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come and see...


Messages recommandés

pour une fois je vais être sérieux:
il est passé hier soir sur canal+cinéma le film "come and see" ou "Requiem pour un massacre"... j'en suis sorti bouleversé, anéanti!!! Quel choc!!!!
il repasse le 11 octobre, si vous avez l'occasion visionnez le ( ainsi que l'interview préalable de Dupontel) & regardez les critiques: c'est un CHEF-D'ouvre du cinéma au-delà des films de guerre hollywoodiens...sur l'enfance, la connerie humaine....

never forget men!!!
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[color=black]bielorussie, 41, un môme s'engage avec les partisans après le massacre de sa famille. il découvre l'horreur de la guerre...et son enfance bascule vers la folie....[/color]
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[color=black]j'aime pas trop balancer des lauriers ( faut toujours se méfier des "adorateurs" comme des sado-rateurs) mais ici c'est CHEF-D'OEUVRE ABSOLU[/color]
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[color=black]LONG=( TOUTES les critiques disent pareil!!!!)[/color]
[color=black] Imaginez un mélange entre Apocalypse Now (Francis Ford Coppola, 79) et L’enfance d’Ivan (Andrei Tarkovski, 62) qui surpasse ces deux modèles imposants. Imaginez une représentation inédite de la folie des hommes dans un contexte barbare, perçue à hauteur d’enfant. Imaginez un long métrage russe tourné à la Steady Cam et inconnu au bataillon dont une simple vision suffit pour marquer à vie. Avec Requiem pour un massacre (Come and see), Elem Klimov a fait très fort. A tous les niveaux. Que ce soit dans la mise en scène ou la direction des acteurs, il a atteint des qualités d’épure uniques.

[color=black][color=black]De ce bloc à feu et à sang de deux heures, on conserve des images. Des séquences entières qu’on regarde bouche bée en se demandant comment ils ont réussi à produire un tel impact. On n’est pas au cinéma, on est ailleurs. Parce qu’ici, tout suinte le vécu. Requiem pour un massacre va vous percuter de plein fouet. Il appartient à ces films à haut risque, en danger, dont chaque plan s'arrache des tripes sa livre de chair, en quête d’une autre manière de stigmatiser sa cible (ici, la guerre) et son dictateur (Hitler), sans enfoncer des portes ouvertes. Ceux qui ont déjà vu Le Mur (Yilmaz Guney, 83) savent à quel point les regards perdus d’enfants livrés à eux-mêmes peuvent hanter douloureusement. C’est peu dire qu’on ressent le même malaise, la même détresse et la même peur. S’il peut sembler trivial, le titre français illustre pourtant ce qui se déroule: un requiem au sens le plus noble (une célébration des morts ânonnée par une musique élégiaque) pour un massacre. Celui d’un village en Biélorussie pendant la Seconde Guerre mondiale. Le récit suit, soulève, s’accroche à un garçon habitant un village anonyme occupé par les troupes nazies qui décide de s'engager chez les partisans malgré le désaccord de sa mère. En fréquentant les résistants, il va croiser le regard d’une jeune paysanne aux yeux bleus. L’incarnation de l’ange et de l’innocence. Puis l’enfer. Une bombe explose et provoque la perte de raison.[/color][/color][/size]
A l’origine, le film devait s’intituler «Tuez Hitler!». Titre trop fort et susceptible d'être compris au premier degré. Pour Elem Klimov, le "tuez Hitler" signifiait tuer le monstre qui est en nous. Finalement, ce sera «Come and see», titre énigmatique trouvé huit ans après les premières ébauches du scénario, qui provient de l’Evangile. En feuilletant l’Apocalypse, les révélations de Saint Jean, le frère du cinéaste est tombé sur l’Agneau qui ouvre le premier sceau et la voix de tonnerre assénant «Va et regarde» comme un leitmotiv, à quatre reprises. Le film est né du sentiment de culpabilité du réalisateur qui regrettait de ne pas avoir fait «son» film sur la guerre. Enfant natif de Stalingrad, il a connu les bombardements, la traversée de la Volga, l’exode vers l’Oural avec sa famille. Il se souvient de visions enfantines cauchemardesques, d'un Stalingrad en feu. De réservoirs bombardés laissant échapper du pétrole, déversés dans un fleuve brûlant. Sa mère veillait sur lui; son père, lui, combattait. Klimov a vu l’enfer s’ouvrir sous ses pieds. Ces visions hallucinées l’ont poursuivi durant toute son existence.

La seconde raison pour laquelle il a réalisé Requiem pour un massacre vient de l’impression persistante et naguère actuelle d’aller vers une troisième guerre mondiale (le film est tourné en 85, au moment le plus critique de la Guerre Froide). Les gens autour de lui craignaient une catastrophe universelle. La dernière résulte d’une insatisfaction laissée par son précédent film, L’agonie, admiré par les critiques de l’époque mais descendu en flèche par le réalisateur lui-même qui explique dans l’interview disponible sur le zone 2, de manière très critique, les raisons d’une telle détestation. Ces trois éléments (la guerre, le sentiment d’une apocalypse imminente, l’envie de surpasser) l’ont poussé à s’orienter vers Récit de Khatyne, une nouvelle de Ales Adamovitch qu’il ne connaissait pas. Il la lit d’une traite, découvre une description saisissante des années d’occupation et du génocide biélorusse et décide de partir de cette substance pour créer un récit d’une même force. Il trouve un acteur de quinze ans pour endosser le rôle principal, et pas n'importe lequel. Celui qui pleure le mieux. Celui qui est capable d'endurer les pires conditions de tournage, à pleurer de froid. Le résultat est une telle épreuve que le cinéaste n’a plus jamais pu réaliser un autre film. A notre plus grand désarroi.
La descente aux enfers de ce môme qui se laisse bouffer par les entrailles de son pays est tellement intense qu’on peine à croire que l'acteur Aleksei Kravchenko ne soit pas devenu fou en même temps que son personnage. Une interview récente de l’acteur (également disponible sur le dvd) permet de comprendre les conditions de tournage et la manière dont il a été choisi. Lors des auditions, on apprend par exemple que les jeunes acteurs devaient s’entraîner à pleurer et qu'en repassant à plusieurs reprises, il a fini par avoir tout le monde. Sur le tournage, il est resté très proche du réalisateur et faisait tout en œuvre pour briller devant lui, comme par exemple courir des kilomètres pour conserver une forme olympique. Tous les acteurs ont été choisis par leur détermination à être le personnage plus qu’à le jouer. Ainsi, il ne faut pas s’étonner d’apprendre que Aleksei Kravchenko était suivi par un psychiatre sur le tournage. Ainsi, cette séquence où une vache est plombée par de vraies balles avec le jeune comédien à quelques centimètres d’elle. [color=black]
Avec une rigueur monstrueuse et une maestria inouïe, Klimov colle à la subjectivité du personnage principal (on ressent lorsqu’il a froid, on plonge avec lui dans un marécage, on partage sa stupeur lorsqu’il prend conscience de sa folie, on subit les sons de son cerveau flingué) et au gré d’images crues donne à suivre une lente dégradation physique et morale. Une lutte inespérée pour la survie. Ce n’est pas rien de peindre le massacre d'un village de Biélorussie par les Allemands au cours de la deuxième guerre mondiale. Mais il se cache derrière ces images chocs une intelligence de cinéma, dans des mouvements de caméra étourdissants tout en Steady Cam. Dès qu’il s’agit de faire ressentir une angoisse (la mère qui s’inquiète pour son enfant au début), un malaise (lorsque la jeune fille découvre le secret derrière la maison), un tumulte (le coup de foudre du jeune garçon), une horreur (la fille qui accuse le garçon d’avoir essayé de le noyer) ou un moment d’extase (les deux enfants qui secouent les arbres pour arroser leurs corps frêles).[color=black]
Dans la dernière partie, la caméra se fait littéralement oublier pour qu’on vive les situations comme si on les vivait sur l’instant. Et ces scènes sont hallucinantes à la fois sur un plan émotionnel et technique. Seul un artiste qui a vu le diable peut se permettre des images aussi monstrueuses en échappant à la complaisance. Le film constitue un événement, rien que dans son montage et ses plans-séquences. Chaque scène – de la première à la dernière – est construite comme si à chaque instant une bombe était sur le point d’exploser et ainsi de créer un effroyable contrepoint à la nature apaisante. Il suffit d’un plan où le jeune héros du film lève la tête au ciel pour observer un avion qui passe pour ressentir cet état d’anxiété. La lumière, digne d’un film de Malick, bénéficie d’une photo presque sépia. Le travail sur le son reste aujourd’hui un modèle. Plaquer des cris d’animaux sur du Mozart afin de créer une cacophonie à la fois abjecte et envoûtante et représenter un paradis agreste agressé constitue l’une des grandes idées de ce film exempt de défauts.
[color=black]Il y a un avant et un après Come and See (Requiem pour un massacre). Avant, on pense déjà avoir tout vu sur le sujet. Comme le plus crâneur des cinéphiles. Les guerres ayant inspiré un nombre de films considérable et deux grands types de cinéastes: ceux qui ont connu de près les combats armés (l’école Fuller) et ceux qui les rapportent d’après le témoignage d’autrui (la tendance Spielberg). Après, un seul constat s’impose. De la représentation sensorielle qui ferait presque oublier la première demi-heure d’Il faut sauver le Soldat Ryan à son énergie formelle qui mise tout sur le constat nu sans jamais expliquer le pourquoi du conflit et le comment de la psychologie de ses personnages, tout est déjà filmé. Tout passe déjà par différentes formes artistiques pour représenter l’horreur et le chaos (théâtre de l’absurde Dantesque, visions horrifiques, utilisation du hors champ). Tout est désamorcé (héroisation Hollywoodienne, entraides angéliques, moments larmoyants). Tout retourne le cœur et l’estomac. La puissance des regards et des cris suffit à remplir le film. A sublimer les principes de mise en scène qui le régissent. Vous n’en reviendrez pas. Vivant, assurément, mais traumatisé. C’est l’apocalypse telle que vous n’auriez jamais voulue la voir et c’est terrifiant d’un bout à l’autre. C’est un voyage au bout de la nuit qui va vous faire bouffer la terre. Lorsque vous l’aurez fini, la réalité sera un soulagement.................
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J'ai fait 15 mois en Ex-yougoslavie juste après les accords de Dayton.
Même si ce n'était pas sanguinolent et à grand spectacle, la réalité, telle que je l'ai vue et ressentie dépassera tout les films, même les mieux faits.

Il y en a eu quelques uns tournés par des Serbes, des bosniaques ou des Croates, sans doute sans grand moyen. Sans . Ce sont des gens qui ne font pas forcément dans la dentelle et ne recherchent pas les "effets de manche". Je peux vous garantir qu'un plan qui vous renvoie à des souvenirs personnels vous secoue sérieusement.

Depuis cette tranche de vie, je m'interroge sur ce qui est le plus important sur terre:
1 - La vie de l'individu ?
2 - La liberté d'un peuple (d'une entité) à disposer de son destin ?

Si la réponse est 1, Kouchner a raison et le devoir d'ingérence humanitaire devrait intervenir immédiatement, sans attendre des années de tueries à la petite semaine.
Si la réponse est 2, on ferme les frontières lorsque les troubles commencent. longtemps après on reconnait la "légitimité" de ceux qui reste.

Je ne pense pas que pour tout le monde la réponse est la même. A priori pour nous occidentaux, supposés "plus adultes", la réponse 1 serait la bonne. Mais pour les autres ?

Je ne crois pas que l'Occident et ses dirigeants ont encore fait un choix.

Vous avez le droit de penser que je suis cynique.
Et encore, je n'ai pas mis la troisième possibilité qui est que les intérêts financiers priment sur tout le reste.
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Polmar a écrit:
J'ai fait 15.

Vous avez le droit de penser que je suis cynique.
Et encore, je n'ai pas mis la troisième possibilité qui est que les intérêts financiers priment sur tout le reste.


ouais, et tu fais comment, tu fermes le pays et tu bombardes le tout!!!!
ça marche jamais, cf algérie, viet-nam angola etc etc etc
mais c vrai que même individuellement des fois il arrive que tu puisses passer d'une extrème à l'autre dans tes choix, je pense que je suis un modéré, mais parfois je crois que le radicalisme est de rigueur !!!
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Polmar a écrit:

Et encore, je n'ai pas mis la troisième possibilité qui est que les intérêts financiers priment sur tout le reste.


T'aurais du commencer par celle-là, elle relègue les deux autres à l'extrême arrière-plan. PUTAIN d' "HUMANITE" nul
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