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Récits de motards - récits de comptoir...


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Nouvelle rubrique pour raconter vos histoires sur la route. Je commence avec une sortie dans les Alpes avec des Florett...



Amicale Kreidler Florett SWISS ALPES TROPHY 23-24 août 2003


Pour une fois, pas d'événement de dernière minute durant la semaine qui précède la sortie. La météo est bloquée sur "beau fixe" et les dix places disponibles à l'hôtel sont toutes occupées. Voilà des situations qui motivent, aussi je décide de sortir ma "RS" '68 qui n'a plus participé à une sortie de l'AKF depuis ...2000. Cela fait un mois qu'elle roule régulièrement sans encombre et je suis fin prêt. Comme pour notre dernière sortie dans le canton de Vaud, c’est l’entreprise de déménagement Jaquet & Naepfli qui organise le transport de nos Florett avec un véhicule de chantier. Dans un premier temps, rendez-vous avec Stéphane Bilat et sa copine Sophie à Boudevilliers avant de prendre la direction de Rochefort où nous attendent Pierre-Alain Naepfli, David Humbert Droz, Patrick Siron et Pierre Jaquet. Les motos sont chargées sur le pont et solidement sanglées. C'est dans la bonne humeur générale que nous prenons la route de Belp.





Après avoir déchargé les bêtes de course sur le parking d'Heliswiss, Michel Jaquet, Christian Gerber et Nicolas Wolleb nous rejoignent. La chaleur est torride et les vestes rejoignent rapidement les sacoches. C'est le tee-shirt et les Ray Ban qui ont la cote. C'est le départ, les moteurs vrombissent et une odorante fumée bleue embaume la place. Crac! Jboing! NON ! Vous ne me croirez pas, mais si, mais si, c'est bien lui, ze cale-pied qui se fait la malle. Penaud, j'observe l'objet en question qui pendouille lamentablement, l'heure n'est pas aux rires. Heureusement, il y a un metting d'anciens planeurs sur l'aérodrome de Belp, je m'approche d'un responsable qui me mettra un atelier à disposition et un appareil à souder. Ni une, ni deux, je soude le bazar et go, c'est parti. La route est belle, il fait très chaud, les sommets enneigés des alpes nous font des clins d'oeil et mon cale-pieds est fixé, que demander de plus. Nous arrivons finalement sur la route longeant le bord du lac de Thoune, comment décrire ce que nous voyons? Imaginez-vous, une eau bleu profond sur laquelle voguent quelques bateaux blancs, drapeau suisse à la poupe. En arrière plan, les hauts sommets alpins, le tout baigné d’un soleil irradiant. Ajoutez un zeste de chalets et un ruban d'asphalte parfaitement lisse aux grandes courbes. Emballez le tout d'une brise légère sentant bon les sapins et d'une colonne de Kreidleristes h.e.u.r.e.u.x, et voilà comment je peux résumer la première partie de notre voyage. Une première pause sera organisée à Sudlauenen où le patron se souvient encore de notre premier passage en 2000. Je ne vous relaterai pas la mythique traversée d'Interlaken avec ses hôtels datant de la grande époque du tourisme britannique du début du siècle. Nous rejoignons finalement les bords du lac de Brienz. Le panorama change quelque peu, la pente jusqu'au lac est très abrupte, parfois des falaises tombent à pic jusqu'à l'eau. Le terrain est donc moins propice à la construction, les habitations se font plus rares et l'image est très bucolique. Avec sa route taillée dans la roche serpentant le long de l'onde bleue ainsi que les pins poussant dans la paroi rocheuse, on dirait un paysage méditerranéen. Est-ce la chaleur ou la sudation dans les yeux qui troubla David au point de ne pas remarquer que sa RS de 1973 perdait son pot d'échappement ? Malgré un barouf pas possible, notre ami poursuivit son chemin le regard dans le vague et le sourire béat. Après quelques centaines de mètres, il fini par s’arrêter.
- Ah ouai! Il me semblait bien qu'elle faisait un chouette bruit!
Ben voyons sans sourdine! Un élastique plus tard, le pot était réparé et c'était reparti de plus belle pour Brienz et ses rues étroites traversées sans encombre. C'est en descendant les gorges de l'Aar que je connu le deuxième incident. En effet, la partie droite de mon cale-pied, sans doute jalouse de la nouvelle soudure de sa voisine de gauche, décida de soudainement prendre la poudre d'escampette. Seul problème, à la vitesse de 80 km/h, lors de la réception au sol de la partie caoutchoutée, la pièce en question rebondit à une distance d'au moins 30 mètres en tous cas (dixit Pierre Jaquet qui me suivait à quelques mètres). Le point de chute étant les gorges de l'Aar elles-mêmes, autant vous dire que la perte de mon cale-pieds fut irrévocable et définitive. Pas grave, El Kondor est un homme prévoyant, il a monté des cales-pieds passagers à l’arrière. Au final le confort ne sera pas trop désagréable. Puis arriva la fameuse LA LIGNE DROITE d'Innerkirschen! Ahhh! la ligne droite d'Innerkirschen! Celle où l'heure de vérité a finalement sonné pour Patrick Siron. Je ne vous ai pas encore parlé des forces en présence, mais je ne vous ai pas oubliés rassurez-vous, j'y viens. Vous avez déjà tous vu les magnifiques Florett de Pierre Jaquet, soit sa "Super" de 1961 et son "RS" de 1969 deux motos qui sont toutes deux dans un état absolument magnifique. Et bien notre ami a remis ça avec un "RS" '71 orange, affichant 3000 km au compteur, cette machine est encore neuve et surtout marche vraiment très fort. Le nouveau Spitfire de l'Amicale ne sera jamais inquiété, que ce soit au plat ou à la montée, la fusée orange sera devant avec une marge d'avance impressionnante. Mais revenons à ce juge de paix que fut la ligne droite précitée. Notre ami Patrick confiant (trop?) dans les perfs de son "TM" devra rendre rapidement les armes devant le "RS" orange en question, mais également devant le "RS" '69 de Pierre-Alain Naepfli qui montra également une belle vélocité. Pourtant, le moment le plus dur pour Patrick fut sans d’apercevoir du coin de l’oeil gauche, votre serviteur et ses 130 kilos le remonter. Heureusement, un giratoire salvateur lui évita de devoir subir cet affront de manière trop brutale.



C'est dans ligne droite suivante que survint le troisième événement mécanique. Alors que je coursais le "TM" 90'000 précité, une vibration se fit entendre du côté du moteur, qui pourtant continuait de tourner plein pot. Je baissais quand même par précaution le régime. Quelques kilomètres avant Guttannen, le premier arrêt essence failli être fatale à ma "RS" dont le moteur refusa obstinément de démarrer. Après quelques séances de poussette, mon 50 repris finalement vie, mais le coeur n'y était plus et la montée jusqu'à village fut laborieuse. Arrivée en fanfare à l'hôtel où le vrombissement de nos Florett troublera la quiétude du petit bourg montagnard. Le patron m'indiqua une adresse pour faire souder mon cale-pied. Je commence par cela, je jetterai un oeil à mon moteur après.


...A suivre...
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Après que « la fille » m'ait dirigé au travers du dédale étroit des petites rues du village. Nous nous arrêtons finalement devant une ferme typique de la région aux portes basses. Du haut de mes 1,95 m, vous admettrez quand même qu'il est rare que je doive regarder quelqu'un en levant les yeux et pourtant quand le soudeur apparu c'est ce que j’ai dû faire. Imaginez-vous un colosse de plus de 2,00 mètres, torse nu, velu comme un yak avec de la paille et de l'herbe collées sur le dos par la transpiration. La "chose" parlait le dialecte bernois avec des sons gutturaux certes, mais il savait souder et c'est là l'essentiel. Je ne vous dis pas comment elle a plié une barre de 15 mm de diamètre avec ses petites mimines pour la mettre en forme, alors que n'importe lequel d'entre nous aurait utilisé un chalumeau. En 15 minutes, l'affaire était dans le sac et tout fier je rejoignais le reste de l'équipe attablé devant une bière à la terrasse de l'hôtel. Je m'arrête à la hauteur des copains pour leur montrer mon tout nouveau cale-pied blindé. Lorsque je voulu kicker pour mettre en route, un vilain bruit se fit entendre du côté du moteur. Ce sera le dernier son de mon "RS". Non, il a été dit que je ne ferai pas les cols avec cette Florett. Le moment est dur certes, mais je ne suis pas complètement désarmé, il y a la camionnette de Pierre toujours stationné à Belp, au moyen de la Honda 600 de Stéphane on pourrait y arriver rapidement et je pourrai quand même faire le tour. Je propose cette solution à Pierrot qui m'en soumet une autre. Avec Pierre-Alain Naepfli, au moyen de la moto de Stéphane ils se rendent à Belp. Prennent le véhicule et ... se rendent à Boudevilliers pour aller chercher ma Florett "Super TS". Je trouve cette solution exagérée, mais vous connaissez Pierre, quand il a quelque chose en tête... Alors que le reste de l'AKF s'installe à table pour le souper, mes deux amis sacrifient leur soirée pour aller à Boudevilliers, ils reviendront peu après minuit.

Je ne sais pas encore aujourd'hui comment les remercier. La nuit de samedi à dimanche, fut comment dirais-je, légèrement troublée par quelques curieux énergumènes arpentant les corridors de l'hôtel à la recherche d'hypothétiques toilettes qui lorsqu'elles furent découvertes, furent impraticables pour cause de guerre chimique. La vengeance sera terrible et implacable. Je ne m'étendrai pas plus sur les événements qui émaillèrent cette nuit, je laisserai les principaux protagonistes raconter tous cela eux-mêmes lors d'une de nos prochaines rencontres. Malgré une nuit agitée, dimanche matin, tout le monde "étaient sur le pont" à l'aube et devant un copieux déjeuner campagnard. Vers 0700, après avoir "dénoyé" mon mulet dont j'avais oublié de fermer le jus... c'est le grand départ pour le Trophée des Alpes. Nous quittons le camp n° 4 pour le sommet. 1er col au menu, le Grimsel. Je laisserai le soin aux membres qui ont Internet de se rendre sur notre site pour contempler les photos. Comme annoncé la route n’est pas très pentue et la moyenne varie entre 40 km/h pour les plus lents et plus de … 60 km/h pour les plus rapides.



Il y a des motards qui aujourd’hui encore ont cru devoir rêver quand un certain « RS » orange se permettra de les chatouiller dans les virages serrés et à la montée svp ! Par contre, même si mon « Super TS » pu tenir le rythme jusqu’à la fin, ce fut à la faible vitesse de 20 km/h, ceci suite à mon segment de feu resté collé à cause de mon oubli de robinetterie. La panne suivante, fut pour Patrick Siron, dont l’allumage rendit l’âme subitement. Le problème est que je n’avais pas remarqué que le jeu de rupteurs que j’avais pris en réserve, avait la lame de ressort brisée. Au terme d’une petite séance de bricolage le moteur « TM » consenti finalement à reprendre vie et le granit recouvert de mousse du Grimsel fut rapidement effacé. Après l’achat de l’autocollant traditionnel confirmant notre passage sur le sommet, nous avons attaqué la descente sur Gletsch en direction de la Furka. Inutile de préciser que ce fut le terrain de prédilection de nos Kreidler et un certain Florett « TM » pris sa revanche sur la montée. Avec une prise de risques, disons, assez conséquentes Patrick ne laissera personne le suivre. La montée sur la Furka, fut sans doute le plus gros morceau à avaler pour nos petits cubes, notamment le passage devant l’hôtel « Belvédère ». C’est dans cette forte montée que les moteurs souffrirent le plus. Et plusieurs d’entre nous durent s’arrêter pour réajuster l’écartement des électrodes de leur bougie. Mais quelle satisfaction de pouvoir aligner nos motos sous le signal du sommet.





A cet instant, les quelques pannes rencontrées et la baisse de performances de mon « Super TS » m’avaient fait hésiter quant à la suite raisonnable à donner à la balade. Poursuivre en direction de canton d’Uri impliquait une certaine prise de risques si une panne non réparable survenait en cours de route. Pourtant, avec le soutient de Pierre Jaquet, nous avons décidé de poursuivre du côté de la Suisse centrale.



La descente fut également mouvementée, en ce sens qu’au bas du col, mon frein avant resté collé par l’intensité des freinages, provoqua une forte fumée nauséabonde dont les clients de la terrasse à côté de laquelle nous nous étions arrêtés purent pleinement profiter. Une petite parenthèse au sujet des motards et des automobilistes que nous avons croisé au cours de notre périple, à voir le regard et les visages étonnés il est absolument clair qu’il n’est pas du tout habituel de voir des Kreidler Florett franchir des cols alpins. De nombreux gestes de sympathie et d’encouragement nous ont été adressés, je garderai en tête le passage devant l’hôtel Belvédère où de nombreux motards s’étaient regroupés au bord de la route pour nous encourager comme au tour de France (l’odeur du 2T en plus et l’EPO en moins naturellement). Je retiendrai également le geste désabusé d’un gars sur une moto de type super motard qui ne réussi pas suivre notre cascadeur en chef, j’ai nommé Patrick Siron bien sûr. Néanmoins, mon ami Patrick, je t’invite par ces lignes à quand faire preuve d’un peu de prudence.

Après quelques kilomètres de routes plates qui nous permettrons de refroidir nos freins, nous attendrons le célèbre pont du Diable. Le monde agglutiné autour du site nous découragera de s’y arrêter pour faire une photo souvenir. Nous finissons par atteindre Wasen et sa non moins connue chapelle. Tiens ! Au bas du Susten, mon « Super TS » semble reprendre un peu de poil de la bête et l’espace d’un instant j’ai l’espoir de pouvoir rester coller à la colonne. Mais après quelques kilomètres la moyenne chutera à nouveau et seul le fidèle Michel Jaquet qui a pris l’option de fermer la marche depuis le début, m’accompagne patiemment jusqu’au sommet. Qu’il soit remercié pour son sacrifice, en effet, il n’est pas toujours agréable de fermer la marche (et Dieu sait si je connais bien cette situation). Finalement malgré une grosse panne et les modestes performances de ma machine, à 12h30, tout le monde fini par attendre le sommet du Susten sans encombre. Nous vivrons une nouvelle situation comique provoquée par l’insatiable Patrick Siron. En effet, alors qu’il poussait son « TM 90’000 » légèrement usé pour le parquer à la suite de nos Kreidler, il s’adressera très gentiment au propriétaire d’une magnifique Yamaha R1 fortement accessoirisée, en ces termes : « Heuuu, dis donc le donneur d’organes, ça ne te ferai chier de pousser ton étron que je puisse stationner ma moto ! ». Autant vous dire que le gars vêtu d’un cuir aux couleurs de sa moto, eu quand même un temps un regard plutôt étonné à la vue du Florett en question qui porte quand même les stigmates de son fort kilométrage. Après quelques instants d’hésitation, il préférera quand même éclater de rire devant nos mines hilares. Sur ces bonne paroles nous nous sommes rendus au restaurant du col où nous avons pu remplir nos estomacs affamés avec du jambon, des saucisses, de la salade de pomme de terre ou des frites, le tout arrosé de moscht ou de bière pour bien rester dans le ton. Vers 1400, Pierre et Pierre-Alain qui devaient remonter à Guttannen pour aller chercher le bus prirent la tête de la colonne. Lors de la descente, David Humbert-Droz connu un panne d’essence, heureusement, l’ange gardien Michel Jaquet était là avec quelques litres de carburant salvateur qui permirent à David d’éviter de devoir pousser et rejoindre Innerkirschen avec le reste de l’équipe pour s’installer sur une terrasse et s’envoyer dans le baquet un bonne coupe de glace. Quand la camionnette fut de retour, alors que les courageux Michel Jaquet et Christian Gerber prenaient le chemin du retour en Florett, nous avons chargé nos Florett avant de rentrer et mettre un terme à ce que fut la sortie, n’ayant pas peur des mots, la plus extraordinaire que l’AKF aie certainement connu.

En conclusion, j’aimerai remercier tous les participants pour la bonne humeur amenée malgré les quelques pannes et imprévus rencontrés sur le chemin. Une mention particulière à Christian Gerber pour le trajet effectué en Florett, Michel Jaquet pour sa disponibilité (et le trajet en Florett également), Stéphane Bilat pour le prêt de sa moto, Sophie l’amie de dernier cité pour avoir tenu l’appareil photo et naturellement Pierre-Alain Naepfli et Pierre Jaquet pour le trajet Guttannen-Boudevilliers. Sans oublier la mise à disposition du minibus. A ce sujet, j’aimerai juste rappeler que nous avons une chance énorme de pouvoir en profiter, aussi, comme je l’avais déjà fait remarquer lors d’un précédent courrier, pour ceux qui en profitent, ne pas oublier la petite obole pour Pierre qui non seulement doit ramener le véhicule à son propriétaire, mais également couvrir les frais de carburant.

Baertschi Jean-Michel
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  • 2 weeks later...
Vrai !

Alors ça roule pas ?

Hop il y a quelques jours...

Après mon travail d'organiste hier, vacances ! Je mange vite fait un truc chez les parents et je file en Florett écouter un concert de quatre cornettistes et un organiste, l'ensemble jouant à St Légier au dessus de Vevey. D'abord, en Florett une constatation s'impose: ça caille ! Au point de m'arrêter boire un thé chaud en cours de route. Allons, il fait jour et le concert n'est qu'à 17 heures, je ne rentrerai pas trop tard, me dis-je. Je repars donc d'Oron, descend la côte et arrive sans encombre à à l'église de la Chiésaz, lieu du concert, où répètent déjà les musiciens, il était environ 16 heures. Une amie me lance un sourire du haut de sa galerie, il y a de la belle musique, et du chauffage, rien de mieux pour progressivement arrêter de trembler. Le chef de l'ensemble et professeur des trois autres cornets descend et nous bavardons un instant. Puis vers 18 heures, fin de répétition, les musiciens plient leurs affaires, et je monte à la galerie de l'orgue, et salue l'organiste, qui travaille encore quelques minutes avant de me laisser l'orgue un moment. Et là, tout le monde me dit au revoir et à bientôt, le concert est à 20 heures. Bigre, moi qui ne voulait pas trop rentrer tard c'est raté. Je passe une heure et demie à tenter de réveiller ma main droite sur les claviers de ce bel orgue, mais rien n'y fait, aujourd'hui, ça ne veut pas. Je pars boire un autre thé chaud dans un restaurant visiblement très chic. Effectivement mon thé est très chic et l'addition aussi, mais la tenancière du lieu est très gentille, et s'inquiète de me voir encore grelotter après un quart d'heure au chaud. Retour à l'église, où je retrouve des amis de Gaillard, nous entrons. Arrivée des concertistes, endimanchés comme il se doit. Le concert fut magnifique, mais je résiste toute la première partie, je m'endors non pas parce que je m'embête mais je tombe à cause de la fatigue, pas bon signe pour la rentrée, ça ! je me remue à l'entr'acte, et profite pleinement de la seconde partie. Après les applaudissements répétés mais sans bis, je retrouve les musiciens avec bonheur, et félicite l'équipe présente. Un tour au bistrot s'organise, et je bois... un thé chaud. Vingt minutes à discuter, nous nous dirigeons vers nos véhicules respectifs, et j'ai froid déjà à pieds, misère. Je salue brièvement tout le monde et retrouve la moto. De la glace sur la selle, la poignée de gaz gelée, tout va bien. Après avoir actionné plusieurs fois la poignée et dégivré sommairement la selle, un coup de starter sur le carbu et je tente de démarrer, me fatiguant une dizaine de fois sur le kick, mais ça démarre finalement. Et je pars, ça pèle, mais fort heureusement il n'y a pas de brouillard. Je grimpe la côte et prend la route en direction de Châtel et Fribourg, c'est là que le brouillard s'invite, m'obligeant à essuyer les lunettes fréquemment et à rouler très lentement. Je passe Oron presque sans m'en apercevoir, tellement on y voit que dalle. Mais c'est encore pire après ! Je roule à trente à l'heure, avec pour seul repaire la ligne blanche sur la route, et encore, parce que d'abord il n'y en a pas partout, ensuite parce que quatre mètres devant, c'est le grand néant. Je prie avant chaque éclairage public que la prochaine étape le brouillard disparaisse, mais non, ça s'aggrave plutôt avant de se dégager au dessus de Moudon, route tournante au possible que je n'ai jamais prise aussi lentement. Arrivé à Moudon, je m'arrête à un station service, pour constater que je suis couvert de glace ! De la tête aux pieds. Je retire mes gants tous blancs, mais il fait encore plus froid avec, je me frotte les mains qui ne bougent plus beaucoup. Je sors le portable, mais impossible d'appuyer sur les boutons assez précisément pour le déverrouiller, c'est dire. Je me dis que quitte à péter de froid, autant avancer. Je remonte sur ma bécane qui a une drôle de tronche, avec la glace sur le réservoir et le garde boue avant. Passé Lucens, tout en glissades, je monte vers Cheiry, le brouillard me lâche la grappe et j'arrive, bénédiction, chez les parents, où après un salvateur Biberli et m'être débarassé de ma glace, je m'écroule dans mon lit...
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  • 1 month later...

8h j'décolle de Montpellier pour retrouver un poto à Uzes.
On doit rallier Goudargues et se faire un tracé routier ballade pour la prochaine concentre guzzi du 1ér mai
Arrivé apres Quissac dans un bled du nom de Montfort "j'm'étais complètement votre de route" j'croise un point motard en bout d'village puis un rond-point puis un cycliste, je double et la...
La roue arrière qui dandine comme une queue de labradore en rute.
J'm'arrète et la j'découvre un pneu vide d'air.
Le pneu a tourné et arraché la valve de la chambre. Yhaiii!!!!

j'savais bien que le point motard c'était pas bon signe Smile
le jour ou j'me suis dit faut que j'change mon cable d'embrayoir il a laché 1km plus loin.

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non vargas mon poto etait en le mans z'aussi mais si y'a un poilu en calif qui roule sur uzes y doivent se connaitre

alors pour rentrer j'ai fait demonter par un poto la roue ar d'un sp d'un autre poto de montpellier.
sp qui ceci dit en passant crève la gueule ouverte sur son trotoire.
pi ma géraldine est vnu en auto me la livrer
ca va j'ai pas trop zoné

y'a surement moyen que tu te glisses le 1er mai dans la foule
j'te file le lient du site du club si ca te branche
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