclimater à la chaleur et éviter les conséquences néfastes du décalage horaire, mais j'ai commencé à me sentir mal en point trois jours plus tard. J'ai donc entamé un traitement antibiotique pour combattre la grippe qui a affecté ma condition physique, et je n'étais donc pas en pleine possession de mes moyens pour piloter des motos aussi exigeantes. Malgré ces éléments, on a tiré de gros enseignements pendant ces trois journées en essayant plusieurs configurations à la recherche de confiance et de stabilité en piste. Le travail qu'il nous reste est encore énorme car j’éprouve tout de même quelques difficultés à trouver la bonne voie pour ma réadaptation à la RCV. En 2009, j'avais bouclé un tour en 2’01 ici à Sepang sur le même type de machine, il n'y a donc aucune raison que nous ne puissions pas rééditer un chrono semblable pour combler notre écart.”

Communiqué de presse LCR Honda


Premier test réussi pour Edwards et Crutchlow


Les deux pilotes du team Monster Yamaha Tech3 avaient nettement progressé à l’issue de la troisième et dernière journée du Test Officiel de Sepang, où ils continueront de préparer la saison 2011 à la fin du mois de février.


Colin Edwards a profité des bonnes conditions de piste pour étudier plusieurs mises à jour sur sa Yamaha YZR-M1. Le vétéran américain a bouclé 125 tours sur les trois journées d’essais en Malaisie et a travaillé sur le nouveau moteur, le châssis et l’électronique qu’il utilisera pour la saison 2011.

Neuvième avec un chrono de 2’01.651, Edwards a affirmé que le Test de Sepang soulignait la haute compétitivité de la grille MotoGP 2011, sur laquelle il espère figurer dans les meilleures positions.

Cal Crutchlow était de son côté très content de ses performances, s’étant classé 17ème avec un chrono de 2’02.717 et dans des conditions relativement difficiles. Le rookie britannique récupère actuellement de l’opération de l’épaule gauche qu’il avait subie avant Noël et se retrouvait en plus sur un circuit où il n’avait jamais piloté.

Crutchlow a rapidement repris confiance après sa chute à haute vitesse de mercredi pour gagner près d’une seconde et demie sur son meilleur temps et avait bouclé un total de 127 à la fin des essais.

Colin Edwards, 9ème :

“C’était bien d’être de retour au travail avec le team Monster Yamaha Tech3 et je suis très content de la façon dont Yamaha a développé la moto pour 2011. Elle a progressé dans tous les domaines et c’était vraiment bien de retrouver le rythme aussi rapidement, en restant régulier et en faisant des chronos compétitifs tous les jours. Le moteur a considérablement gagné en puissance et le châssis me permet de beaucoup mieux tourner qu’avant. Je suis donc assez content et confiant de pouvoir faire une bonne saison. Il y a énormément de talent dans notre groupe mais je suis motivé pour retrouver des résultats aussi bons qu’en 2009. Ce ne sera pas facile mais avec l’aide de Monster Yamaha Tech3, le top 6 ne sera pas un objectif irréaliste. Je suis impatient de repartir en piste à la fin du mois.”

Cal Crutchlow, 17ème :

“Je suis content de ce Test parce que j’ai maintenu une cadence régulière en améliorant mes chronos tous les jours alors que j’ai encore beaucoup à apprendre. C’est un véritable apprentissage pour moi et je ne cherchais pas la vitesse. Je n’avais jamais roulé ici auparavant et c’est une piste difficile pour apprendre. Tous les autres ont déjà fait des milliers de tours ici, j’ai simplement besoin de gagner en expérience. Je dois progresser dans tous les domaines mais je suis content et le team Monster Yamaha Tech3 est lui aussi satisfait. Mes chronos ne sont pas si éloignés de ceux de la course de l’an dernier et c’est encourageant sachant que tout est encore très nouveau pour moi et que je n’étais pas en bonne condition physique à cause de mon épaule. Je dois progresser sur le freinage et être plus rapide sur les Bridgestone durs mais je commence à trouver mes aises sur la moto. J’ai étudié des tonnes de données et j’essayerai d’adapter mon style de pilotage lorsque nous reviendrons ici à la fin du mois. Je pilote encore un peu trop comme si j’étais sur une superbike. Je suis cependant satisfait de ma progression.”

Communiqué de presse Monster Yamaha Tech 3

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Je trouve les nouvelles Tech3 plus jolies que l'an passé. Elles claquent bien comme ça cool
Idem pour celle de Lorenzo et Spies qui font très classe je trouve sans le logo Fiat. J'aime pas trop le n°1 de Lorenzo avec ses initiales, c'est moche (à mon sens) Wink

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fane1773 a écrit:
Je trouve les nouvelles Tech3 plus jolies que l'an passé. Elles claquent bien comme ça cool
Idem pour celle de Lorenzo et Spies qui font très classe je trouve sans le logo Fiat. J'aime pas trop le n°1 de Lorenzo avec ses initiales, c'est moche (à mon sens) Wink


ouai c'est moche, mais bon faut qu'il en profite un p'tit peu... Laughing
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ptimica a écrit:
fane1773 a écrit:
Je trouve les nouvelles Tech3 plus jolies que l'an passé. Elles claquent bien comme ça cool
Idem pour celle de Lorenzo et Spies qui font très classe je trouve sans le logo Fiat. J'aime pas trop le n°1 de Lorenzo avec ses initiales, c'est moche (à mon sens) Wink


ouai c'est moche, mais bon faut qu'il en profite un p'tit peu... Laughing


C'est clair lol!

ça me fait penser que je dois virer mes "99" sur mon carénage (je précise que je l'avais acheté comme ça...ce n'était pas un choix hein Laughing )
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