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Une première idée de la hiérarchie 2013

flodelaseyne

Par flodelaseyne,
dans SUPERBIKE

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flodelaseyne

flodelaseyne 0

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L'heure fatidique du lancement des hostilités en WSBK approche à grands pas pour un paddock qui a effectué sa dernière apparition en Europe avant de s'envoler vers l'Australie. Là, il y retrouvera le tracé de Phillip Island qui sera le théâtre d'ultimes mises au point, puis ce sera le début d'une saison indécise puisque le champion du monde Max Biaggi a décidé de ne pas remettre son titre en jeu.
En attendant l'été austral, les troupes du Mondial ont affronté l'hiver européen à Jerez. Les premiers à défier les éléments ont été les hommes de Ducati Alstare qui ont cruellement besoin de roulage avec leur nouvelle 1199 Panigale. Mal leur en a pris puisque les Italo-belges au leader espagnol n'ont bénéficié que de quelques heures d'accalmie en trois jours de tentative. Insuffisant pour lever les doutes et trouver la voie technique, si bien qu'il y a déjà urgence chez Ducati en cette veille d'exercice.
La concurrence aux modèles plus éprouvés est venue en Espagne un jour plus tard et a pu bénéficier, a contrario, d'une belle journée de test. Ceci pour la plus grande joie d'un Marco Melandri qui a eu la satisfaction de retrouver une BMW S1000RR à l'électronique revue et corrigée, qui semble avoir enfin digéré son passage aux 17 pouces, tandis que le pilote se rassurait définitivement sur l'état d'une épaule douloureuse. Résultat, c'est lui qui termine officiellement ces tests en tête. Une position que Kawasaki lui conteste en coulisse. Sans transpondeurs, les Ninja ne sont jamais apparues sur la feuille des temps mais les hommes en vert l'assurent : c'est bien leur Mister Pole, Tom Sykes, qui a de nouveau affolé les chronos. Entre ces deux blasons, annoncés comme les favoris de l'année, la guerre des nerfs a déjà commencé.
L'arbitre semble à ce stade s'appeler Aprilia. Les deux pilotes officiels ont chuté une fois, mais sans gravité ni entamer leur confiance. Ce qui les a plus agacés, en revanche, c'est l'excellente tenue d'un Davide Giugliano qui a rappelé au bon souvenir du plateau le team Althea. Immédiatement à l'aise sur la RSV4, l'Italien a marqué son territoire. Une satisfaction qui a été refusée au duo Honda Ten Kate, bougon à la fin de la représentation. Les soucis de fiabilité ont suivi des problèmes de réglage électronique, si bien que le voyage vers l'Australie se fera avec un sentiment de doute sur la CBR1000RR. Chez Suzuki, enfin, Leon Camier a pu montrer la nouvelle santé de la GSX-R 1000 avant de s'en aller se faire enlever une vis à un poignet. Jules Cluzel, quant à lui, continue à prendre ses marques, sans heurts ni malheurs.



WSBK, tests de Jerez : Chronos
01. Marco Melandri - BMW Motorrad Superbike équipe GoldBet - BMW S1000RR - 1'40 0.758 

02. Davide Giugliano - Althea Racing - Aprilia RSV4 Factory - 1'40 0.862 

03. Eugene Laverty - Aprilia Racing Team - Aprilia RSV4 Factory - 1'41 0.043 

04. Leon Camier - FIXI Crescent Suzuki - Suzuki GSX-R 1000 - 1'41 0.183 

05. Jonathan Rea - Pata équipe Honda - Honda CBR 1000RR - 1'41 0.641 

06. Sylvain Guintoli - Aprilia Racing Team - Aprilia RSV4 Factory - 1'41 0.683 

07. Chaz Davies - BMW Motorrad Superbike équipe GoldBet - BMW S1000RR - 1'41 0.727 

08. Leon Haslam - Pata équipe Honda - Honda CBR 1000RR - 1'42 0.410 

09. Jules Cluzel - FIXI Crescent Suzuki - Suzuki GSX-R 1000 - 1'42 0.636 

10. Ivan Clementi - HTM Racing SBK - BMW S1000RR - 1'44 0.857
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  • 2 weeks later...
flodelaseyne

flodelaseyne 0

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Sylvain Guintoli ressent une pression positive


Pour un pilote, arriver en lieu et place d'un champion du monde charismatique au guidon d'une moto tenante du titre n'est pas une conjoncture qui pousse à la sérénité. D'un coup d'un seul, la pression s'installe, les projecteurs restent braquer sur vous. Le tournant d'une carrière et c'est bien ce qu'est en train de connaître notre Sylvain Guintoli à l'aube de la saison 2013 de Superbike.

Nouveau pensionnaire de l'usine Aprilia, le Français sait que sa quatrième campagne dans le milieu sera celle de sa vie. Une échéance qui sera abordée, aussi, dans une adversité logiquement déclarée au sein de son nouveau box, puisque Eugène Laverty, son équipier et présent dans les murs de Noale depuis l'an dernier, devra aussi montrer qu'il est en mesure de pallier le départ à la retraite de l'icône Max Biaggi.

Autant de faits qui, pourtant, ne déstabilise pas un Drômois qui voit là plutôt comme une chance de s'affirmer enfin : « C'est un honneur de pouvoir piloter la moto championne du monde » a déclaré le tricolore lors de la présentation officielle des troupes à Milan. « C'est la plus importante opportunité de ma carrière. Beaucoup de gens me demandent si je ne ressens pas une certaine pression, mais en fait, c'est plus la volonté de démontrer mon potentiel en Superbike qui domine avant ça. C'est ce qui m'a étonné avec la RSV4, c'est le fait de s'y sentir tout de suite à l'aise avec. Je me suis senti immédiatement comme à la maison, malgré le fait d'avoir piloté des motos bien différentes par le passé. Le RSV4 est rapide, mais le plus important et qu'elle offre toutes les combinaisons possibles pour s'adapter à mon style de pilotage. »

En trois saison dans le mondial, Guinto a terminé sixième et deux fois septième au championnat. Il a remporté trois victoires, conquises en 2012 avec la Ducati. Il a aussi pilote une Suzuki.
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  • 2 weeks later...
sonny06

sonny06 0

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Cyrus a écrit:
Putain je croise les doigts tt le jour pour que la mienne soir tjs règle de la même manière ,,,, et ceux depuis la naissance....

21h 7h30......


Bon la journée elle nous met un peu à misère .... Ça compense avec la nuit
. Nous il fais mieux!!! 20h-7h le probleme c est qu il sait cracher la tetine, mais pas la remettre, alors tu cales les allez retour toutes les heures....
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